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Juin 2025 bat tous les records de température depuis 1850 et alors ?

 

Juin 2025, record de chaleur en France, et alors est-ce vrai pour le globe ? 

Selon le dernier chiffre de la NOAA, juin 2025 se termine avec un écart de +3,50°C (au lieu de +3,3°C annoncé le 7 juillet) par rapport à la référence de 1991-2020, soit +5,15°C par rapport à 1850-1900, la période préindustrielle prise en référence par le GIEC. Juin 2025 devient la température des mois de juin la plus élevée mesurée en France depuis 1850. Je republie le graphique légèrement modifié de l’évolution des écarts mensuels depuis 1850.

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La température de juin 2025 dépasse le précédent record de 2003, qui avait lui-même battu le record de juin 1858 145 ans après ! On constate visuellement que la hausse rapide et brutale des températures naît dans la période 1978-1980. C’est à partir de ces dates et de l’historique jusqu’à nos jours, que le GIEC a choisi ces modèles dont un modèle linéaire pour ses prévisions dans le prochain quart de siècle publiée à +0,02°C/an pour le globe. J’ai montré que cette prévision tenait toujours avec les données climatiques de mai 2025 pour le globe. Mais on constate que pour la France la hausse est 4 fois plus rapide que pour le globe. Ce constat alimente une information   et récurrente en France sur le danger climatique.

D’ailleurs si on prolonge cette vitesse de hausse jusqu’en 2100, on dépasse un écart de +7°C par rapport à 1850-1900 ! On est, probablement pour des raisons purement politiques, bien en dessous, avec des prévisions climatiques officielles pour la France, tous mois confondus, à +4°C en 2100. La menace d’une hausse aussi rapide des températures est évidemment réelle si l’on s’en tient à l’historique depuis 1978. Mais la hausse du taux de carbone en France ne date pas de cette date et la température en 1978 était très proche de celle de la moyenne des températures mesurées entre 1850 et 1900. Il faut donc inclure tout l’historique depuis 1910 par exemple, date à partir de laquelle l’historique est la plus complète et essayer une nouveau modèle d’évolution des températures qui en tienne compte.

Le nouveau modèle, que je propose pour des tendances probables sur les 25 ans devant nous, est un modèle statistique linéaire et cyclique (voire polycyclique). A défaut de disposer des logiciels d’analyse en séries de Fourier, l’utilisation d’une représentation polynomiale permet de donner des tendances solides à court et indicatives à moyen terme. Ce modèle est représenté en trait épais bleu clair pour la partie historique depuis 1910 et en tirets épais bleu clair pour la tendance jusqu’en 2050 sur le graphique suivant.

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Il prend bien en compte l’historique depuis 1910, mais il propose un maximum statistique en 2041 à +1,73°C par rapport à 1991-2020, soit +3,37°C par rapport à 1850-1900. Jusqu’à cette date, il est très proche de la hausse linéaire statistique de 1978, en trait vert jusqu’en juin 2025 suivi de tirets verts jusqu’en 2041. Au-delà la tendance cyclique en bleu se sépare de l’analyse statistique linéaire en vert. En 2050 la droite statistique propose +2,31°C (+3,97°C), et le modèle cyclique seulement +1,43°C (+3,07°C). On note au passage que la hausse statistique linéaire depuis 1978, tous mois confondus, de +0,052°C/an est inférieure de plus de 30% à celle des mois de juin à +0,079°C/an, mais propose néanmoins +4,92°C (+6,56°C), si on la prolonge jusqu’en 2100. Là encore on est largement au-dessus des +4°C prévus pour 2100 en France. La droite du GIEC à +0,02°C/an représentée en tirets épais noirs ne s’applique pas pour l’instant à la France, et donnerait +1,21°C (+2,85°C) pour 2100 ! La droite statistique, sur l’ensemble de la période 1910-juin 2025 en trait épais rouge et pointillés rouge pour la tendance, qui donne +1,60°C (+3,24°C), serait la plus proche de la prévision française à +4°C en 2100. Mais l’atteinte des +4°C en 2100 suppose depuis aujourd’hui une hausse de +0,037°C/an, valeur inférieure de 40% de la hausse linéaire en vert depuis 1978 à +0,0517°C/an. Cela sent l’affirmation purement politique d’une peur insufflée mais pas trop, car on n’a pas d’explication sur la vitesse élevée de hausse des températures en France qui pousserait linéairement vers les +7°C par rapport à 1850-1900.

