La température du peuple français est en surchauffe et la une n’est plus à l’écologisme-roi, ni à l’urgence climatique, même si Greta Thunberg a été déclarée femme de l’année par un grand média américain… juste pour embêter Trump. Celui-ci vient de confirmer que les USA se retiraient bel et bien de l’accord de Paris sur le climat… et ne paieront plus. Les français se réchauffent en battant le pavé des rues sous le trépignement de leur exaspération sur la remis en cause de tout le système social sans qu’aucune garantie leur soit donnée sur le niveau de leurs retraites dans le futur. Mais les écologistes qui viennent d’essuyer une défaite à Bruxelles parce que le front écologique sur le climat s’est déchiré sur l’urgence climatique, peuvent néanmoins faire publier une information incontestable : « Novembre 2019 : deuxième plus haute température globale enregistrée sur ce mois depuis 1880 ». D’ici à en déduire alors que le monde ne cesse de se réchauffer, il n’y a qu’un pas, et c’est bien la trace que laissera une telle information dans les esprits de la plupart de nos concitoyens. Alors je vous propose un autre titre de journal tout aussi vrai : « Novembre 2019 : +0,71°C depuis novembre 1978 en 41 ans, soit +0,017°C/an ».
De toute évidence ce
titre est beaucoup moins accrocheur et laisse une toute autre image de l’urgence
climatique. La multiplication par 100 de ce dernier chiffre depuis 1978, année qui
n’était pas plus chaude que l’année 1880, nous projette à +1,7°C par siècle,
soit l’année 2119, si rien ne change. Personne d’entre nous ne sera là pour
vérifier cette prévision linéaire d’augmentation de la température du globe.
Autant dire d’ailleurs qu’il y a très peu de chances qu’il en soit ainsi tant
les facteurs astronomiques et les cycles maritimes entre autres ont une influence
primordiale sur des temps longs. Oui la température du globe a augmenté depuis
1978, mais les prévisions pour novembre 2050 sont raisonnablement autour de +0,54°C
par rapport à aujourd’hui. soit moins de 1,5°C depuis 1880. Cette prévision
sur 31 ans est néanmoins risquée sur 31 ans, car celle faite sur 31 ans entre l’année glissante en
novembre 1978 et novembre 2009 aurait donné +0.02705°C/an soit +1,95°C en 2050.
C’était d’ailleurs les prévisions initiales du GIEC. Le graphique des températures
de janvier 2014 à novembre 2019 soit près de 6 ans montre que l’on peut déduire
tout et n’importe quoi sur les 30 ans à venir. On ne peut même pas en déduire
si la température va se stabiliser à moins de 0,9°C depuis 1880 ou si elle va continuer à augmenter jusqu’à
+7°C en 2080 comme pourrait y conduire une prévision faite à partir des mesures
entre 2014 et 2016.
Je présente comme
tous les mois ce graphique mensuel sur une année glissante depuis 1946 mis à
jour avec la température globale de +0.92°C de novembre 2019 par rapport à
1880. Comme le mois dernier on ne constate pas d’évolution sensible de la
température. Il n’est toujours pas possible de mettre en cause ou de valider la
prévision du GIEC 2015, pas plus que la prévision implicite de sa révision 2018
à partir du quota carbone restant disponible pour tenir la prévision du +1,5°C.
On sait que cette dernière prévision implicite a tenu compte de l’estimation
statistique de 1978 à 2018 représentée en pointillés verts. Pour trancher il
faudra encore attendre plusieurs années. Seules les prévisions de +7°C en 2080 et
du GIEC en 2010 peuvent être écartées. Elle a d’ailleurs été déclarée comme une
erreur de calcul après sa publication. Dans une telle incertitude sur le
réchauffement prévisionnel du climat, on ne peut pas parler d’urgence. Si
la température se stabilise à +1°C ou à un peu moins depuis 1978, ce sera
plutôt une bonne nouvelle car la planète s’en portera globalement mieux
moyennant quelques rééquilibrages dans le développement végétal et de l’agriculture.
Il vaut mieux +1°C que -1°C. L’homme supporte mieux le chaud que le
froid et la production agricole est plus affectée.
En
conclusion la température de novembre 2019 n’infirme pas le réchauffement
climatique acquis depuis 1978, mais ne permet pas non plus de valider les
prévisions du GIEC de 2015 mais continue à invalider celle du GIEC en 2010. L’incertitude
prévisionnelle ne valide pas l’urgence climatique mais le « Wait and
see ». Autrement dit il est toujours urgent d’attendre que les
modèles prévisionnels soient validés par les mesures réelles après un temps de
plus de 10 années après la date de publication de la prévision, soit 2028, pour
espérer donner une prévision suffisamment fiable pour 2050. L’urgence
climatique déclarée par l’écologisme reste encore une aberration scientifique.
La prévision du GIEC en 2010, basée sur la période 1978-1998, soit 20 ans, est
là pour nous rappeler qu’elle est aujourd’hui invalidée.
Les
prévisions climatiques catastrophiques empoisonnent nos esprits
Sans
que les prévisions du GIEC aient vraiment pu être validées
Mais
génèrent des orientations politiques coûteuses
Détournent
notre pays des énergies efficaces
Et notre
argent vers des investisseurs
Méprisant
l’écologie et n’aimant
Que
le fric qu’elle apporte !
Claude
Trouvé
16/12/19
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