Plus
les jours passent, plus le discours dont on nous abreuve se veut anxiogène. Le
nombre de cas positifs ne cesse de battre des records et au Cap d’Agde le virus
profite du retour à la nature de l’homme nu.
Alors le graphe du nombre
de décès par million d’habitants depuis le seuil atteint de 1 décès/habitant sur
un échantillon représentatif des pays du monde devrait nous renseigner pour
savoir si cette situation anxiogène pour l’avenir est ressentie partout. Il n’y
a à priori aucune raison que le virus ait une action différente d’un pays à l’autre,
seuls sont en cause la date d’arrivée du virus dans un espace donné, les conditions
offertes à sa propagation, et la qualité et la précocité du traitement
sanitaire qui est appliqué. Alors qu’observe-t-on sur cette représentation
spatio-temporelle des décès dus au coronavirus ?
Les différences
sur les décès constatés sont considérables entre la Corée du Sud, modèle de référence
sur la bonne gestion de l’épidémie, et la Belgique qui tient encore le record
du monde du nombre de décès/habitants avec 145 fois plus de décès que la Corée
du Sud ! Ce pays a été en plus l’un des premiers pays touchés avec un
premier cas le 22 janvier.
On
distingue nettement les pays qui sont encore dans la partie évolutive de la
première phase de l’épidémie de ceux qui on atteint une quasi-fin de celle-ci.
La fin de celle-ci est sonnée quand on affiche 0 décès plusieurs jours dans une
période d’une quinzaine de jours. Mais la bataille fait rage en France pour
savoir si l’épidémie est finie ou si un rebond est en cours et s’il faut rester
dans une contrainte de précaution imposant le masque dans des situations de
plus en plus contraignantes. La maîtrise de nombre de personnes pouvant se
rassembler, les contraintes imposées à toutes les entreprises, commerces et
établissement publics diminuent la compétitivité du pays, les droits fondamentaux
de notre Constitution, et tue des pans entiers de l’économie comme les
professions du spectacle et bien d’autres. On sait que le port du masque n’est
pas comparable à celui d’un vêtement et a des inconvénients pouvant entre
autres altérer la santé et surtout celles de personnes allergiques et ayant des
difficultés respiratoires. De toute évidence la communication gouvernementale
est incohérente et suit une direction en zig-zag. Elle ne fait pas taire, d’une façon claire et
logique, les contestations légitimes. De plus en plus de personnes ne comprennent
ni la gravité de la situation actuelle qui ne correspond pas à un nombre de décès
conséquent et en augmentation, ni la nécessité de continuer à avoir peur d’un véritable
rebond significatif ou toujours repoussé dans l’avenir. L’impression de
décisions imposées par l’autorité sans qu’un consensus existe même au sein des
sachants du monde médical, de celui des épidémiologistes et des virologues.
Il est pourtant aisé d’amener un peu de clarté pour conforter ou non l’ensemble des dispositions prises désormais sous prétexte qu’on ne dispose pas de traitement (validé) ni de vaccin et que le virus court toujours. Il faut admettre que le nombre de cas n’est pas représentatif de la contagion parce qu’il est trop corrélé au nombre de tests pratiqués et que, contrairement au début de l’après-midi le pourcentage de gens testés devant être hospitalisés est beaucoup plus faible. Cela pour deux raisons la population est plus jeune et en proportion plus asymptomatiques, et le virus semble avoir baissé de virulence. Il aurait été possible et facile de donner une preuve claire et tangible qui aurait pu permettre à chacun de comprendre en quoi la France était en passe ou non de se débarrasser du virus et de sa dangerosité ainsi que de son inquiétude du rebond.
A ce sujet le graphe présenté ici présente un classement des pays représentés plus haut en fonction de l’évolution de la gravité actuelle du virus pour la santé de leur population. Ce classement par un simple chiffre doit être évolutif chaque jour en fonction du nombre de décès journaliers. Je me permets de présenter modestement ici un tel indicateur correspondant au résultat obtenu le 24 août. Il part de l’hypothèse qu’il est assez représentatif de la situation sanitaire présente d’un pays en examinant les décès sur une période de 15 jours précédent la date d’évaluation de l’évolution sanitaire.
