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Le réchauffement climatique est-il naturellement réversible ?

 

Le réchauffement climatique naturellement réversible ?


C’est en pleine canicule que cet article est écrit, août est chaud en France dans cette première quinzaine. Les médias tournent à plein sur le réchauffement climatique, et la météo affiche les valeurs extrêmes en un lieu précis et une heure donnée comme des moyennes journalières d’après-midi. Chez moi le 41°C annoncé s’est traduit par 39°C pendant une heure. Il y a de la propagande climatique sous-jacente. Les "mégafeux" nous entourent, c’est du jamais vu depuis 1949, donc cela a existé il y a 76 ans alors que l’écart annuel par rapport à la température de référence était 2,5°C en dessous de celui d’aujourd’hui ! 90% des départs de feu sont d’origine humaine par inconscience ou pyromanie. Mais 500 gardes forestiers ont été réaffectés ailleurs, le nombre de canadairs est réduit à 2 utilisables, le débroussaillage mécanique est interdit dans les zones protégés, et le nombre de maisons trop proches de la végétation forestière ne cesse de croître. Le réchauffement a bon dos pour masquer la responsabilité de l’État.

Les données mondiales de juillet 2025 sont à disposition de tous et je vais me contenter de mettre à jour tout ce que j’ai écrit sur la fin probable du réchauffement climatique bien avant la fin du siècle. L’enfer et ses chaleurs, avec une possible Arche de Noé, nous est promis nous y est promis. La température qui a régné en juin, et celle que nous vivons en août, donnent libre cours à une propagande incessante dans les médias sur le réchauffement anthropique. Le mois de juillet n’a pourtant pas amené une infirmation de l’hypothèse que je défends, celle d’une variation linéaire et cyclique. Avec ses +0,82°C par rapport à la période 1991-2020, juillet 2025 se situe à la 22ème place des températures de juillet, loin derrière le record de 2006 avec +3.71°C ! Ce fut donc un mois de fraîcheur relative avant août 2025 qui pourrait approcher les +3°C. Juillet 2025 n’apporte pas de tendances amplificatrices du réchauffement climatique. C’est ce que l’on constate sur le graphique suivant.

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Ce graphique est certes surchargé, mais il contient tout ce que je peux vous dire sur la situation climatique actuelle de la France et les tendances pragmatiques sur son avenir proche. Il illustre le changement climatique. La ligne rouge trace l’évolution depuis 1910 à raison de +0,018°C/an et son prolongement en pointillés nous amène à +0,65°C en 2050 par rapport au référentiel 1991-2000, soit +2,38°C/1850-1900. Elle conduirait à +3,2°C en 2100/1850-1900. La ligne verte donne l’évolution linéaire statistique depuis 1978 à +0,052°C/an, soit 2,5 fois plus rapide que l’évolution prédictive du GIEC pour le globe à +0,02°C. L’écart de température pourrait alors atteindre +6,5°C en 2100 par rapport à 1850-2000 ! Ce serait tout-de-même +4°C par rapport à aujourd’hui ! La prévision linéaire globale du GIEC appliquée à la France ne donnerait que +2,9°C en 2100. Ces évolutions très différenciées des températures futures entre la France et le globe posent une interrogation en lles-mêmes. Sont-elles tenables dans le temps ? On peut avancer raisonnablement avancer que c’est le poids de l’évolution du reste du monde qui finira par peser sur la France.

C’est bien cette interrogation qui m’a amené à émettre l’hypothèse d’une évolution linéaire et cyclique des températures. Elle est representée par le trait bleu pour la partie 1910-juillet 2025 avec une bonne représentation du passé depuis 1910, contrairement aux modèle du GIEC, dont le modèle linéaire à +0,02°C/an, très représentatif de l’évolution du globe entre 1978 et 2025, mais pas pour la France. L’hypothèse linéaire et cyclique propose une tendance en pointillés bleu vers un maximum en 2041 à +1,66°C/1991-2020, soit +3,30°C/1850-1900. Non seulement cette date est très proche, mais elle ne prévoit qu’une augmentation de la température de +0,5°C en moyenne avant de redescendre. J’ajoute que cette tendance devient stable puisqu’à partir des températures de juin 2025, j’ai publié un maximum aussi en 2041 mais à +1,73°C/(+3,37°C). Le graphique suivant ne garde que les enseignements essentiels. La date de 1978 s’avère bien le départ du réchauffement climatique mais c(est la courbe linéaire et cyclique qui répond bien à l’évolution de climat en France depuis 1910. L’évolution des températures est très rapide depuis 1978, mais sa fin s’avère très proche selon l’hypothèse linéaire et cyclique. Celle-ci s’enroule autour de l’évolution linaire en rouge à +0,018°C/an depuis 1910. Cette valeur est très proche de la prédiction linéaire pour le globe donnée à +0,020°C/an par le GIEC.

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Cette hypothèse rend caduque toute la politique de transition énergétique française et même le lien entre l’émission anthropique de carbone et le réchauffement. En effet en 1950 la température annuelle serait inférieure à celle de 2041 avec un taux de carbone plus élevé. Je n’aurai pas le plaisir de le constater, mais les jeunes de 20 ans engagés dans le combat pour sauver la planète seront sans doute déçus comme beaucoup de jeunes de mon époque avec les conséquences de mai 1968.

