De
plus en plus muselé, maintenant j’aboie
Les
métropoles sont mises sous couvre-feu et restrictions de réunion pour cause de relâchement
coupable, comportement dont il est prié de se défaire au plus vite et de faire
repentance en s’adonnant à l’autoflagellation. On nous fait revivre ou vivre
pour la plupart ce que les plus anciens ont vécu pendant la période d’occupation
de notre territoire comme s’il ne suffisait pas que celui-ci soit contesté par
une partie de la jeune génération musulmane. D’ailleurs on remarque que ce
couvre-feu permet de mieux surveiller les territoires encore sous contrôle en
plaçant des guetteurs policiers comme le font les territoires perdus par la France
désormais sous contrôle de Mahomet et des mafias. Alors que dans ces derniers
on se réunira comme on en a envie, dans les autres où vivent en majorité ceux
qui ne renient pas la France on coupe le lien intergénérationnel et on
restreint au maximum le cercle familial et amical.
Ce
constat délétère est accepté par la majorité des français au nom de la peur du
pire à venir. Cette France se tire une balle dans le pied en s’auto-muselant et
s’auto-confinant avec des applaudissements à un gouvernement qui mène lentement
son peuple vers une dictature républicaine où l’état d’urgence veut devenir une
situation normale. C’est ainsi que l’on décrète sa prolongation jusqu’en avril
avec la promesse de le poursuivre jusqu’à l’été. L’arme fatale du pouvoir c’est
le COVID-19 et pour lui tout est permis, il est tellement effrayant ce coronavirus
que notre confinement total nous pend au nez selon ce pouvoir et cet aéropage
médical qui s’en délecte à l’avance comme une pythie qui tire sa renommée de
prévisions funestes. Nombreux sont ceux qui fuient le dentiste parce que les
arracheurs de dent ne sont pas des vendeurs de bonheur, mais l’abcès éradiqué
redonne de la joie de vivre. Avec les décisions du COVID-19 et nos mois de
rééducation ne promettent eux rien du tout, pas même de se mouvoir normalement
après. Alors ces restrictions de liberté sont-elles appropriées à la lutte
contre le virus ou à tout autre chose ?
Tester
à grande échelle sans discernement, confiner et masquer, est-ce la solution ?
On
va donc faire l’hypothèse que le but est la santé de la population et que la
meilleure comparaison est de regarder ce qui se passe dans les pays européens dont
nos voisins proches. Si l’on fait sien le principe que débusquer le virus le
plus tôt possible ouvre la porte aux soins les plus efficaces, principe de bon
sens, on se félicite de constater que l’arrivée d’un approvisionnement pérenne
des tests permet de dépister beaucoup plus de monde. Pourtant force est de
constater que la croissance des tests, des cas positifs et des décès va de pair
avec un décalage de quelques jours comme je l’ai montré dans un article
précédent. Le Président a fait un nouveau bilan et s’est exprimé, il est donc
intéressant de revoir aujourd’hui la situation sanitaire comparative entre les
pays européens. A première vue on nous fait passer l’idée que l’augmentation de
la propagation du virus, nous entraîne à augmenter les tests. Ceux-ci
engendrent plus de cas (tests positifs) et naturellement plus de décès. Le
fautif désigné est donc le virus qui se regimbe et l’inconséquence, l’incivisme
d’une population déraisonnable. C’est ce que l’on veut nous faire accepter.
Je
défends la thèse inverse. La peur d’une nouvelle attaque du virus, annoncée par
les pythies sanitaires, est traduit par le pouvoir comme une nécessité d’augmenter
les tests et pour raison électorale de faire de la France, l’une des nations
qui teste le plus. On a testé d’abord en masse au maximum des capacité d’analyses
jusqu’à saturation mais n’a pas incité à réduire la voilure. Ce brusque
dépistage de masse s’est rapidement traduit par un rallongement des délais de
rendu des résultats par suite de l’encombrement des moyens matériels et humains.
Naturellement le nombre de cas a augmenté grâce en plus à une préférence
accordée au dépistage dans les « clusters ». Certains hôpitaux ont
atteint une saturation de lits et du personnel en particulier en réanimation où
le cumul des malades COVID-19 se superposait à la reprogrammation des
interventions urgentes retardées ou nouvelles. Ces hôpitaux sont souvent les
mêmes que ceux qui manifestaient le plus vigoureusement déjà en 2018 et 2019 contre
le manque de moyens et de personnel dans les services soignants. L’arrivée préférentielle
de malades âgés avec des polypathologies, à comorbidité forte, un service
hospitalier travaillant dans l’urgence, plus des identifications parfois douteuses
de décès du COVID-19 et non de décès avec le COVID-19,
ont généré une vaguelette de décès d’une ampleur nettement plus faible qu’en
avril mais significative. Dans ce cas ce n’est ni le virus ni le peuple qui sont
coupables mais le pouvoir.

