En plein enfumage du peuple français, en pleine confusion du pouvoir qui ressemble de plus en plus à celui d’une république bananière, le commandant du bateau France maintient l’équipage à l’écoute de ses instructions dans une longue logorrhée destinée à le conduire vers l’assoupissement. Ce dernier oscille entre l’expectative, le ras-le-bol, la stupéfaction devant les dérives du pouvoir où on entrevoit un copinage de type mafieux, le show de Macron en précampagne électorale aux frais de la princesse donc nous, et cette découverte de gens de rien qui veulent reposer les principes de la démocratie. La motivation est toujours la même chez les peuples qui se révoltent, c’est le niveau de vie qui crée la pauvreté ou la fait craindre à court terme. La pauvreté ne se résume pas à considérer le nombre de SDF, ni même les habitués des secours caritatifs. Elle s’insinue dans des catégories jusqu’alors épargnées. Le blocage des retraites pour le moins et l’érosion de la CSG pour nombre d’e...