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Affichage des articles du juillet, 2020

Les grandes questions sur la gestion sanitaire de l’épidémie

Le Président de la République se targue d’une remarquable gestion sanitaire et socio-économique de l’épidémie COVID-19, je montrerai qu’il n’en est rien. Toutefois il y a entre les pays proches de nous des différences énormes sur la gestion de l’épidémie tant sur le plan sanitaire que sur le plan socio-économique. Nous allons examiner les cas les plus significatifs des couples de pays frontaliers. Le graphique ci-contre représentent les évolutions comparatives par jour des décès/million d’habitants de 4 couples de pays voisins : Belgique-France, Espagne-Portugal, Royaume-Uni-Irlande, France-Allemagne. S’y ajoutent, d’une part le constat finalement identique d’évolution des décès entre l’Italie et la Suède, mais avec des stratégies opposées, et d’autre part la divergence d’évolution des décès après le 41 ème jour entre l’Italie et la France. Les deux pays Belgique-Pays-Bas ont mis en place des stratégies les plus différentes de gestion sanitaire de l’épidémie des 4 couples examinés.

Quand les chiffres ne valident pas le discours

Le port obligatoire du masque dans le domaine public, décrété par le gouvernement, s’appuie sur le constat d’une recrudescence des cas de contamination. Il génère une nouvelle phase d’anxiété dans la population, un nouvel handicap pour l’économie du pays, et une gêne voire une cause de maladie pour les porteurs de masques, en particulier pour ceux qui doivent le porter de longues heures. Depuis le début juin on nous dit que le nombre de foyers de contamination se développe en France, c’est une réalité dans les régions préservées jusque-là de la contamination. Mais dans le même temps le nombre de nouveaux cas diminue dans les autres régions touchées depuis le début de l’épidémie. La plupart des personnes testées positives au coronavirus ne sont pas hospitalisées, or le nombre de décès est fortement corrélé au nombre de cas hospitalisés. En France depuis le début mai on peut dire que 10% des hospitalisés décèdent, alors qu’au début de l’épidémie c’était 15%. Il y a donc une nette amé

Bas les masques

Une panique générale est en train de s'installer dans la population française avec la décision du port obligatoire des masques dans les endroits confinés, donc les commerces. Tout cela est assorti d'une menace de re-confinement à la rentrée voire avant " si la situation l'exige ". Ceci aboutit à un clivage de plus en plus net de la population entre les "soumis" aux décrets gouvernementaux et les "rebelles" aux mêmes décrets. Les premiers arguent d’un rebond dans certaines parties du territoire du nombre de cas de porteurs du virus, argument vérifiable, les seconds disent que les suédois, qui n'ont pas porté de masques et non pas confinés à résidence leurs habitants, n'auront guère plus de décès/million d'habitants que nous et une économie intacte. De plus les Pays-Bas, bien moins impactés que nous, ont privilégié la communication sur la distanciation physique en faisant appel à l'intelligence collective.   Alors on