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Les mois de janvier février 2021 sont plus froids que ceux de 1998 !


+0,74°C

 

Les mois de janvier février 2021 sont plus froids que ceux de 1998 !


Les grands teneurs du réchauffement climatique sont silencieux, et le matraquage de la peur du COVID est pour eux le bienvenu. En effet il y a 23 ans ces deux mois avaient été plus chauds sur l’ensemble de notre planète, océans et terres compris, avec respectivement +0,74°C et 0,65°C selon les relevés publiés par la NOAA.


Le mois de février 2021 est même plus froid que celui de 1995 soit il y a 26 ans. Voilà de quoi relativiser le réchauffement climatique. On voit d’ailleurs qu’en dehors de la période 2015-2020 des deux El Niño successifs, ces courants chauds du Pacifiques, on observe une stabilité des températures hivernales. La montée rapide des températures se confirme bien être celle de la période de 20 ans entre 1978 et 1998 avec un bond de +0,6°C. C’est cette période qui a déclenché les prévisions les plus alarmistes comme celle de Al Gore en 2003 selon lequel le Pôle Nord n’aurait plus de glace en 2013. Depuis les ours blancs sont toujours là et leur population grandit globalement. On a même lu des prévisions de +7°C à la fin du siècle si l’on ne fait rien.


La représentation des températures justement depuis 1978 montre une évolution positive des températures apparemment jusqu’en 2021 de +0,9°C. Mais si on y regarde de plus près la montée des températures entre 1978 et 1998, celle-ci est assez régulière et a alimenté tous les modèles mathématiques avec une idée de croissance linéaire. C’est principalement ce qui a dû être contenu dans la prévision du GIEC en 2010 qui s’est finalement basée sur les températures fortement croissantes entre 1986 et 2008. Cette prévision, portée sur le graphique, donnant une date probable d’atteinte des +1,5°C en 2028, est désormais visiblement trop pessimiste et improbable. L’urgence climatique se trouve repoussée de 8 ans soit 2036 dans le rapport GIEC de 2015 sans doute influencé par le redémarrage rapide des températures au début de la période du El Niñ0. Cette prévision pouvait encore être suffisamment probable selon l‘hypothèse de ce redémarrage après le « hiatus » de 15 ans de stagnation des températures entre 1998 et 2013. Toutefois l’évolution constatée dès 2020 et depuis 14 mois ne va pas dans ce sens bien que cette période soit trop courte pour pouvoir éliminer définitivement cette prévision de 2015. Elle devient néanmoins moins probable car la vitesse de croissance des températures dans le modèle prévisionnel retenu est 2 fois plus rapide que dans la période 1978-1998 et ne tient qu’à l’activité plus ou moins forte des El Niño.

En 2018 le GIEC a présenté une révision de ses prévisions de 2015 et l’on voit encore reculer de 12 ans soit 2048 la date d’atteinte du 1,5°C, limite fixée par les COP. Le GIEC fournit dans le condensé envoyé aux chefs d’Etats le chiffre d’augmentation de la température de +0,02°C par an. On est bien loin du +0,046°C du rapport 2010. Visiblement le GIEC a été influencé par la moindre montée du carbone par rapport aux prévisions de son modèle mathématique précédent. Il a donné une part beaucoup plus grande à l’évaluation statistique sur les données de température collectées depuis 1978, date de départ du réchauffement climatique. On peut encore dire que les récents relevés de température globale n’infirment pas cette prévision du GIEC, mais on constate aussi graphiquement qu’elle reste influencée par la période du El Niño. Néanmoins en 8 ans (2010-2018) les prévisions du GIEC ont reculé officiellement de 20 ans ! Cela montre combien ses prévisions sont fragiles et combien notre connaissance climatologique est encore balbutiante.