Je tiens à répéter que mes études se limitent à examiner les tendances jusqu’en 2050 et que l’incertitude des chiffres grandit au fur et à mesure que l’on s’éloigne dans le temps futur. Je tiens pour irresponsables les affirmations de prédictions pour 2100 à partir de l’historique 1978-2024 faites par le GIEC, surtout quand les modèles retenus n’expliquent en rien le passé avant 1978. Mon modèle hypothétique s’appuie sur un historique quasiment complet et solide de 115 ans, au lieu de 46 ans pour le GIEC. Ce nouveau modèle statistique ne peut donc être rejeté à priori. Seul l’avenir de l’après 2041 pourra le confirmer, et infirmer les prévisions françaises actuelles. Mais il faut bien réaliser que l’enjeu est cependant énorme, car non seulement le catastrophisme ambiant n’a peut-être pas lieu d’être, mais d’une part la lutte contre le carbone n’a peut-être pas à être continuée, et d’autre part le lien carbone-hausse des températures peut être remis en cause ! La transition énergétique actuelle n’est malheureusement pas soumise au doute comme l’est un nombre de plus important de scientifiques qui n’ont que très peu d’espace médiatique pour le dire. La stratégie du « zéro carbone » nous coûte entre 20 et 30 milliards par an, et nous n’avons pas besoin d’électricité supplémentaire, alors que la consommation électrique a tendance à diminuer.

Alors la France est-elle une exception dans le monde pour présenter une possibilité de maximum des températures relativement proche de 2025 ? Si oui cela fragiliserait le modèle linéaire et cyclique. Alors regardons l’Arctique qui est montré comme l’exemple visuel du réchauffement climatique, et qui sert d’illustration de la peur climatique. Al Gore disait qu’en 2013 le pôle Nord n’aurait plus ni neige, ni glace. Il a fait peur au monde entier avec l’ours dérivant sur un glaçon, et ça a marché dans l’opinion publique. Mais qu’en est-il aujourd’hui, alors que l’Arctique est toujours utilisé pour insuffler la peur climatique ?

Une image contenant texte, ligne, diagramme, TracéL’Arctique est au contraire la preuve la plus évidente de la variation linéaire et cyclique de 1910 à 2025 ! Sa courbe bleu épouse très bien les variations moyennes des températures sur cette période, et propose un maximum dès 2027, après un mois de juin 2025 relativement froid à la 14ème place des mois de juin depuis 1850. Mais la propagande de la peur climatique ne manque pas d’arguments avec une hausse en vert de +0,062°C/an, soit plus de 3 fois la hausse du GIEC pour le globe. D’ailleurs ceci est matérialisé par la droite en tirets noirs. Vu les grandes variations mensuelles de températures, de + ou – 2°C autour de la moyenne, il est facile de masquer que les températures moyennes n’évoluent presque plus depuis 8 ans ! La température atteinte étant de +3°C par rapport à 1850-1900, les glaces peuvent encore fondre. Mais la hausse est sur sa fin et on pourra ou non le constater dans très peu d’années. L’Arctique est donc la sentinelle climatique qui peut inverser complètement notre vision catastrophique du climat. La tendance bleu au-delà de 2035 est à prendre comme indicatif, mais elle sera très sensible aux dernières valeurs mensuelles qui oscillent fortement autour d’une moyenne. Néanmoins j’ai publié un maximum en 2028 à partir de l’historique jusqu’en avril 2025. La tendance se confirme pour l’instant, la date du maximum en juin se rapproche un peu.

