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Halte au grille-pain climatique !


Il est nécessaire souvent de mettre le pied dans la fourmilière de désinformation dans laquelle nous baignons. Dans mes précédents articles j’ai montré les stigmates d’une descente aux enfers programmée de l’économie française mais cachée derrière des annonces de cadeaux de misère, comme les 100.000 retraités supplémentaires qui vont bénéficier d’un cadeau sur la CSG. La ficelle électorale est grosse mais la pluie de mesures d’austérité tombe comme à Gravelotte sur les aides à l’emploi, la santé, la déconnection des pensions et des allocations familiales envers l’inflation, et la réduction des fonctionnaires au mépris de la qualité dans l’Education Nationale où on finit par avouer une coupe de 2000 personnes dans le fonctionnement des établissements scolaires. Chaque jour apporte de nouvelles mesures d’austérité alors que l’on prépare la privatisation des services publiques subrepticement selon les directives de l’Union Européenne. Croyez-moi cela ne fait que commencer, car sauf rebond improbable de l’économie mondiale d’ici la fin de l’année, les nouvelles prévisions budgétaires ne seront pas tenues et celles de 2019 seront à revoir à la baisse.

Mais dans un autre domaine j’ai déjà longuement montré l’imbécilité du plan énergétique qui va nous coûter une fortune pour une électricité des énergies renouvelables dont nous n’avons pas besoin et qui ne fera pas baisser le taux de CO2, comme cela se produit en Allemagne avec l’émission d’environ 155 millions de tonnes de CO2/an de 2007 à 2016. Mais l’Allemagne est riche, ce qui n’est pas notre cas. Nos centrales nucléaires ne sont pas pointées du doigt par l’Autorité de Sûreté, garante de notre sécurité, ce sont les politiques et les écologistes qui sont à l’origine du plan d’arrêt des centrales nucléaires. Hulot s’en est fait le chantre, et a enfumé son monde par des idées généreuses sur le sauvetage tous azimuts de la planète. Beaucoup ont pleuré sur son départ, j’ai poussé un soupir de soulagement car Hulot distillait des contre-vérités, des informations pseudo-scientifiques, mais toujours dans un esprit de catastrophisme nécessitant des actions du peuple tout entier. Alors je veux revenir sur un exemple patent de contre-vérité. 

Nicolas Hulot, relayé par les grands médias, nous a chanté le catastrophisme du réchauffement climatique d’origine anthropique par nos émissions de CO2. Nous allions tous griller dans une chaleur insupportable, la montée des mers allait jeter des millions de personnes dans les colonnes de l’émigration. Je ne parle même pas de l’augmentation de la fréquence et de la durée des ouragans, typhons, tornades, etc. etc. Tout cela était jeté comme une vérité scientifique ne souffrant aucune contestation. J’ai largement montré dans des articles précédents à retrouver sur 34pourlafrance.blogspot.com ou "Voir le climat avec des oeillères" sur ce blog  que les prévisions actuelles sont issues de l’évolution des températures sur le demi-siècle précédant 1998, date à laquelle les modèles mathématiques ont été considérés comme représentatifs. Depuis cette date on prédit une augmentation des températures de 3°C à 5°C suivant l’impact que l’on veut produire sur les esprits. Evidemment la canicule longue de juillet et août était propice à une communication alarmiste, chacun pouvant éprouver dans son propre corps les effets des températures élevées. Elles venaient à point nommé pour valider la thèse Hulot. 

En réalité depuis 1998 la variation des températures n’a pas suivi les prédictions des modèles mathématiques. En particulier la température globale, terres et océans, n’a pratiquement pas évolué entre 1998 et 2013, soit une période de 16 ans. Il a fallu donner une explication, dite scientifique, et on a parlé de « hiatus ». En fait on n’a rien expliqué du tout et il a fallu trouver dans les évènements météorologiques nationaux des raisons de maintenir la peur du réchauffement. La période 2014-2017 a brusquement fait monter les températures avec un maximum en 2016. On a parlé de rattrapage et trouvé là la preuve indiscutable du réchauffement alors que la plupart des climatologues pointaient l’action connue et particulièrement importante du courant marin du Pacifique, El niño. Si je reviens sur des informations que j’ai déjà publiées, c’est que les informations sur la température globale du mois d’août viennent d’être publiées par la NOAA, organisme qui fournit les mesures pour l’ensemble des climatologues du monde. 

