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La France qui croit pouvoir tenir debout couchée


La France encore privée d’espace de liberté sur son territoire pour ces vacances de Pentecôte apprécie néanmoins la fin du confinement à résidence et celle demain de la liberté de sillonner la France. Mais déjà la joie se teinte d’anxiété pour un certain nombre d’entre nous. Les premiers visés sont les commerçants et les petites entreprises, les salariés du privé et certaines professions libérales. Si la France a réussi une dernière phase de l’épidémie mieux que la première en ce qui concerne le nombre de décès, on ne peut pas éviter de trouver que ceci s’est produit assez brusquement à partir du 17 avril, 40 jours après le dépassement du nombre de 1 décès/million d’habitants en pleine évolution croissante de la contamination. Jusque-là l’évolution du nombre de décès en France suivait très exactement celle de l’Italie. A partir du 17 avril le débat français sur l’utilisation de l’hydroxychloroquine s’emparait des médias, et devenait un sujet politique mais faisait aussi polémique dans le milieu médical. Après le 17 avril, malgré les interdits, les tergiversations du pouvoir, un nombre important de médecins hospitaliers ont de leur propre chef utilisé le protocole du Pr Raoult au nom du manque de tout autre traitement efficace validé. Il faudra bien tirer cette affaire au clair. Le gouvernement va s’emparer de cette fin d’épidémie pour faire valoir son efficacité et faire oublier qu’il est responsable de milliers de morts car tout s’est joué avant le 17 mars date de la décision du confinement à domicile généralisé sur la France entière.

La situation au 30 mai montre que l’évolution catastrophique de la Belgique ne s’infléchit toujours pas vraiment. Ce pays reste l’exemple à ne pas suivre. Le Royaume-Uni n’infléchit pas encore vraiment l’évolution du nombre de décès/million et rejoint l’Espagne qui semble se débarrasser de l’épidémie. Mais le Royaume-Uni reste très loin du mauvais résultat de la Belgique. L’Italie se dirige lentement vers la fin de l’épidémie mais dépasse désormais largement la France qui gère enfin bien le traitement sanitaire et son intervention rapide sur les nouveaux foyers de contamination. La Suède qui n’a pas confiné nous rejoint et on doit constater qu’en toute logique ce n’est pas par l’auto-immunisation que l’on diminue le nombre de décès. Mais on montre néanmoins que l’économie d’un pays a été préservée sans atteindre le mauvais résultat de la Belgique, de l’Espagne et de l’Italie qui ont confiné à résidence. Ajoutons en plus que la Suède a refusé le traitement par l’hydrochloroquine, alors que son évolution suivait celle des Pays-Bas, adversaire du confinement à résidence, jusqu’au 40ème jour après l’atteinte du 1 décès/million d’habitants. C’était pourtant le moment où de nombreux médecins européens se sont mis à utiliser ce traitement à l’hydroxycholroquine. Là encore il faudra en savoir plus. 

Les Pays-Bas deviennent un exemple de gestion intelligente de l’épidémie. En refusant un confinement trop contraignant à domicile et en privilégiant une attitude responsable de la population pour l’application de la distanciation physique, des gestes barrières classiques en période grippale, et du dépistage précoce, ce pays a préservé au mieux son économie. Si l’on peut oser ce critère d’évaluation, on pourrait dire qu’elle a optimisé le rapport coût/nombre de vies gagnées. Ce résultat est d’autant plus remarquable que sa voisine la Belgique obtient le plus mauvais résultat avec une politique de confinement à résidence ! Contrairement à ce que laisse penser l’énormité du nombre de décès, son rapport décès/million d’habitants est meilleur que celui de la France et est bien parti pour le rester. Doit-on y ajouter l’incitation de Trump à utiliser l’hydroxychloroquine malgré l’opposition d’un certain nombre de gouverneurs d’Etats 