Alors regardons
autour de nous dans les pays les plus touchés d’abord. La Belgique, en tête de
tous les pays européens par le nombre de décès/million d’habitants dans la
première phase de l’épidémie jusqu’au 31 mai, se trouve de nouveau dans les
pays les plus touchés depuis le début septembre. A la suite d’une première
alerte dans la première quinzaine d’août, la Belgique commence une grande
campagne de tests le 13 septembre qui atteint un maximum de cas le 15 octobre
avec un nombre de cas 5 fois supérieur au maximum atteint dans la 1ère
phase le 12 avril. Le 29 septembre marque déjà le départ d’une augmentation
sensible du nombre de cas soit 16 jours après le 13 septembre.

On visualise
mieux sur le graphique traitant de l’évolution des décès/million d’habitants à
partir du 15 juillet où la montée exponentielle des cas est suivie par une
montée également exponentielle des décès. La durée moyenne d’hospitalisation étant de 10
jours, on voit que la décision d’augmentation du nombre de tests directement
liée au nombre de cas n’est pas l’augmentation directe des personnes
symptomatiques mais bien une décision du pouvoir belge, et que cela a amené une
augmentation du nombre de décès une dizaine de jours plus tard. On notera que
la hauteur de la vaguelette de décès est faible par rapport à celle d’avril bien
que supérieure à la plupart des pays européens en dehors de l’Espagne, et que
le rapport cas/test est complètement inversé. En continuant cette politique la Belgique
va devant une asphyxie de ses moyens hospitaliers.
Ce
constat sur la Belgique est-il le même sur un autre pays ayant pratiqué une grande
campagne de tests dès septembre et beaucoup plus importante qu’au mois d’avril ?

L’Espagne
se situe après la Belgique comme le pays européen ayant le plus mal traversé la
phase épidémique jusqu’à fin mai et elle suit la même politique que la Belgique
pour la nouvelle phase épidémique à partir de septembre comme on peut le constater
sur le graphique ci-contre. Elle présente toutefois une évolution des cas, donc
des tests, dans cette nouvelle période épidémique qui tend à s’affaiblir à
partir du 29 septembre et est suivie par une tendance à l’affaiblissement des
décès. C’est une nouvelle preuve de la corrélation entre tests et décès. Le
lancement de la grande campagne de tests débute avant le 20 juillet et la
montée des décès se révèle dès le 10 août. Là encore on a un écart de 12 jours avec
les cas qui montre bien que les décès ont suivi la montée des tests et des cas.
On n’a pas déclenché la campagne de tests après avoir constaté les décès. C’est
d’ailleurs à partir de l’exemple espagnol que la France a développé une stratégie
semblable.

Sur
le graphique à partir du 15 juillet on visualise mieux la montée des
décès/million d’habitants avec la même échelle que pour les décès en Belgique.
Les décès culminent au même niveau dans les deux pays mais l’Espagne a commencé
plus tôt et semble ne plus voir progresser ses décès avec toutefois un niveau
élevé même s’il est plus de 4 fois moins élevé que le maximum du 2 avril. Les
mêmes conclusions s’imposent pour l’Espagne. La décision du pouvoir de lancer une
grande campagne de tests se répercute sur une augmentation de cas puis sur un
nombre de décès, même si cela choque notre logique qui voudrait que prévenir
les décès a tendance à les faire diminuer. Les faits sont plus têtus que l’apparente
logique.