Je vous présente donc l’évolution lissée des températures de janvier à décembre pour un certain nombre d’années de notre siècle. L’évolution mensuelle des températures est présentée par rapport à la moyenne des températures du XXème siècle. La montée rapide des températures s’est produite à partir de 1978 où la température globale n’était supérieure que de 0,11°C par rapport à 1882, pour atteindre 0,63°C en 1998. La température a donc augmenté de 0,52°C (0,63-0,11) en 20 ans. Si l’on se projette à la fin du siècle sur une montée comparable, on trouve alors une augmentation de température de 2,65°C arrondie à 3°C par les communicants. C’est cette valeur qui est propagée dans les têtes, mais on ne fait pas remarquer que depuis 1998, cela ne fait plus qu’une prévision de 2°C. On s’empresse de dire que cela est à émission constante de carbone, d’où les prévisions catastrophiques d’augmentation à 3 et 5°C et la nécessité de la décarbonisation.  Les tenants de la liaison entre le carbone anthropique et l’élévation de température n’ont pourtant toujours pas trouvé une explication ni à la stagnation des températures pendant 30 ans de 1948 à 1978, ni à celle de 1998 à 2013. Pourtant dans ces deux périodes l’homme s’est « carbonisé » sans retenue. Notons d’ailleurs que selon la prévision dite « officielle », au 0,63°C de 1998 devrait s’ajouter 0,52°C portant l’écart à 1,15°C en 2018. Or la courbe ci-dessus donne peu de chances à ce qu’il en soit ainsi puisque même 2016 n’y est pas arrivé avec +0,95°C 

Intéressons-nous donc justement à la période récente de 1998 à 2018 en prenant cette fois comme référence l’année 1998 qui marque la fin de l’évolution rapide des températures et illustrons les écarts de température.  On retrouve l’année 2016 comme l’année la plus chaude depuis 1882, suivie de l’année 2016. On note que l’’année 2003 était plus froide que l’année 1998. Mais surtout on note que l’année 2018 s’annonce comme nettement moins chaude que les deux années précédentes et suit d’assez près l’année 2010 qui n’avait donné qu’une valeur annuelle supérieure de 0,07°C par rapport à 1998. On est donc en train de retourner vers la période de « hiatus » validant au passage l’action circonstancielle du courant El niño.


Si l’on projette la température de 2010 vers laquelle tend celle de 2018 on peut prévoir une élévation probable de 0,08°C sur une période de 20 ans, soit une augmentation de 0,33°C à la fin du siècle. Il n’y a donc aucune raison de continuer à distiller des prévisions qui ne trouvent pas confirmation sur 20 ans et de les prolonger sur 80 ans. Les modèles mathématiques de 1998 n’ont plus de valeur prédictive et on continue à enfumer les peuples par une désinformation méthodiquement axée sur des évènements météorologiques, dits anormaux ou catastrophiques, ou pris sur des périodes courtes qui n’ont pas de valeur climatologique. Dans les propos courants sur le climat on parle toujours de l’évènement dont on affirme n’avoir jamais connu cela. En réalité l’examen sur des périodes longues montrent nettement l’incertitude des prévisions et l’incapacité des modèles à rendre compte des variations de température sur un siècle et même d’affirmer le lien entre le CO2 et le réchauffement. STOP au catastrophisme sur le climat, il est urgent non de se mobiliser mais d’attendre d’y voir clair sur ce sujet. Nous risquons fort de dépenser inutilement notre argent qui va dans les poches des grandes entreprises au mieux et à l’étranger au pire avec le marché des EnRia, énergies renouvelables intermittentes et aléatoires, qui n’ont pas la possibilité de faire baisser le bilan carbone et dont les éléments producteurs sont fabriqués essentiellement à l’étranger.


La première règle en matière d’austérité 

Est la lutte contre le gaspillage.

Le maniement de la peur 

Est un outil politique

D’abrutissement 

Des citoyens !
 
Claude Trouvé 
20/09/18

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