Avec la Suisse on passe dans la liste des pays qui sont sortis de l’épidémie. Mieux qu’elle en réussite sanitaire et en fin d’épidémie, on trouve sur le graphique : Allemagne, Danemark, Autriche, Hongrie Maroc, Grèce. La fin d’épidémie semble traîner un peu au Portugal, mais son résultat apparaît comme remarquable sur le plan sanitaire avec une responsabilisation du peuple avant d’en venir à des mesures contraignantes. Il faut bien noter que ce pays a non seulement laissé l’utilisation de l’hydrochloroquine mais l’a officialisée. Là encore le résultat est d’autant plus remarquable que ce pays a 1000 km de frontière commune avec l’Espagne, dont le résultat sanitaire est le deuxième plus mauvais du monde en décès/million d’habitants. L’Allemagne a entraîné avec elle le Danemark et l’Autriche dans une gestion très précoce, avec dépistage et tri, alliée au sens du respect des ordres de ces pays germaniques mais avec des contraintes moins grandes qu’en France sur la liberté de se mouvoir. 

Si la France finit mieux la période d’épidémie qu’elle ne l’avait commencé, ce n’est pas le cas sur le plan économique où la France va encore prendre du retard par rapport à ses voisins dans un déconfinement trop long et plein d’incohérences. La note non seulement s’alourdit inutilement mais notre poids économique relatif va sensiblement diminuer dans l’UE. Avec une perte annuelle probable de PIB de 20% (dont déjà 15% avoués par le Ministre du Budget), +33% de demandeurs d’emploi de la catégorie A sur les deux mois d’avril et mars, et un endettement budgété de +20% du PIB, la France se signale déjà comme le pays ayant le plus mauvais résultat économique. Plus le prolongement du déconfinement met des contraintes sur l’économie, plus le résultat sera désastreux. Les faillites vont continuer à la plomber et à créer du chômage. Depuis le 17 mars nous sommes sur un rythme d’aggravation des demandeurs d’emploi de la catégorie A de 4,9%/semaine, et de 1%/semaine pour l’ensemble des catégories. La poursuite de ce rythme sur les 4 semaines de mai risque d’augmenter l’ensemble des demandeurs d’emploi de 10% sur le trimestre février-mars-avril, et de 54% sur la catégorie A. C’est un énorme basculement du plein emploi vers l’emploi à temps partiel avec 10% de variation du taux de chômage de plus à prévoir et ce n’est pas fini. Les faillites déjà annoncées dans le panneau ci-dessus ne sont que le premier choc du confinement à résidence généralisé.

Dans un pays où les faillites vont se multiplier, où l’on bride encore l’industrie du tourisme, de la restauration, du spectacle, ce ne sont pas les grosses entreprises qui vont sauver notre pays. Elles vont procéder à des licenciements, des mises à la retraite anticipée, et finalement délocaliser dans l’Est européen, en Chine ou au Maghreb. Notre tissu de TPE, PME et PMI, le plus impacté, est beaucoup moins dense que celui de l’Allemagne et de l’Italie et notre agriculture est fortement concurrencée. Notre industrie alimentaire commence à être pillée par des industriels étrangers. Ce sont des gains de compétitivité supérieurs à 10% qui peuvent relancer l’économie de notre pays. Cet objectif est globalement inatteignable sauf par des investissements massifs vers la robotisation là où cela est possible mais avec une aggravation du chômage. Les sirènes politiques qui pensent que les énergies renouvelables peuvent être un créneau porteur sont des politiques qui nous font regarder les miroirs aux alouettes. Ceci demande des subventions énormes et non rentables dans la production énergétique. En plus ce sont le Danemark et l’Allemagne qui dominent le marché et loin derrière la Chine qui nous tient par la barbichette avec son quasi-monopole de production des terres rares indispensables. Il va s’ajouter à cela un sérieux coup de rabot sur la PAC par l’UE. 

