Vérités et contrevérités climatiques et l’art de la désinformation
Le GIEC lâche une information qui relance la peur climatique en agitant la perspective du franchissement du mur des +1,5°C d’écart en 2039 par rapport à la période 1850-1900 pour notre planète. Dans l’esprit de la majorité des gens qui s’intéressent aux informations climatiques, c’est un cap franchi validant toutes les prévisions alarmistes pour la fin du siècle qui sous-tendent la validation de la nécessité de toutes les actions sur la transition énergétiques. C’est le slogan du « Zéro carbone ».
Dans l’esprit de notre jeunesse 2039 c’est demain. Pourtant, dans la brutalité de publication de cette information, il s’agit d’une désinformation. Pourtant dans le travail de prévision du GIEC, l’information est vraie et ceci pour deux raisons :
1. Le GIEC, s’appuyant sur l’évolution linéaire des températures depuis 1978, a fourni aux Etats encore en 2021 une prévision d’augmentation des températures à +0 ,02°C/an
2. En 2024 cette évolution n’a pas de raison d’être remise en cause en avril 2025 sur la base d’une évolution linéaire depuis 1978. Elle est statistiquement vérifiable à +0,0196°C !
Le GIEC, dans sa perspective de prévision, donne une information solide. Je ne remets pas en cause le réchauffement. Ce qui est problématique, c’est la solidité des prévisions que fournissent les modèles mathématiques retenus par le GIEC en particulier pour le long terme. Je le répète la prévision linéaire de réchauffement depuis 1978 n’est pas transposable à la période 1910-1978 qui est très peu évolutive, et de l’ordre de +0,005°C/an. En 1978 la prévision linéaire était de -0,81°C en 2000 ! Une autre époque puisque la prévision à +0,02°C/an conduit à +2,72°C en 2100 ! Mais pourquoi ces +2,7°C en 2100, ne sont-ils pas connus ? Parce qu’ils sont beaucoup moins anxiogènes que les +4°C, +5°C qui foisonnent dans les publications pseudoscientifiques des médias propagandistes ?
La désinformation commence quand on est incapable de disposer de modèles qui soient capable de représenter toute l’évolution sur les 114 ans qui nous ont précédé. Mais pire le GIEC fait des prévisions à partir d’un historique sur 46 ans, durée inférieure à celle des 76 ans de la prévision. C’est pourquoi je propose une hypothèse d’évolution linéaire et cyclique des températures, à court et moyen terme, capable de représenter aussi un historique de 114 ans. L’article «L’Arctique est-elle la sentinelle de l’inversion climatique ? » sur mon blog « libérerlafrance.blog.spot.com », et la vidéo « Vérités et contrevérités dans les informations climatiques 2 » montre une autre approche statistique de la prévision à court et moyen terme. Ces résultats peuvent paraître surprenants, pourtant au fil des années cette hypothèse se conforte dans sa vision. Jugez plutôt.
L’hypothèse d’une variation linéaire et cyclique est plus anxiogène en 2039 que la prévision GIEC, et également en 2050, 2061, mais pas en 2064 ! A cette date la prévision GIEC continue la croissance des températures, alors que la tendance linéaire et cyclique s’inverse après 2061 ! Je que nombreux sont ceux qui pensent que cette hypothèse tient plus des prévisions de Mme Soleil que d’une étude reconnue par les experts climatologues, et ceux qui croient encore à la possibilité de l’homme d’agir efficacement sur le climat. Mais j’ai montré que cette hypothèse est particulièrement représentative des évolutions de températures de l’Arctique et de l’ensemble des terres du globe en particulier dans mes dernières publications citées plus haut.
Les prévisions du GIEC pour 2100 ont un degré d’incertitude trop grand pour justifier des actions très coûteuses et d’effets incertains sur le réchauffement climatique et pour s’en servir dans un politique globale de la planète. Mais toute prévision ou tendance doit se confronter à la réalité. C’est donc dans quelques années que nous y verrons plus clair entre la prévision linéaire du GIEC et l’hypothèse de la tendance linéaire et cyclique. Avant ces dates, le doute doit être maintenu dans les deux cas pour les prévisions à moyen et long terme. Je me garde de faire des prévisions, mais je mets en lumière les tendances climatiques à partir des données réelles mesurées.
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