On calcule
pour ce faire le taux de mortalité journalière sur la moyenne des quinze jours
précédents. La période de 15 jours correspond à la durée de mise en
quarantaine et à un délai d’hospitalisation permettant de suivre suffisamment
longtemps le passage éventuel en hôpital pour garantir une tendance lourde. On
peut alors définir 5 classements croissants et allant de la disparition de la
dangerosité du virus, jusqu’à une virulence et une propagation très active.
- Pays ayant atteint depuis 15 jours au moins la deuxième phase de l’épidémie avec un très faible taux de mortalité journalière <= 0,2 décès/million d’habitants
- Pays arrivant en 2ème phase de l’épidémie et ayant ou non un léger rebond de la mortalité > 0,2 et <= 0,5 décès/million d’habitants
- Pays en évolution lente de la mortalité ou ayant des rebonds de décès encore en cours > 0,5 et <= 1 décès/million d’habitants
- Pays encore en 1ère phase de l’épidémie mais à évolution lente ou rapide mais maîtrisée >1 et <= 5 décès/million d’habitants
- Pays à évolution rapide du nombre de décès non encore maîtrisée > 5 décès/million d’habitants
Dans
la 1ère catégorie on trouve les pays suivants dans l’ordre croissant
de taux de mortalité : Corée du Sud, Danemark, Allemagne, Hongrie, Royaume-Uni, Irlande, Autriche, Suisse, Grèce,
France, Pays-Bas. Le chiffre donné pour le Royaume-Uni est donné sur 8
jours seulement car ce pays a fait juste avant une très importante correction
du nombre de décès. Dans ces 11 pays l’épidémie peut être considérée
comme terminée et aucun symptôme de rebond significatif des décès ne
se fait sentir. La propagation du virus y continue à un rythme lent et le taux
de létalité (décès/cas) y est beaucoup plus faible que dans la 1ère
phase.
Dans
la 2ème catégorie on trouve les 4 pays suivants : Italie, Portugal,
Suède, Espagne. On note que la Suède présente depuis le début de l’épidémie les
conditions les plus favorables à la propagation du virus et sans doute une
meilleure immunité collective en n’ayant recommandé que la distanciation
physique. Ces pays sont dans la phase terminale de la l’épidémie
mais doivent encore rester vigilants pour éviter tout foyer de propagation non
maîtrisé.
Dans
la 3ème catégorie ces 5 pays sont dans une première phase à évolution
lente et maitrisée de l’épidémie ou font face à un rebond significatif
demandant une phase active de traitement des foyers de contagion. On y trouve
les pays suivants : Inde, Belgique, Russie, Maroc, Andorre. Andorre est
cité pour introduire un petit pays proche de nous et lié à la France servant de
transit entre l’Espagne et nous. Ces pays doivent encore continuer la
lutte contre le virus par dépistage, tri, confinement des
contaminants et traitement hospitalier.
Dans
la 4ème catégorie se trouve des pays en pleine 1ère phase
active du virus avec des évolutions diverses soit lentes soit rapides mais continues
et maîtrisées ou en cours de l’être. Ces pays ne sont pas sortis de la propagation
active du virus et de sa virulence mais apparaissent avoir un système
sanitaire en phase de maîtrise de la situation. Ce sont les 4 pays suivants :
Iran, Etats-Unis, Mexique et Brésil.
Dans
5ème et dernière catégorie on ne trouve qu’un seul pays, le Pérou.
Ce pays présente une situation inquiétante d’évolution rapide des décès et le
système sanitaire ne semble toujours pas en mesure de maîtriser la situation. Dans
les prochains jours il va ravir à la Belgique la 1ère place du
classement mondial pour la mauvaise gestion de l’épidémie. Il serait temps que
les chercheurs et l’OMS se penchent sur ce pays se posent la question pourquoi ?
Conclusion
Ce
regard sur l’évolution de l’épidémie dans les 25 pays examinés et suivis ici
montre que d’une part on peut quantifier facilement et journellement la
situation de dangerosité dans laquelle se trouve un pays un jour donné. Pour la
France il est indubitable que cette dangerosité, tant dans le nombre moyen de
décès par jour sur une période représentative de 15 jours ou l’ampleur d’un
rebond, est inférieur à un seuil qui marque la fin de l’épidémie. C’est d’ailleurs
le cas de quatre autres pays voisins, Irlande, Royaume-Uni, Allemagne, Suisse.