Macron vient de porter un coup fatal à notre économie que seule une dépréciation monétaire conséquente aurait pu apporter pour une relance véritable dans des créneaux où nous étions bien placés. Hélas ce moyen nous est interdit et l’Etat ne peut plus jouer que sur une diminution des dépenses, ce qui, en dehors de veiller à ne pas jeter l’argent par la fenêtre, n’est pas de nature à apporter un plus à l’économie française, et sur un arrosage de subventions de toutes sortes en direction des secteurs productifs, et de prises de participation dans les grosses entreprises stratégiques. Dans un climat qui a été volontairement maintenu anxiogène, il n’est pas sûr que les 60 milliards d’épargne des français aient vraiment envie de sortir dans la surconsommation. Les subventions aux véhicules électriques ne donnent pas un coup de pouce à l’économie mais une dépense supplémentaire pour l’Etat en sachant que de plus une bonne partie va aller chez des constructeurs étrangers. L’UE nous interdit de réserver les subventions aux seules entreprises françaises. En fait la solution facile, c’est la dette avec cet argument fallacieux qu’il faut s’endetter parce que les taux d’intérêt sont bas. On oublie seulement de dire que les échéances de remboursement du capital emprunté n’attendent pas et qu’elles seront remboursées par de nouveaux emprunts de plus en plus importants pour prendre en compte l’augmentation des emprunts précédents dans une spirale dite de cavalerie. On a soulagé la Grèce de cette spirale de remboursement de dette en décalant la date de remboursement de plusieurs années plus loin. Mais la Grèce est soumise aujourd’hui au remboursement des intérêts de la dette à un taux usuraire. C’est ce qui nous attend si notre solde du commerce extérieur se détériore par manque de compétitivité et disparition des entreprises exportatrices, et que la consommation ne reparte pas comme avant dans un climat anxiogène voulu et entretenu.

Rien dans les perspectives économiques et les remèdes présentés ne permet de nourrir de grands espoirs de redressement de la France au même niveau qu’avant. Si les aides de toute nature aux entreprises ne sont que provisoires, elles ne feront que sortir les plus performantes du recul accumulé par les mesures de confinement, mais beaucoup d’autres n’auront pas les reins redevenus assez solides pour résister longtemps. Après une première vague dévastatrice de faillites, d’abandons de créneaux de production, de délocalisation, on va assister à une érosion plus lente mais longue de diminution de notre appareil de production. Un grand nombre de nos agriculteurs vivent de la PAC européenne, mais celle-ci dans un contexte d’austérité du budget européen à toutes les chances de voir son montant sévèrement rogné pour faire face aux prêts ou dons aux pays impactés par l’épidémie, ou pour la priorité donnée à l’écologie par l’UE. 

Tout cela nous amène à se poser la question de l’utilité du confinement à résidence sur l’ensemble du territoire alors que des régions entières ont été épargnées et que l’on y avait les moyens d’intervenir immédiatement sur les nouveaux foyers par dépistage, tri et traitement éventuel dans des hôpitaux souvent désertés par les patients habituels. La technique de l’urgence, principe fondamental du métier de pompier, n’a pas été utilisée. Non seulement on voit que la France a obtenu l’un des 6 plus mauvais bilan de décès/million d’habitants dans le monde, l’une des plus importantes pertes de croissance, et l’une des plus fortes augmentations prévisibles de sa dette, mais cet énorme coût n’est pas récompensé par une diminution des décès sur les 4 premiers mois de 2020. Autrement dit la COVID-19 a remplacé les décès habituels de la grippe saisonnière, on a détruit l’économie à bilan nul sur le nombre de décès

L’épidémie est en phase terminale comme le montre ce graphique. Le nombre de 57 décès du 30 mai et de 31 du 31 mai signe la fin de l’épidémie. Mais nous avons attendu d’avoir 175 décès le 17 mars et 2579 hospitalisations pour décréter le confinement. Nous avons donc attendu d’avoir dépassé le seuil des 400 hospitalisations et le seuil de 2 décès/millions du 14 mars pour réagir par un confinement à résidence généralisé, alors que les foyers étaient très localisés et que les moyens étaient encore à la hauteur du dépistage et du traitement sur ces foyers. 3 jours plus tard le nombre d’hospitalisations avait doublé mais toujours en majorité ciblé sur les premiers foyers. Les moyens ont alors commencé à être insuffisants et l’économie de la France à traverser une longue période d’arrêt. Aucun transfert dans des hôpitaux et des cliniques hors de zones de contamination n’a été mis en place en urgence. Aucune mobilisation des médecins de ville n’a été coordonnée et activée pour le dépistage. On avait les moyens de tuer la contagion dans l’œuf sur les premiers foyers de contamination, nous ne l’avions plus dans ces zones une semaine plus tard avec 1500 hospitalisations supplémentaires le 24 mars dont près de 40% dans la région de Mulhouse. Devant cet afflux local à Mulhouse l’hôpital militaire de campagne de 30 lits n’a commencé à recevoir des patients que le 25 mars. Son apport a donc été minime devant l’afflux journalier qui atteignait les 400 hospitalisations journalières dans ce foyer de Mulhouse. 