L’évolution climatique du globe

L’important est de constater que la France n’est pas un cas particulier dans le monde, mais que l’hypothèse linéaire et cyclique permet de mieux expliquer l’évolution globale depuis 1910, et de prévoir bien avant la fin du siècle une inversion climatique avec un relatif refroidissement. Je l’ai montré pour le globe à partir des données climatiques de 1910 à juin 2025. Je vous présente l’évolution de cette tendance avec le mois de juillet 2025 en plus.

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Il est visible que la tendance linéaire et cyclique est moins marquée que pour la France, et que le maximum sort de la prévision à court terme en se situant en 2055 avec un écart de +1,70°C par rapport à 1901-2000, soit +1,85°C/1850-1900, la période préindustrielle de référence du GIEC. Si les +2°C/1850-200 ne seront pas atteints, les +1,5°C seront franchis vers 2040 selon la droite statistique de 1978 à juillet 2025 prolongée en pointillés, mais dès 2023 selon la tendance linéaire et cyclique. Il resterait +0,6°C à subir d’ici là par rapport à aujourd’hui selon l’évolution linéaire statistique en vert, mais seulement +0,5°C selon la tendance linéaire et cyclique. Que vaut une prévision aussi lointaine ? Sûrement autant que la prévision du GIEC, basée sur un historique beaucoup plus récent avec un modèle incapable de décrire la période 1910-1978. Cette remarque ne valide évidemment pas pour autant le modèle linéaire et cyclique mais il est utile de comparer cette nouvelle tendance en juillet 2025 à celle publiée avec les données de juin 2025. La tendance linéaire et cyclique donnait alors un maximum très proche en 2056 à +1,74°C/1901-2020, +1,89°C/1850-1900. Ce modèle bénéficie donc d’une certaine stabilité due au long historique sur lequel il s’appuie. Selon lui les +2°C ne seraient pas atteints, et le réchauffement à subir encore serait de +0,5°C en plus des +1,1°C déjà subis sans conséquences désastreuses pour la planète puisque celle-ci reverdit.

Même s’il faut noter que la prévision linéaire du GIEC à +0,02°C/an s’applique bien au réchauffement du globe depuis 1978, sa prolongation jusqu’en 2100 ne donne que +2,6°C/1850-1900, bien en dessous de la prévision à +6°C de ses modèles mathématiques, si la politique « zéro carbone » n’est pas appliquée ! Or le réchauffement réel actuel prend déjà forcément en compte le flux supplémentaire anthropique de CO2.

Les terres du globe

L’hypothèse linéaire et cyclique, appliquée au globe, ne nous donne une inversion climatique que dans une trentaine d’années. Cet espace de temps de 40 ans, pour valider l’hypothèse linéaire et cyclique, n’incite pas à changer la politique de transition énergétique actuelle. J’ai montré cependant que l’évolution climatique des terres était beaucoup plus réactive, et c’est un point fondamental pour les humains vivants essentiellement sur elles. Il convient donc de surveiller cette évolution au fil des mois et des années, parce qu’elle nous touche plus directement que celle du globe. Je vous présente la mise à jour de l’étude statistique avec l’ajout du mois de juillet 2025.

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Avec les terres ce n’est plus un maximum en 2055 pour la France, ou 2041 pour le globe, mais un maximum en 2033 pour l’ensemble des terres du globe avec +1,83°C/1901-2000 ou +2,38°C/1850-1900. La ligne rouge des +2°C/1850-1900 est déjà franchie depuis 2 ans à un rythme de +0,035°C/an, soit 1,5 fois plus vite que la prévision linéaire du GIEC pour le globe. L’effet cyclique est nettement visible autour de la ligne rouge de l’évolution moyenne depuis 1910. Cette fois nous mettons à jour une inversion de tendance climatique très proche de nous et permettant de valider ou non l’hypothèse cyclique avant 2040. D’ores et déjà le doute de l’inéluctabilité du réchauffement climatique sans intervention humaine est permis. Selon l’hypothèse cyclique la température n’augmenterait plus que de +0,1°C, en plus des +1,7°C acquis depuis 1978. Juillet 2025 marque en plus une pause dans la surchauffe depuis 1976 avec ses +1,20°C/1901-2000, soit +1,65°C/1850-1900. Ceci le place au 8ème rang des plus hauts mois de juillet derrière 2023 à +1,44°C, et à la 155ème place des écarts de température tous mois confondus derrière le record de février 2013 à 3,52°C/1901-2000 ou +2,97°C/1850-1900. On note que la date du maximum en 2033 s’est rapprochée de 2 ans depuis l’analyse de juin donnant 2035, mais que la valeur de l’écart est inchangée. On va dans le sens de la stabilité du modèle cyclique et de l’atteinte d’un maximum proche.