Il reste l’Italie et l’Espagne mais qui ne sont pas loin d’être dans la même
situation. Ni par le niveau de décès journaliers, ni par son voisinage avec
des pays présentant un risque élevé, la France ne peut justifier le climat
anxiogène dans lequel elle maintient sa population.
Même le port obligatoire du masque n’apporte pas de vérification sur son utilité, hors exceptions dont professions de santé et impossibilité de distanciation physique prolongée. En effet les Pays-Bas, le Danemark, sont sortis de l’épidémie, et la Suède y arrive dans les jours qui viennent. On est en phase d’immunisation de la population encore non immunisée. Selon des études menées hors de l’IHU de Marseille le Pr Raoult dit début juin que 40% à 70% de la population était immunisée avant le départ de l’épidémie en France. D’ailleurs à la date du 25 août et sur les 15 jours précédents on ne déplore qu’un total de 135 morts pour 32936 cas positifs soit un taux de létalité de 0,41% alors qu’elle a été jusqu’à 15,69% le 18 mai. L’objection sur le décalage entre les cas positifs détectés et les décès tombe puisqu’on est dans cette situation depuis un mois et demi. 99,59% des cas positifs détectés aujourd’hui ne vont pas en mourir. L’important ce n’est pas le nombre de tests, ni le nombre de cas, mais le nombre de décès.
Ce
climat anxiogène est délibérément choisi par Macron en détournant la
communication sur le nombre de cas qui n’est pas représentatif ni de la
propagation du virus, ni de sa dangerosité car il mélange désormais les asymptomatiques,
les symptomatiques et les hospitalisés. Ceci a non seulement des répercussions
sur la liberté de se déplacer et de se réunir mais impose un sentiment de peur
que le port du masque rapidement préjudiciable pour la santé en soi, ne fait qu’amplifier.
Comme dit très justement le Pr Raoult : « Aujourd’hui c’est
de la peur que j’ai peur » en ciblant des comportements d’autosurveillance
et de panique collective qui rappellent de mauvais souvenirs. D’ailleurs ce
climat de peur que développe la France, en recherchant tout ce qui peut
alimenter cette peur du lendemain avec le rebond toujours possible mais qui n’arrive
pas, est pris en compte par nos pays voisins comme le Royaume-Uni et l’Allemagne
qui nous classent comme des populations à risque. Le Royaume-Uni déconseille
les voyages en France, et impose une quarantaine aux Français arrivant chez
elle. L’Allemagne déconseille les séjours en France et impose une quarantaine à
ses ressortissants lors de leur retour au pays.
Alors
on ne peut pas éviter de se poser la question du Pourquoi. De toute évidence on
a affaire à une politique répressive dont la fin est toujours repoussée devant
nous. Les consignes de verbalisation des contrevenants au port du masque ou au
non-respect de la distanciation physique va de pair avec la commande massive de
drones et l’incitation à la détection des porteurs de virus proches par une
application sur les mobiles. Macron ne peut ignorer que cette politique
autoritaire de contraintes physiques aura encore un fort impact sur notre
économie puisqu’il a renoncé au confinement à la demande du Medef. Il semble
même avoir lâché sur la vaccination obligatoire contre le virus même si on la
présente comme l’arme salvatrice qui justifierait de continuer dans la peur
avant son arrivée. Il ne reste donc que la volonté de tenir le peuple en main
dans la préparation de la prochaine élection présidentielle et de contrer tout
mouvement contestataire rassemblant une partie significative de la population.
Les régimes au faciès autoritaire ne craignent que cela. On est bien loin de la
préoccupation de la santé des français mais plus proche d’une manipulation de l’opinion
qui a d’autres objectifs que celle-ci.
Dans
ce contexte de manipulation de la peur
La France
se tire une balle dans le pied.
Non
seulement elle paie très cher
La 1ère
gestion de l’épidémie
Mais
elle l’aggrave encore.
Le
trou dans l’économie
Continue
de croître.
Le
virus s’éloigne
Nos
sous aussi !
Claude
Trouvé
26/8/20
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