« À la différence de la France, l'Allemagne n'a pas été confinée mais a pris des mesures de distanciations sociales (pas de regroupement de plus de deux personnes, fermeture de la plupart des commerces non indispensables. Ainsi, les allemands peuvent sortir librement, il n'y a pas d'attestation à remplir, il est possible de se déplacer et de sortir de son domicile autant de fois que désiré et dans la plupart des Lands, les parcs et jardins urbains sont restés accessibles (Wikipédia) » Mais l’Allemagne a pris très tôt des mesures de dépistage sur les zones contaminées même avant que les 2 premiers décès soient constatés le 9 mars. 35 000 personnes ont été testées dans la semaine du 2 mars et le 20 mars l’Allemagne pratiquait déjà 12 000 tests/jour, la France 2 500. Si l’Allemagne a très tôt testé, fermé les écoles, la plupart des magasins et interdit les voyages, ce n’est que le 22 mars que l’Allemagne a affirmé sa volonté de ne pas céder au confinement à résidence généralisé mais à demander le respect de la distanciation sociale. Sans doute cette mesure a été tardive mais elle a permis de conserver une bonne partie de l’activité économique et d’éviter les traumatismes psychiques du confinement à résidence. Grâce à l’immédiateté des tests sur les zones contaminées dès le début mars, l’Allemagne a aussi évité des milliers de décès prématurés.

Mais la France continue dans une voie de restriction des libertés données au compte-goutte, et dans l’incohérence sur de nombreuses décisions dans un déconfinement prolongé inutilement. Les mesures anxiogènes prises pour les écoles découragent les parents à envoyer leurs enfants si une nécessité financière ne les oblige pas à le faire, sans parler de la mascarade des masques. De nombreux parents ne vont donc pas retourner à leur métier avant fin juin entraînant encore un peu plus notre perte économique. L’agitation permanente de la perspective d’un rebond ne peut que paralyser notre pays. Il n’y aura pas de rebond pour deux raisons. La première est qu’il n’y a pas d’exemple historique récent qui accrédite cette hypothèse. La seconde est qu’enfin la France a la volonté et les moyens de tuer toute résurgence dans l’œuf. Mais la catastrophe économique est déjà là, le pouvoir s’y complait, et veut nous faire croire qu’il n’est pas l’auteur de celle-ci mais au contraire qu’il a évité le pire… de n’être que le 5ème pays du monde à avoir le plus mauvais nombre de décès/million d’habitants et l’un des plus mauvais résultats économiques ! En réalité La France a choisi les discours anxiogènes destinées à confiner tout un peuple de manière autoritaire, masquant la non-adéquation des moyens non précommandés, détourant l’attention sur le manque de masques pour la population dont l’efficacité est proche d’un grillage de bois pour arrêter des moustiques, en n’utilisant pas tous les moyens disponibles de dépistage dès le 13 mars, date de dépassement du 1 décès/million, sur les quelques foyers repérés, et en montant très tardivement un dépistage systématiques dans les foyers de contamination. La France termine en guenilles avec un taux de mortalité de 0,04%, et de léthalité (décès/cas testés positifs) de 19,2%, mais les deux taux sont plus de 4 fois supérieurs à ceux de l’Allemagne ! 

Après une surmortalité de milliers de malades provoquée par le confinement à résidence généralisé et un retard de traitement des premiers foyers de contagion, nous allons tout droit vers un drame économique et social inédit et dans une des pages noires de notre histoire !
 
La France qui croit pouvoir tenir debout couchée 

Se retrouve en guenilles sérieusement douchée.

L’espoir fuit quand le pouvoir nous ment, 

Et n’a pas voulu éviter nos tourments

Pour nous plonger dans la tempête 

De faillites, chômage et dettes.

Le chef dans ces instants 

S’avère incompétent.
 
Claude Trouvé 
01/06/20

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