Accéder au contenu principal

L’UE est un piège dont les peuples ne doivent pas sortir


Hollande et Sarkozy l’on dit publiquement : « Nous n’échapperons pas au Nouvel Ordre Mondial ». Ces paroles prémonitoires faisaient suite à celles prononcées par Mitterrand sur la fin de sa vie à propos des banquiers auxquels il n’avait pu résister. L’UE est un acteur majeur dans cette tentative de gouvernance mondiale drivée par toutes les puissances économiques et financières du monde occidental. L’UE doit inexorablement aller vers un fédéralisme gommant les nations et disséquant l’Europe en régions en nous ramenant au Moyen-Âge mais cette fois sous une houlette dépassant l’Europe de Charlemagne. L’Europe de la paix et du bonheur pousse progressivement ses pions vers l’anesthésie des peuples et la prise en main de la démocratie dans un monde qui ne connaît que le profit. La quasi-totalité des partis français d’opposition jouent la carte de l’UE, les plus hardis voulant en réformer les traités, les autres les amender. Tout en paraissant très respectueux des valeurs historiques françaises, Macron mène une politique monarchique qui rogne la liberté d’expression et laisse une place illusoire à la démocratie. Il n’est évidemment pas question de demander au peuple ce qu’il veut pour l’Europe par référendum.
Il est en fait le valet des banquiers où Rothschild teint une place prépondérante grâce à tous ces cercles où se font les futurs « rois » comme Bilderberg, la Trilatérale, et le CFR. Mais ce banquier de l’ombre prône cette impulsion de déni des peuples au profit d’une « élite mondiale » dont la sagesse se compte en milliards de dollars. L‘écart entre les grandes fortunes et le revenu des classes moyennes et pauvres n’a jamais été aussi grand. Le français s’insurge mais ne veut pas abandonner son rêve de l’UE de la paix et de la fraternité, et surtout son euro auquel il donne les vertus de l’or. Il donne sa sympathie aux Gilets Jaunes comme on la donne au faible devant le fort, mais il ne supporte pas que cela puisse prendre une allure de révolution et déranger sa vie. Les professions de santé, les policiers, les enseignants, les juristes, les licenciés, les petits agriculteurs, etc. manifestent chacun pour soi et finissent par courber l’échine. La loi du profit de l’UE est inexorable et Macron applique à la lettre ce pourquoi l’oligarchie financière l’a propulsé sur le devant de la scène. 
Ce n’est pas le peuple français et même pas la France qui intéresse Macron, c’est l’oligarchie
financière qui veille à que soit appliquée une politique d’austérité sur le peuple et une manne financière sur les entreprises et surtout les plus grosses multinationales pour lesquelles le champ spéculatif est largement non imposé et l’optimisation fiscale est un art à base de délocalisations et de paradis fiscaux. On voit actuellement combien on ménage les GAFA tout en les égratignant pour se donner bonne figure et tromper le peuple sur les intentions réelles de soutien aux multinationales dont la puissance financière égale celle des Etats et qui ont même obtenu que les Etats puissent être poursuivis pour des actions contraires à leur bonne santé. L’UE tisse sa toile d’hégémonie sur les peuples et impose des diktats qui font penser au communisme de l’URSS. C’est désormais l’ONU où les grandes puissances règnent en maîtres et où les puissances financières sont influentes qui permet de donner des impulsions mondiales comme la décarbonisation pour urgence climatique. Le GIEC en fait partie et a pour mission de prévoir l’ampleur du réchauffement climatique, les conséquences environnementales et humaines, et de prévoir les actions à entreprendre. Le réchauffement était déjà acté et Al-Gore en a répandu la certitude à travers le monde, avec son relais Jean Jouzel en France. 
Ce qui est plus étonnant et plus grave c’est que les peuples, et le peuple français en particulier, perdent tout esprit critique et boivent sans sourciller les romans que la propagande leur délivre. On peut y voir la perte de repères crée par l’Eglise Catholique en déclin qui appelle la croyance en un Eden menacé qu’il faut sauvegarder, et la trace du péché originel qui demande une flagellation permanente. Nous sommes coupables, et notre punition c’est de sauver la planète pour nous sauver nous-mêmes. Voilà de quoi occuper les peuples pense l’oligarchie, et une bonne occasion de faire des centaines de milliards de profit. La culpabilisation sur l’épuisement des ressources débouche naturellement sur l’explosion démographique qu’il faut juguler. C’est d’ailleurs l’objectif du Nouvel Ordre mondial de réduire la population mondiale à quelques centaines de millions d’individus gérant l’ensemble des ressources de la planète à son profitL’UE est ainsi un leurre pour les peuples mais un instrument pour l’oligarchie et si l’UE a des défauts c’est notre faute parce que nous n’allons pas assez vite vers plus d’UE. Car l’UE ne se discute plus, la cause est entendue et chacun doit œuvrer à la rendre meilleure. Ceux qui auraient l’intention d’en sortir doivent être rapidement remis dans le droit chemin. C’est le cas de la Grèce, du Portugal, et cela va être le cas de l’Italie. Le peuple britannique, contre toute attente selon les sondages, a voté le Brexit en juin 2016, mais il n’a toujours pas eu lieu. Les conservateurs en charge du gouvernement ont mis à leur tête Theresa May et l’ont chargée de mener les négociations alors qu’elle était contre cette sortie. Le Royaume-Uni s’est trouvé, comme ce fut le cas en France pour la Constitution Européenne, avec un désaccord entre son peuple et ses représentants. Theresa May a fait traîner les négociations avec l’appui de l’UE. L’attitude intransigeante de la France, et le souci de l’Allemagne de trouver des accords commerciaux favorables à son économie ont fait le reste. Le 29 mars 2019, date officielle de sortie, seul un report au 31 octobre a pu être négocié. 
Mais aux législatives les deux partis de gouvernement ont perdu les élections. Le parti UKIP de Nigel Farage a gagné et canalisé l’impatience du peuple pour la mise en œuvre du Brexit. Theresa May, désavouée, a dû partir. Le parti conservateur a proposé deux noms au vote des adhérents du parti conservateur toujours majoritaire. Boris Johnson, prônant la sortie de l’UE le 31 octobre avec ou sans accord, vient de l’emporter avec les deux tiers des voix. Il est selon les usages nommé Premier Ministre par la Reine le 24 juin. C’est un grand pas vers la mise en œuvre du Brexit car cette fois il y a accord entre la majorité du peuple et le Premier Ministre pour l’application du Brexit.
Rien n’est joué mais le vote des adhérents du parti conservateur va cette fois apporter une force supplémentaire à Boris Johnson contre les élus du parti dont une partie importante est vent de bout contre lui. Les conservateurs peuvent s’allier aux travaillistes pour le mettre en difficulté, le paralyser dans ses négociations avec l’UE et le forcer à démissionner. La France fera tout pour pourrir la négociation et tout dépendra de l’attitude de la nouvelle Chancelière allemande. Si Boris Johnson peut rester ferme, c’est alors l’UE qui sera en difficulté, car c’est elle qui a tout à perdre. Si le Brexit a lieu le 31 octobre et en plus sans accord, cela brisera le tabou de l’impossibilité pratique de sortir de l’UE. La face de l’Europe en sera profondément changée et l’éclatement de l’UE devient une possibilité plus probable en suscitant de nouveaux pays candidats. Cette date du 1er novembre sans le Royaume-Uni sera alors une date historique. D’ores et déjà la période qui s’ouvre désormais est d’une importance capitale. Les forces hégémoniques et oligarchiques de l’UE vont-elles faire plier le Royaume-Uni comme cela a été fait pour la Grèce, Chypre, le Portugal, et en cours avec l’Italie ? Le bras de fer est réellement engagé pour faire rentre Boris Johnson dans le rang ou le faire quitter le gouvernement sous une pression politique interne largement encouragée par l’UE et sa propagande. La démocratie va-t-elle enfin triompher dans une UE qui méprise les peuples et les asservit ?
Seule la volonté des peuples peut sortir un pays 
 
