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Que valent les prévisions climatiques du GIEC ?

 

Arrêtez L'illustration Conceptuelle De La Pseudoscience. Ouvrez La Main  Avec Le Texte Stop Pseudoscience. Problème Social Mondial | Photo PremiumQue valent les prévisions climatiques du GIEC ?

La guerre civile en Israël a mis une sourdine sur la propagande climatique alors que septembre et octobre en France ont été le siège d’écarts historiques par rapport aux normes. Ce furent des mois chauds. Octobre 2023 a été le mois d’octobre le plus chaud et le 3ème mois ayant eu le plus grand écart de température jamais enregistré en France avec un écart de +2,54°C par rapport à la moyenne des températures mensuelles de 1991 à 2020. Les 2 précédents records datent d’août 2003 à +2,70°C et de juin 2022 à +2,63°C. C’est une bonne raison pour parler du réchauffement climatique qui est attesté par le graphique de l’évolution des écarts mensuels de température en France depuis 1910. 


Comme je l’ai écrit dans mes précédents articles, il est impossible de nier le réchauffement climatique global en cours depuis 1978 et évidemment la France n’y échappe pas. Le GIEC parle d’une élévation de température de +0,02°C/an depuis cette date. Nous verrons plus loin que la régression linéaire statistique jusqu’en octobre 2023 donne une valeur proche mais un peu plus faible de 0,0185°C/an amenant le réchauffement du globe dans une tendance linéaire à +1,5°C en 2054. Si cette tendance linéaire continue, il n’y a pas d’affolement à générer dans l’opinion publique car à ce rythme on est encore loin des +2°C que les climatologues jugent dangereux pour l’homme et son environnement. Si la tendance linéaire ne continue plus dès 2024, va-t-on vers une accélération du réchauffement ou une décélération ? Là est le premier véritable problème qui met en cause tous les modèles mathématiques pour les projections pour la fin du siècle dont la grande diversité des résultats montre le manque de fiabilité prévisionnelle. Le second est la cause naturelle ou anthropique du réchauffement climatique et le choix du carbone ne fait pas consensus dans le monde de la climatologie quoique les médias et les politiques puissent l’affirmer en boucle. La mise en sourdine des éminents scientifiques contestataires suffit alors pour persuader les populations du bien-fondé de cette affirmation et promouvoir la transition énergétique comme indispensable.

Mais revenons à l’évolution de la température dans notre pays depuis 1910. Le premier constat est la grande dispersion des écarts mensuels de température allant de -4,63°C en février 1956 à +2,70°C en août 2023. On note combien les constats météorologiques mensuels utilisés pour alimenter le discours climatique du réchauffement sont dénués de toute valeur probatoire. A chacun son métier et on ne juge pas du confort d’une maison en la regardant au microscope. Le deuxième constat c’est qu’il y a une évolution linéaire de base représentée en rouge dont la pente annuelle est inférieure de 24% à celle du globe avec seulement +0,01408°C/an au lieu de +0,01853°C/an. Elle repousserait la date d’atteinte du +1,5°C bien au-delà de la fin du siècle. Si au lieu de +0,18°C prévu linéairement en octobre 2023 on a à cette date réellement un écart annuel glissant de +1,36°C, c’est qu’il y a eu une accélération. Elle est repérable sur le graphique depuis 1978. Mais grâce à une régression polynomiale statistique en tirets bleus, on peut mettre en évidence une évolution cyclique qui se superpose à l’élévation linéaire des écarts de température.

Cette superposition est capitale dans la compréhension de l’évolution des températures. On constate ainsi que nous commençons en France un nouveau cycle en partie montante depuis environ 2005 qui, s’ajoutant à l’élévation linéaire de fond, provoque une accélération des températures. Cela s’est produit de la même façon entre 1910 et 1945 avec un peu moins d’ampleur. Mais ce surplus de réchauffement, vu son caractère cyclique, ne peut en aucun cas être attribué à l’accroissement quasi linéaire du CO2. Ceci réduit donc l’impact possible du CO2 à la composante linéaire. En octobre 2023, le CO2 aurait au plus un impact sur l’écart de température de +0,18°C auquel s’ajouterait un impact naturel cyclique de +0,71°C (0,89-0,18), puis un écart naturel annuel de +0,47°C (1,36-0,89) et enfin un écart mensuel de +1,18°C (2,54-1,36). Autrement dit le CO2 ne jouerait que pour 7% dans l’écart de température d’octobre 2023, la variation cyclique, qui pourrait être liée à des cycles solaires, pour 28%, la variation annuelle pour 18,5% et enfin la variation mensuelle pour 46,5%. Les deux derniers ajouts annuels et mensuels sont vraisemblablement d’origine terrestre et naturelle et liée à des courants d’eau ou d’air qui sont connus des météorologues et des climatologues.