L’Arctique

J’ai montré dans l’article précédent que l’Arctique était la meilleure preuve de la solidité de l’hypothèse de tendance linéaire et cyclique. L4Arctique m’apparaît être la sentinelle de l’inversion de tendance climatique qui doit se prépandre progressivement sur le monde entier, si l’hypothèse est confirmée. C’est le constat fait en juin par l’étude statistique avec un maximum en 2027 à +2,61°C/1901-2000 ou +3,24°C/1850-1900, soit +0,01°C de plus qu’aujourd’hui. La température moyenne de l’Arctique n’évoluait donc plus. Le mois de juillet 2025 le confirme-t-il ?

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Juillet 2025 nous donne un écart de température de +1,37°C (+1,63°C) qui le place au 7ème rang des mois de juillet les plus chauds, mais au 272ème des écarts tous mois confondus. On peut dire que juillet 2025 en Arctique a été relativement frais et marque une pause dans le réchauffement. L’analyse statistique en apporte la preuve. Non seulement le maximum des écarts de température est confirmé, mais la valeur des écarts atteinte en juin de +2,61°C/1991-2020 repasse à un écart maximum de température de +2,57°C ! Non seulement l’Arctique offre le plus bel exemple de la visibilité de l’hypothèse linéaire et cyclique, mais l’évolution des écarts de température depuis 1910 renforce sa probabilité avec une inversion climatique toute proche d’aujourd’hui. L’Arctique est bien la sentinelle de l’inversion naturelle possible vers une baisse relative des températures. On a vu que cette inversion va de 2055 pour le globe, à 2041 pour la France, à 2033 pour les terres du globe, et à 2027 pour l’Arctique. Avec l’Arctique nous tenons dans très peu de temps la possibilité d’influencer la doxa actuelle de l’apocalypse en 2100.

Conclusion

Le mois de juillet 2025 s’est avéré un mois de confirmation de l’évolution linéaire et cyclique des écarts de température du globe et de doute sur l’inéluctabilité de la catastrophe climatique du « si on ne fait rien, c’est-à-dire si on ne fait rien de plus qu’aujourd’hui sur l’émission anthropique de CO2 ». Puisque depuis 1978 nous ne cessons d’émettre du carbone dans une proportion faiblement croissante avec une évolution linéaire des écarts d’environ +0,02°C/an, le fait de continuer sans autre action de restriction des émissions, la température du globe n’atteindrait que +2,5-2,6°C en 2100, soit +1,4 à +1,5°C par rapport à aujourd’hui. On est bien loin des +4, +5, +6°C encore largement médiatisés, et enseignés dans les écoles. La France est déjà à+2,8°C par rapport à 1850-1900, dont +2,3°C depuis 1978 et sa productivité agricole n’est pas impactée par cette hausse bau contraire. Seuls des changements de latitude de certaines cultures, à cause du réchauffement, comme la vigne, permettent de faire revenir la vigne en Bretagne.

A ces perspectives beaucoup moins anxiogènes, donc moins multiplicatrices de dépenses planétaires énormes, l’hypothèse statistique vient nous dire que l’inversion climatique naturelle est non seulement possible mais devient chaque mois un peu plus probable. Je dis bien naturelle car les évolutions des émissions anthropiques en cours dans Des articles commencent à l’historique depuis 1910 ne montrent aucun infléchissement. Pour le globe on est fondé pour l’instant de conserver la prévision linéaire du GIEC à +0,02°C/an et de la projeter jusqu’en 2100 sans se soucier de savoir si le réchauffement est d’origine naturelle ou humaine. Elle est statistiquement vérifiée de 1978 à 2025. L’atterrissage des températures du globe à +2,6°C/1850-1900 en 2100 est malheureusement concomitant avec l’écart de température sur les terres du globe en 2100 à +4,8°C par rapport à 1850-1900 soit +2,6°C au-dessus de celui d’aujourd’hui. Alors là ce n’est plus la même chose, car il s’agit des conditions de vie sur les terres où la totalité des humains vivent.

Il est donc particulièrement primordial de valider ou non l’hypothèse de changement climatique sous forme combinée linéaire et cyclique, qui met en évidence une possible inversion climatique visible rapidement localement dans le monde, elle-même s’étendant à l’ensemble des territoires du globe dans la trentaine d’années devant nous. La vie pourrait devenir problématique sur certains territoires, comme la France qui verrait sa température augmenter de +3,8°C par rapport à aujourd’hui à l’allure de la hausse linéaire actuelle depuis 1978. L’hypothèse climatique linéaire et cyclique propose au contraire une inversion climatique en 2041, et seulement une augmentation progressive de la température moyenne future de seulement +0,5°C ! Des articles commencent à sortir sur un probable refroidissement de l’Atlantique nord et même de petit âge glaciaire possible. Mon étude montre que l’on est à tournant probable du changement climatique avec une inversion naturelle possible. La prudence voudrait que l’on fasse une pause dans la transition énergétique actuelle, car elle pourrait bien être inutile et même aller à l’encontre de l’objectif visé.

L’inversion climatique naturelle pointe son nez dans l’Arctique.

Elle impose une trêve de réflexion aux experts du climat,

Enfin à ceux qui cultivent le doute scientifique

Bien étranger à ceux de la doxa d’un vaccin

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Claude Trouvé

21/08/25

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