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Une élite politique sous emprise, un peuple muselé, un Etat de gardes-chiourme

 

Une élite politique sous emprise, un peuple muselé, un État de gardes-chiourme

Mes chers concitoyens voilà l’état de la France aujourd’hui lancée dans une dégringolade dans le concert des nations et dans une soumission sans limite. Les grands partis qui commencent leur campagne électorale aménagent un discours conventionnel de soumission à l’UE sous obédience américaine où l’Allemagne se taille la part du lion. Les nuances ne sont portées qu’en fonction de l’électorat visé. Aucune vision géopolitique sur la place que la France entend tenir dans le monde ne permet d’envisager un changement de cap. L’ennemi proche c’est la Russie, le plus lointain c’est la Chine à laquelle on ne cesse de se soumettre économiquement en augmentant chaque jour notre dépendance, les exploiteurs ce sont les États-Unis et l’Allemagne. La politique africaine est réduite à la défense d’un pré carré de nos intérêts en se servant de ces pays pour y maintenir nos armées.



Pendant que les faits viennent chaque jour démontrer l’inutilité des mesures sanitaires prises avec le même nombre de 2 044 décès par semaine depuis 2 mois et demi, y compris celle de la vaccination, la France sombre dans la paralysie, l’insécurité et la dépendance à des puissances étrangères. Les graphiques ci-dessus montrent une preuve visuelle de l’inutilité des mesures de confinement et de muselage (graphique de droite) par comparaison France-Suède, et de l’« inopérance » de la vaccination dans 4 pays symboliques (graphique de gauche). Ils ne sont qu’une présentation plus parlante d’une étude que j’ai effectuée sur 40 des pays les plus significatifs par leur population ou leurs actes sanitaires. Vous en trouverez la démonstration dans une publication précédente. Nous entrons dans la catégorie des nations ayant le plus mal géré l’épidémie avec une politique décousue, autoritaire et plus nuisible qu’efficace.


Dans un mois et sur les trajectoires actuelles nous aurons atteint ou dépassé le Portugal et l’Espagne en franchissant le seuil des 1650 décès/million d’habitants depuis le début de l’épidémie. Même si nous avons fait mieux que la Belgique et le Royaume-Uni pour l’instant en nombre total de décès/habitants, notre écart avec ce dernier se réduit à vue-d ’œil ! Il s’aggrave par rapport à la Suède, à la Suisse, au Danemark, à l’Irlande, aux Pays-Bas, à la Norvège, au Portugal et à l’Allemagne qui font déjà globalement bien mieux que nous. Notons au passage que la situation de l’Afrique du Sud est bonne avec son variant, et même celle du Brésil avec son autre variant est plutôt moins catastrophique que celle des États de l’Europe de l’Est (Tchéquie, Hongrie, Bulgarie, Macédoine) pour lesquels la France fait preuve du plus grand désintéressement. Elle se veut en première ligne pour l’Inde dont la situation à New Dehli est terrible, mais globalement dans encore l’une des meilleures situations mondiales de propagation de l’épidémie depuis mars 2020. Dans cette dernière semaine au 29 avril le nombre moyen de décès/jour/million d’habitants en Inde était de 10,13 pour 4,32 en France soit 2,14 fois plus élevé. Ajoutons que nous avons subi un pic fin novembre à 16 et que la Hongrie est à 20. L’inde a une mortalité très basse depuis le début de l’épidémie, et on a en partie à faire à un manque de prévision et d’organisation du pays plus que de moyens. Si l’Inde avait eu le même taux de mortalité que la France, ce n’est pas 200 000 décès qu’elle aurait le 29 avril mais 2,1 millions de décès. L’intervention de la France est géopolitique pour l’Inde et pour les pays de l’Est qui sont visiblement au banc des accusés de l’UE. La France ne fait plus jouer la solidarité européenne, mais ne cesse de s’accrocher à l’UE.