La France,
la plus impactée après ces deux pays et le Royaume-Uni, est-elle passible des
mêmes conclusions ? La montée en puissance de la campagne de tests a
commencé dès le 1er août avec une montée des cas 2 à 3 jours plus
tard. Les délais d’analyse étaient encore courts à ce moment-là. Mais la montée
des décès ne s’est produite qu’à partir du 8 septembre soit plus d’un mois plus
tard. Durant ce mois d’août il apparait que la stratégie de dépistage s’est
déroulée dans l’esprit de celle pratiquée dans la première phase de l’épidémie
en ciblant les symptomatiques avérés ou potentiels sur des populations
globalement jeunes comme par exemple les sportifs ou les personnels de santé.
Cette stratégue a dû évoluer vers un dépistage beaucoup plus systématique au
retour des vacances avec près d’un triplement brutal du nombre de tests journaliers
de 100 000 à 300 000 le 25 août donnant une élévation du nombre de
cas le 28 août à une valeur proche de celle de fin mars. On retrouve alors le
décalage d’une douzaine de jours entre les tests et les décès comme pour la Belgique
et pour l’Espagne.

La
représentation, à même échelle du nombre de décès/million d’habitants que pour
la Belgique et l’Espagne, montre que la France a néanmoins eu un nombre moindre
de décès comparativement à ces deux pays mais la tendance reste encore à l’augmentation
du nombre de décès contrairement à l’Espagne compte-tenu de notre augmentation permanente
du nombre de tests journaliers. La course folle à la première place dans le
nombre de tests laisse à penser que ce nombre de décès aura du mal à baisser s’il
n’y est pas mis un frein (15 796 cas le 1er avril au plus fort de l’épidémie
et 32 427 cas le 17 octobre). En effet les conclusions sont les mêmes
que pour la Belgique et l’Espagne : plus de tests, plus de cas, plus de
décès. Il est injuste de désigner le laxisme des français et leur
incivisme, le coupable de cette vaguelette de décès, ce n’est même pas
le virus c’est le pouvoir !
Peut-on
dire que ce constat est valable pour tous les pays européens ?
Justement
non mais cela reste vrai pour tous les pays pratiquant plus ou moins un
dépistage systématique. C’est le cas du Royaume-Uni qui a déclenché un dépistage
de grande envergure le 23 septembre provoquant une explosion des décès le 6
octobre suivie d’une montée exponentielle des décès. Elle avait d’ailleurs été
précédée par une campagne plus modeste de dépistage qui avait provoqué une
légère augmentation des décès. La deuxième campagne de tests copie ce qui est
fait dans d’autres pays européens avec plus ou moins d’impact sur les décès
selon sa vigueur et la restriction de son ciblage.

C’est
le cas du Portugal qui suit le même cheminement que le Royaume-Uni avec des
résultats quasiment identiques, une forte campagne de tests suivie d’un
démarrage exponentiel des décès. Pourtant le Portugal s’était illustré dans la
1ère phase de l’épidémie comme un pays l’ayant assez bien géré celle-ci
et au moins trois fois mieux que nous. Il semble que le laisser-aller ensuite
sur une base d’immunité collective entraînant un nombre régulier de décès mais
un peu plus important qu’ailleurs, a finalement recentré la politique sanitaire
sur des comportements individuels et collectifs stricts et sur une campagne forte
de tests. Malheureusement le résultat n’est pas pour l’instant à la hauteur de
l’espérance mise en elle. C’est aussi le cas de l’Italie qui a changé de
politique de dépistage ciblé fin septembre pour un dépistage plus généralisé et
voit son nombre de décès brusquement monter le 14 octobre et se poursuivre les
jours suivants. Si elle poursuit elle rejoindra le nombre de décès/habitants
des pays précédemment cités.