Si en février 2021 on tient un raisonnement basé uniquement sur une évolution linéaire prévisible basée su rles températures collectées depuis 1978, on constate que la date la plus probable d’atteinte du 1,5°C est 2055, soit encore 7 ans plus tard. En 10 ans la prévision de la date fatidique reculerait de 27 ans ! L’urgence climatique en a pris un sacré coup dans l’aile ! Il en est de même sur le lien entre le carbone et la température. Tout cela est évidemment soigneusement tu et on continue à promouvoir une politique avec des centaines de milliards annuels dépensés pour le climat. Au passage on inflige des contraintes dans un climat d’angoisse sur des populations qui finissent par obéir même sans conviction devant le militantisme des tenants du réchauffement. C’est la course aux éoliennes et aux panneaux solaires, à la malédiction du diesel, du charbon et du gaz, à la promotion du tout électrique sans dire clairement que le nucléaire ne peut pas être arrêté dans cette trajectoire climatique et qu’il faut biaiser avec l’écologisme en augmentant la durée de vie des centrales nucléaires de 40 à 50 ans. Tout cela après avoir arrêté Fessenheim… en toute logique.

Ce rapide tour d’horizon de l’évolution climatique avec la mise à jour d’un graphique déjà présenté confirme la fragilité des prévisions et des affirmations péremptoires dont on assomme les peuples du monde. On est frappé par le constat que la France veut être la bonne conscience du monde en s’imposant des contraintes coûteuses alors que, grâce essentiellement à l’énergie nucléaire, condamné par l’écologisme, ne participe que pour 1% aux émissions carbone. La France se veut la championne de la liberté et des Droits de l’Homme, mais mène une dictature sanitaire liberticide et une démocratie avec un peuple bâillonné soumis au régime de la peur distillée quotidiennement. De même elle mène un combat pour le climat qui procède de l’épandage d’une angoisse climatique qui tient de plus en plus à une idéologie plutôt qu’à un pragmatisme raisonnable et prudent. Dans mon précédent article j’ai montré combien nous devrions reconnaître notre méconnaissance sur l’épidémie qui nous frappe. Aujourd’hui d’ailleurs Macron, après s’être décoré du titre de chef de guerre contre le virus, vient de reconnaître sa défaite en déclarant le virus comme le maître du temps et ponctuant sa phrase par cet aveu « malheureusement ». Il en est de même pour le climat où l’incertitude sur le futur est grande car nous ne maîtrisons toujours pas nos prévisions remises régulièrement en cause. C’est bien la preuve de notre méconnaissance en matière climatique, car nous faisons très peu d’erreurs de prévision avec les lois de la gravitation universelle pour explorer l’Univers. Nous ne connaissons donc que très imparfaitement les lois climatiques.

Quelle sera la température de la planète en 2050 et à fortiori en 2100 ? Nous n’en savons rien en fait, les prévisions à 20 ans s’avèrent déjà régulièrement fausses. Nous ne savons pas plus si la température augmentera indéfiniment jusqu’à nous brûler vifs, ou si nous connaîtrons les températures froides qui ont entraîné de grandes famines dans notre histoire. Macron fait soudain preuve d’humilité, il serait temps d’avoir cette attitude sur le climat et de cesser que de croire que nous allons le domestiquer avant d’avouer notre impuissance « malheureusement » comme lui parce que le climat est resté le maître des températures globales. Il y a dans ces deux peurs savamment distillées une volonté de dictature imposée aux esprits sur des recettes miracles où le froissement des billets de banque ou des transactions numériques est un bruit volontairement assourdi tant la distillation de la peur est lucrative.

Quand la peur étreint à ce point un pays

Sa pensée perd les repères du bon sens.

Tourneboulée par la propagande

Elle croit à n‘importe quoi

Croyant œuvrer pour

Une illusoire survie.

La dictature est là

 Parée d’écologie.

Le volet sanitaire,

A aussi à sa tête

Les puissants

Mondialistes.

Claude Trouvé

16/03/21

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