Il est donc clair que rappeler tous les mois, par le bilan mensuel météorologique, l’effet de l’impact du CO2 en particulier sur des mois records n’a aucun sens et relève d’une intoxication de nos pensées. Il y a certes une évolution lente et apparemment linéaire de la température mais le lien avec le CO2, même s’il est prouvé, ne peut pas générer l’affolement en cours et une transition énergétique à marches forcées. Car rien, en dehors d’une corrélation due à l’aspect linéaire des deux phénomènes, variation linéaire du CO2 et composante linéaire de l’élévation des températures, ne permet d’affirmer que le record de température d’octobre 2023 est dû au réchauffement climatique, ni justifier que nous allons franchir la barre des +1,5°C d’une façon continue dans les prochaines années. Mais la grande dispersion des écarts mensuels fait que nous subissons déjà des écarts mensuels qui dépassent le plafond des +1,5°C et même des +2°C comme en octobre 2023. Si la composante linéaire du réchauffement continue, la probabilité de ces dépassements augmentera régulièrement pour atteindre 50% du temps dans une vingtaine d’années selon le GIEC.

Nous entrons là dans le domaine difficile de la prévision à court terme (2035), hasardeux à moyen terme (2050) et ridicule pour la fin du siècle. Je ne me hasarderai que sur une suggestion de tendance à court terme. Pour la France la tendance issue de la régression polynomiale donne une image plus rassurante avec une inflexion de la phase montante du 3ème cycle entamé depuis 1910. Il s’annonce plus long et plus ample mais ne franchit pas la barre des +1,5°C avant 2035 et même pas avant longtemps. Cet infléchissement est à confirmer dans les prochains mois mais il apparaît plus raisonnable qu’une poursuite de l’accélération du réchauffement depuis 2005.

Ce que nous avons constaté sur les températures mensuelles en France depuis 1910 s’applique à des terres et sur une petite partie du globe. Qu’en est-il de l’évolution mondiale ? Je vais d‘abord nous tremper dans les prévisions du GIEC jusqu’à la fin du siècle en ajoutant simplement la régression linéaire sur les écarts mensuels depuis 1978, période qui a servi aux prévisions du GIEC.

 


Selon les prévisions du GIEC, reprises par l’ONU le 27/10/22 et sur la base donnée la plus probable de +0,02°C/an, nous atteindrions les +1,5°C en 2046, les +2°C en 2070 et +2,6°C en 2100. Mais il y est associé une grande marge d’erreur possible et la température de +7°C en 2100 serait possible ! Dans cette grande marge d’incertitude la France pour sa part s’est fixée 2038 pour rester en dessous des +1,5°C et 2050 en-dessous des +2°C, ce qui pourrait nous amener néanmoins à +4°C en 2100. En effet il faut bien noter que le zéro carbone de 2050 en France ne représentera que 0,623 milliards de tonnes, soit 1,5% des émissions mondiales en moins, et ne peut pas avoir un impact significatif sur la montée des températures à cause du carbone. Les 4 grands pays émetteurs sont la Chine, les États-Unis, l'Inde et la Russie qui ont cumulé 57,7% des émissions de 40,6 milliards de tonnes en 2022.

La régression linéaire, sur les écarts de température fournis par la NOAA, donne une évolution globale de +0,0185°C/an, au lieu des +0,02°C, et repousse le franchissement des +1,5°C à 2054 et des +2°C à 2082. L’urgence climatique serait repoussée à 30 ans devant nous. Certaines conséquences économiques qui en découlent en France, comme la cessation de la fabrication de voitures diesel en 2025, ne peuvent y trouver leur justification. Cette vision d’une progression linéaire ou quasi linéaire est néanmoins très influencée par l’évolution linéaire du taux de carbone dans l’air, carbone déclaré cause principale du réchauffement d’origine anthropique que le GIEC a bien du mal à évaluer physiquement et avec une grande marge d’incertitude.