Mais l’Arctique n’est-il pas lui-même une exception ? Si la température des océans préoccupe les océanographes et les pêcheurs, nous sommes à l’écoute des températures sur les terres du globe où nous vivons. Il est donc directement important de se préoccuper le devenir des températures des terres du globe à 25 ans devant nous. Suivent-elles celui de la France et de l’Arctique ? On ne peut plus en effet parler d’exception pour un territoire aussi vaste. Il se trouve que, contrairement à la France, la température de juin 2025 n’est qu’à la 6ème place dans les températures de juin les plus élevées, et l’écart de température tous mois confondus à la 149ème place. Signalons que le record de juin 1998 à +1,05°C n’a été battu que 14 ans plus tard, en juin 2012 à +1,16°C.

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Comme pour la France et l’Arctique, le modèle statistique linéaire et cyclique rend bien compte de l’historique depuis 1910, et, comme eux, propose un maximum à 1,22°C (+1,67°C) en 2035. Cette date est plus éloignée que celle de l’Arctique (2027), et moins éloignée que celle de la France (2041). Ces trois dates restent une tendance à court terme. Pour les terres du globe, on serait donc devant une hausse moyenne inférieure à +0,2°C à subir dans les 10 prochaines années, en plus des +1,6°C encaissés depuis 1978. La droite statistique en trait puis pointillés verts donne sensiblement le même écart de +1,8°C (1,6+0,2) en 2035 par rapport à 1978. Selon cette droite statistique de 1978-juin 2025 en vert, prolongée jusqu’en 2100, on atteindrait +4,3°C (+4,8°C) à raison de +0,036°C/an, soit 1,8 fois plus vite que la prévision globale du GIEC à +0,02°C/an. Celle-ci donnerait +2,4°C (+2,9°C) en 2100. Notons que le modèle linéaire et cyclique en bleu clair s’enroule autour de la droite statistique de 1910 à 2050 en rouge. Cette fois l’hypothèse d’une évolution linéaire et cyclique des températures prend du corps. Mon étude sur avril 2025, qui donnait un maximum en 2036 pour les terres du globe, se trouve donc confortée. Le catastrophisme devrait attendre, car la hausse des températures sur les terres ralentit, et pourrait même s’inverser dans un très proche avenir.

Il n’en est pas de même pour les océans, et pour l’ensemble du globe, comme je l’ai déjà publié dans l’étude sur mai 2025. Celle-ci est confirmée pour le globe en juin 2025 avec un maximum reporté à 2056 à +1,74°C (+1,91°C). La date se rapproche puisque l’étude sur mai 2025 avait donné un maximum en 2061 à +1,88°C (+2,04°C). Les 12 premiers jours de juillet 2025 pourraient donner une température mensuelle qui rapprocherait le maximum vers 2045. Le modèle linéaire et cyclique, appliqué au globe, est très sensible aux variations mensuelles actuelles des tempértures, car celles-ci sortent à peine du doute entre la continuation d’une hausse linéaire jusqu’en 2050, et la prépondérance naissante du modèle linéaire et cyclique. Dans les mois à venir, plus la date du maximum se rapprochera de nous, plus l’hypothèse linéaire et cyclique se validera. Le prochain article sera donc consacré aux océans et à l’ensemble du globe, car la différence est grande entre l’évolution des océans et des terres du globe.

Le scientifique est un esprit curieux

Qui ne survit que dans un constant doute.

Le Président élu s’en sert au mieux,

Le nomme certitude, et suit sa route.

Claude Trouvé

14/07/25

PS. : L'OPEP vient de publier une prévision de croissance de la croissance de la consommation de pétrole jusqu'en 2050. Heureusement la France va encore éviter 1/1000 de ce surcroît de carbone grâce aux 300 milliards prévus. Quelle générosité pour la Chine, l'Inde et les États-Unis, principaux pollueurs, avec notre argent !

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