Du carcan gluant que le Nouvel Ordre Mondial
Serre sur les peuples européens par l’UE.
 
 .
Claude Trouvé 
24/07/19

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le scandale du traitement du COVID

Le scandale du traitement du COVID On ne peut pas scientifiquement nier que la vaccination par les vaccins ARNm contre le COVID a, non seulement été inefficace contre la contagion, mais en plus dangereuse voire mortelle. Le tableau ci-dessous représente le nombre de décès par million d'habitants et la surmortalité de la France par rapport aux autres pays. Nous avons eu une surmortalité de 110.000 décès par rapport à la politique sanitaire du Sénégal, et de 96.000 par rapport à celle de l'Inde.     Mais le graphique suivant est tout aussi parlant. Il représente le nombre de décès/million d'habitants sur l'axe vertical et le taux de vaccination en % sur l'axe horizontal. On voit sur la courbe statistique moyenne en tirets verts que le nombre de décès/million d'habitants croît exponentiellement au-delà de 60% de vaccination. Le taux de vaccination est alors le facteur principal de l'explication du nombre des décès. Le reste de la dispersion autour de ce...

Vérités et contrevérités climatiques et l’art de la désinformation

  Vérités et contrevérités climatiques et l’art de la désinformation Le GIEC lâche une information qui relance la peur climatique en agitant la perspective du franchissement du mur des +1,5°C d’écart en 2039 par rapport à la période 1850-1900 pour notre planète. Dans l’esprit de la majorité des gens qui s’intéressent aux informations climatiques, c’est un cap franchi validant toutes les prévisions alarmistes pour la fin du siècle qui sous-tendent la validation de la nécessité de toutes les actions sur la transition énergétiques. C’est le slogan du « Zéro carbone ». Dans l’esprit de notre jeunesse 2039 c’est demain. Pourtant, dans la brutalité de publication de cette information, il s’agit d’une désinformation. Pourtant dans le travail de prévision du GIEC, l’information est vraie et ceci pour deux raisons : 1.     Le GIEC, s’appuyant sur l’évolution linéaire des températures depuis 1978, a fourni aux Etats encore en 2021 une prévision d’augment...

Le chantier catastrophique de l’EPR de Flamanville

Fiasco de Flamanville et succès franco-chinois   Le chantier de l’EPR de Flamanville avec ses deux réacteurs nucléaires ne cesse de prendre du retard avec 10 ans déjà et son coût est devenu hors norme. L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) parle maintenant de 2022 et le coût va arriver à 11 milliards. Cette situation est d’autant plus scandaleuse que les 2 réacteurs EPR de 1750 MW et de même type, construits à Taishan dans la province du Guangdong dans le sud de la Chine, sont une réussite. Le premier réacteur a été couplé au réseau le 13 décembre 2018 et fonctionne très bien. Le second a démarré le 28 mai 2019 et sera prochainement couplé au réseau de distribution électrique après les vérifications d’usage. Avec ses deux réacteurs EPR de 1 750 MW chacun, la centrale nucléaire de Taishan pourra fournir au réseau électrique chinois jusqu’à 24 TWh, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 5 millions de Chinois. Pour ce faire il faut « brûler » 48 tonnes ...