2ème puissance européenne par son PIB (3 077 M$) en 2020 tout juste devant le Royaume-Uni (2 950 M$) mais loin derrière l’Allemagne (4 474 M$), mais 9ème puissance mondiale (7ème en 1999 avant l’euro), la France n’a pas brillé durant l’année 2020 et pointe dans les 5 dernières places de l’OCDE (l’Argentine n’en fait pas partie) pour la variation de son PIB 2020/2019 à -8,23% en volume $ constants en compagnie du Mexique, de l’Italie, du Royaume-Uni, et de l’Espagne. Les perspectives économiques à +5,9% de la France sont cependant annoncées meilleures que ces derniers en 2021. Toutefois le retard pris sur la levée des contraintes sanitaires va peser lourd sur ces prévisions. Notons que par rapport à 2019 nous nous retrouverions à -2,3% vu la perte de -8,2% en 2020. La perte de PIB de la France est surtout supérieure à celle de toutes les grandes entités du monde occidental (Zone euro, UE, OCDE Europe, G7, OCDE, G20, etc.).


D’ailleurs la situation est pire sur le PIB/habitant car la France est à la 14ème place des nations européennes pour son PIB/habitant, juste devant le Royaume-Uni 15ème, l’Italie 17ème, et l’Espagne 21ème. Ce n’est pas une place enviable car en dessous de la moyenne de la Zone euro et de l’OCDE et loin derrière l’Allemagne 9ème (53 810 $) avec nos (45 494 $). La France avec l’Espagne et l’Italie sombre dans le concert mondial. Elle sombre par rapport à la Zone euro et à l’UE, mais ces dernières sombrent elles-mêmes par rapport au reste du monde. Pour notre gouverne, on note que les pays de l’UE hors zone euro s’en tirent mieux que ceux de la Zone Euro. Ni l’euro, ni l’UE ne nous sont favorables pour être en bonne santé économique. De plus cette tutelle nous enlève toutes les possibilités de reconquête dont le Royaume-Uni va se servir dès 2022 pendant que nous supplierons l’UE de nous accorder les milliards promis dans son plan de relance.

On verra dans un prochain article tous les autres décrochages dans les classements mondiaux mais c’est sur le plan de la liberté et de la démocratie que notre avenir paraît le plus sombre. Il suffit de voir notre classement dans la liberté de la presse où nous sommes mis à la 34ème place sur 180 pays classés par Reporters Sans Frontières derrière le Ghana et l’Afrique du Sud. Le fait que la grande majorité des médias soit aux mains d’un nombre très restreint d’actionnaires majoritaires ne garantit plus une équité démocratique dans l’information du public. La démonstration en a été faite pendant la dernière campagne présidentielle où un battage médiatique incessant a duré 18 mois pour porter au pouvoir le Président actuel, et a largement donné écho à la mise à l’écart de François Fillon. Tout laisse à penser que la machine médiatique va repartir de plus belle et obscurcir le jugement des citoyens avec l’absence d’une presse d’opposition de poids équivalent. En démocratie il y a des actes d’entrave à la liberté de s’informer qui peuvent prendre des formes diverses depuis l’enfermement de Julien Assange jusqu’au refus de donner accès aux médias à certains philosophes, ou certains politiques par un consensus de pression sur les journalistes par leurs propriétaires. Nul ne peut plus nier l’importance de la presse sur l’opinion publique depuis le battage médiatique de 90% des médias américains pendant la campagne de Trump et durant tout son mandat. Elle n’a certes pas abouti mais elle a recommencé pour Joe Biden en étouffant tout ce qui pouvait permettre de dénoncer une fraude électorale sans précédent. Cette fois elle a gagné… provisoirement.

Fiasco sanitaire européen et français,

Soumission à l’UE et à Big Pharma,

Mesures sanitaires inopérantes,

Etat balloté, et mensonger,

Libertés en grand recul,

Insécurité croissante,

Economie en rade,

La France s’en va

Vers le chaos !

Mon Général.

Claude Trouvé

29/04/21

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