Le premier article de ce triptyque a mis l’accent sur la situation moyenne de la France tant sur les salaires que sur les dépenses totales de protection sociale incluant la santé, la famille et les retraites. Si celles-ci sont les plus élevées par rapport au PIB, ce sur quoi l’UE exerce une pression sur le gouvernement, ce n’est plus le cas si on les rapporte au nombre d’habitants. Or c’est ce dernier point qui est le ressenti par la population. En 10 ans la part des dépenses vieillesse est passée de 38,55% à 40,16% soit +1,61% ou une augmentation de +0,4%/an avec un basculement progressif des dépenses familiales vers les dépenses des retraites. Il n’y a donc pas d’urgence de dérive rapide, pas plus qu’une dépense par habitant qui soit nettement au-dessus des autres pays européens . Quant au rapport dépenses retraites/PIB on constate qu’il suffit d’une légère augmentation du PIB pour prendre en compte cette dérive. La difficulté n’est pas hors de portée par une amélioration de notre c...