Il
semble que le mot d’ordre se soit répandu largement en Europe poussant même les
Pays-Bas, résistants au port du masque, à se lancer dans une campagne forte de
tests le 11 septembre avec une brusque montée des décès le 24 septembre. Mais
il est intéressant de constater que dans une population ayant laissé s’effectuer
la propagation naturelle du virus après la 1ère phase de l’épidémie, on ne
constate pas d’augmentation exponentielle du nombre de décès. Ceci vient
conforter le point de vue d’une part sur le lien tests-décès, et d’autre part
sur l’influence bénéfique du non-port du masque sur l’immunisation collective
en période post-épidémique.
Cette
vaguelette de décès a-t-elle évité certains pays ?
Oui
c’est le cas de la majorité des pays de l’Est et du Nord de l’Europe auxquels
on peut ajouter l’Irlande qui n’ont pas pratiqué une forte politique de
dépistage généralisé. On peut citer la Suisse, le Danemark, l’Allemagne, l’Autriche,
la Finlande, la Norvège et la Suède entre autres. Le cas du Danemark qui n’a
pas recommandé le port du masque est remarquable. Après une courte politique
forte de tests culminant entre le 17 et le 23 septembre et le constat d’une
augmentation du nombre de décès mais dans les proportions acceptables, la
politique de tests a été largement diminuée avec une baisse en cours du nombre
de décès. Après avoir traversé la première phase de l’épidémie avec 4,5 fois
moins de décès que chez nous comme l’a fait l’Allemagne, le Danemark, qui ne
recommande pas le masque, fait aussi mieux dans la phase actuelle. De plus on y
vit presque normalement.
La France
fait fausse route !
Comme
presque tous les pays de l’Ouest de l’UE, en dehors de l’Irlande et de l’Allemagne
pour l’instant, la France fait fausse route. La politique sanitaire menée
actuellement est suicidaire. Non seulement elle provoque plus de décès dont on
n’est même plus sûr qu’ils soient réellement dus au COVID-19 mais les mesures
sanitaires et de comportement individuel ont des répercussions graves. La France
va devant une perte économique abyssale et un décalage grandissant par rapport
à l’Allemagne et même l’Italie. Désormais la France est en guerre… mais contre
elle-même, contre son existence même en tant que nation souveraine dans un
couple économique bancale avec l’Allemagne où la domination germanique sera de
jour en jour plus forte. Mais l’abêtissement du pays, devenu craintif et
moutonnier, dominé par la peur, est sans doute le plus inquiétant pour son
avenir. L’atteinte au psychisme de nos compatriotes est de plus en plus
visible, les troubles post port du masque se manifestent, la vie culturelle devient
peau de chagrin, l’éducation est gravement perturbée, le rapport social n’est
plus qu’en filigrane, et même les rapports familiaux sont cassés. Le pays
plonge chaque jour plus profondément dans la paralysie alors que le virus circule
mais ne justifie en rien les mesures prises.
L’Etat
pousse les tests qui poussent les décès notés COVID-19, mais on sait que
certains sont sciemment déclarés par les médecins dans l’urgence ou pour
arracher des crédits ensuite. Cette poussée de décès crée une surcharge dans
certains hôpitaux mais les mesures prises se veulent de précaution d’un danger
que l’Etat crée lui-même par sa politique forcenée de tests. Cette affaire est
folle et le peuple est tout simplement honteusement manipulé. Le virus court
toujours mais l’épidémie est pour l’instant finie. On fait courir le peuple
derrière un leurre pour le priver de liberté et juguler toute rébellion devant
la catastrophe crée en France par une gestion ubuesque de la 1ère
phase de l’épidémie. Posez la question du : « Pourquoi cela se
passe mieux en Suisse et en Allemagne sur les plans sanitaire et
économique ? » Posez la question du : « Pourquoi
cela se passe bien au Danemark où on y vit actuellement normalement ? »
Posez la question du : « Devant un tel déferlement de privation
de liberté et un tel fiasco sanitaire, quel but poursuit réellement le pouvoir ? »
Là sont les 3 questions que le monde politique et médiatique devrait poser au pouvoir !
En avez-vous entendu l’une d’entre elles ?
Les
logorrhées de Macron ne sont que l’enfumage
D’un
peuple tétanisé par la peur et abêti
Par
un Premier Ministre qui le prend
Pour
une classe de maternelle !
Rien
ne justifie de mettre
Notre
peuple en cage
Et
pour longtemps !
Claude
Trouvé
19/10/20
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