 

Le GIEC se permet néanmoins de donner des prévisions pour la fin du siècle sur cette base alors que la montée du taux de carbone avant 1978 n’avait pratiquement pas fait évoluer la température du globe depuis 1945. Le graphique suivant ne montre qu’une tendance linéaire de 0,001°C/an. Cette période de 33 ans n’aurait en effet pas permis de mobiliser le monde entier sur l’urgence climatique avec une prévision de 0,1°C par siècle ! Elle a donc été purement et simplement abandonnée par le GIEC. Mais incluse dans une plus large période avant et après elle, on va voir qu’elle reprend tout son intérêt.

Je vais donc plus modestement en revenir à une recherche des tendances d’évolution climatique jusqu’en 2035 mais en élargissant la plage de temps d’étude et en la commençant à partir de 1910 comme pour la France, et non à partir de 1978 comme l’a fait le GIEC dont les modèles mathématiques sont incapables d’expliquer les évolutions de la température  globale avant cette date.

Le graphique obtenu donne une tout autre vision de l’évolution des températures basée sur les prévisions du GIEC. Comme pour la France, on trouve une tendance linéaire d’accroissement de la température, et il s’y ajoute une évolution cyclique. Comme pour la France l’amplitude des cycles augmente avec le temps et leur périodicité est variable. Ce double constat rend illusoires les prévisions à moyen et court terme. On peut néanmoins parler d’une tendance à court terme qui va vers une décélération de l’accroissement des températures pour commencer à décroître dans les années 30.

Il n’y a donc pas d’urgence climatique et surtout l’évolution au-delà de 2035 est imprévisible sinon en espérant que la tendance linéaire se poursuive au-delà. Mais alors, selon l’évolution depuis 1910, on n’est plus sur une augmentation de +0,02°C/an mais de +0,01°C/an ! Ceci repousse le franchissement des +1,5°C à 2095 et celui de +2°C à 2144 ! Bien des réajustements des prévisions auront eu lieu avant ces dates et nos connaissances sur les causes physiques et astronomiques auront progressé car notre méconnaissance actuelle se voit ans la pluralité de modèles mathématiques et leur énorme plage d’incertitude. Si l’on reprend le calcul fait pour la France, on trouve dans la température globale d’octobre une participation de 43% de l’effet linéaire, et le reste à 57% réparti en effets cycliques, annuels et mensuels sur lesquels nous n’avons aucune maitrise.

Pour terminer cette première analyse de l’évolution climatique au vu des températures d’octobre 2023, il convient de regarder l’évolution des températures sur l’ensemble des terres du globe. En effet dans mes articles précédents j’ai montré que l’évolution sur les terres était plus rapide que sur les océans. D’ailleurs on voit déjà que l’évolution sur les terres françaises à +0,014°C/an est plus rapide que celle de l’ensemble terres-océans du globe à +0,010°C/an.


On retrouve le type d’évolution constaté dans la température globale avec un effet cyclique qui tend à ralentir l’accroissement annuel de la température des terres. Le franchissement des +1,5°C devrait être de courte durée. La régression polynomiale donne une tendance de décroissance qui semble très optimiste par rapport à la durée du cycle précédent. Il est probable que le maximum de la température ne soit atteint qu’après 2030. Il remarquable de noter que l’évolution des terres françaises est très comparable à celle de l’ensemble des terres du globe avec un accroissement linéaire de 0,14-0,15°C/an. La valeur de +0,0145°C/an caractérise donc l’accroissement linéaire des températures sur les terres qui évoluent plus rapidement de 0,004°C/an que l’ensemble global des terres-océans du globe. De plus les valeurs annuelles glissantes en octobre 2023 sont très proches avec +1,36°C pour la France et +1,52°C pour l’ensemble des terres du globe.

Pour terminer cette vision mondiale il convient de mettre en parallèle l’évolution globale de la température des océans.


L’évolution générale depuis 1910 est très semblable avec en particulier sur les durées et les dates de déclenchement des oscillations autour de la droite d’accroissement des températures. La différence essentielle avec les terres provient de la vitesse d’évolution linéaire des températures des océans avec seulement +0,0083°C/an.  Il n’y a rien d’étonnant puisque ceci explique pourquoi l’accroissement global terres-océans est inférieur à celui des terres mais elle quantifie un énorme écart de vitesse d’accroissement des températures entre terres et océans de 0,0062°C/an (0,01452-0,00830). Ceci devrait interroger les climatologues et les météorologues sur les conséquences de ce décalage pour l’instant croissant. J’ai exceptionnellement prolongé les tendances linéaires et polynomiales au-delà de 2035 pour montrer la tendance à une décroissance de vitesse d’accroissement de la température des océans. Il ne faut pas attribuer une grande valeur aux chiffres annoncés même en 2035, car le chiffre très élevé de la température d’octobre pèse lourd dans le calcul de la régression polynomiale. Je prends seulement acte d’une tendance là aussi à aller vers une stabilisation de l’évolution. Le trimestre futur devrait nous apporter une appréciation plus solide de cette tendance décroissante.

Conclusion

Le constat de la superposition d’influences astronomiques, annuelles et mensuelles sur une tendance linéaire, pour l’instant associée au taux de CO2, se confirme.

On constate que seule l’influence linéaire peut être raccrochée à l’évolution linéaire du taux de CO2, seul paramètre sur lequel l’humanité peut agir.

On constate également que les variations mensuelles et même annuelles de la température peuvent être beaucoup plus importantes que celles de l’effet linéaire. Il en résulte qu’il est idiot de s’emparer de ces records de température pour affoler les populations sur l’urgence climatique.

On constate que des températures mensuelles, annuelles peuvent nous amener à dépasser les limites des +1,5°C et +2°C données par le GIEC sans qu’elles signifient une accélération à moyen ou long terme.

La seule tendance qui devrait amener les décideurs à réagir si besoin est la tendance linéaire. Celle-ci apparaît pour l’instant stable depuis 1901 avec une évolution linéaire globale de +0,01°C/an, deux fois inférieure à celle de +0,02°C/an retenue par le GIEC et basée sur une évolution depuis 1978.

La confusion perpétrée dans les populations vient de là. Le choix d’appuyer les modèles mathématiques sur la montée linéaire des températures depuis 1978 masque ainsi l’effet cyclique qui apparaît clairement en partant de 1910. D’ailleurs personne n’a donné d’explication à la montée brutale des températures depuis 1978. Pourquoi avoir choisi cette date alors que les émissions anthropiques de CO2 ont commencé bien avant avec la révolution industrielle, le chauffage au charbon, l’automobile et le chemin de fer ?

Mais ceci change tout et le franchissement des +1,5°C est repoussé vers la fin du siècle ! Il n’y a pas d’urgence climatique à moins que cette tendance de fond ne prenne soudain une vitesse supérieure d’évolution, hypothèse qui n’est pas retenue par le GIEC. L’observation des prochaines années va être déterminante pour avaliser cette nouvelle vision des tendances à court terme des températures. Nous sommes dans une période chaude dont les effets bénéfiques sont largement supérieurs aux inconvénients. Réjouissons-nous car rien ne permet pour l’instant de s’affoler et les périodes de misère furent en France les périodes froides.

Hélas la dispendieuse politique énergétique basée sur l’urgence de la neutralité carbone est une ineptie et un gâchis quand la France croûle sous la dette, le déficit du commerce extérieur, la désindustrialisation, et sous l’insuffisance de l’Etat dans la sécurité, l’éducation, la justice, la santé et même dans sa capacité de défense de son territoire. De plus personne ne peut valablement certifier que l’évolution linéaire croissante de la température du globe est plus le fait du taux de carbone que de celui d’un cycle astronomique de période de centaines ou de milliers d’années qui, regardé à l’aune de dizaines d’années, apparaît alors comme linéaire. C’est ainsi que l’on dit que la terre est plate, en regardant l’horizon rectiligne au bord de la mer.

Nous sommes bernés par une science détournée

Au profit d’un but d’hégémonie cupide

Et d’asservissement des peuples

Qui ne profite qu’à ceux

Qui la manipule.

Claude Trouvé

24/11/23

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