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Des chiffres qui ridiculisent les décisions sanitaires

 Des chiffres qui ridiculisent les décisions sanitaires


On entend toujours le même message alarmiste dans un flot de chiffres destinés à noyer les « non-sachants » pour ne pas dire les ignorants avec force de taux de positivité, d’incidence, de clusters, d’hospitalisations, de réanimations, de cas, etc. et un chiffre parmi d’autres : le nombre de décès. Est-il encore utile de redire à tous ces sachants que ce qui exprime la dangerosité d’un virus c’est son taux de mortalité (décès/habitant) et que le reste des chiffres annoncés intéressent les virologues, les épidémiologistes pour la compréhension et la prévision, et les hospitaliers pour l’adaptation des moyens face aux arrivées des malades. Si les moyens ne sont pas suffisants ou adaptés, c’est la faute de l’Etat et non des citoyens sur lesquels on se complait à stigmatiser le manque de civisme ou plutôt d’obéissance à des directives fluctuantes, contradictoires et souvent incompréhensibles.

C’est donc à partir des décès que l’on peut juger de l’opportunité des messages et des actions gouvernementales sur le plan sanitaire. La première question que l’on peut se poser c’est : est-ce que nous sommes en face d’une épidémie plus dangereuse que celles de 2006-2007, 2014-2015 et 2017-2018 qui n’ont donné lieu à aucune action sur la vie économique, culturelle, sociale et éducative en dehors d’une campagne de vaccination ?

Nous disposons pour cela des commentaires officiels sur les épidémies précédentes. Voilà ce que disait le Réseau-sentinelles de l’INSERM, regroupant pas moins de 1 260 médecins généralistes bénévoles et volontaires répartis sur toute la France, avant l’épidémie grippale de l’hiver 2007-2008 : « le vaccin contre la grippe est disponible depuis le 28 septembre 2007, l'épidémie s'annonce “relativement forte ». « Pas moins de 4 millions de cas sont attendus pour cette saison, soit deux fois plus que l'an passé. Raison de plus pour se faire vacciner ». Selon la même source on avait observé 2,1 millions de cas l’année précédente. Pour le COVID-19 on en est à 664 891 cas en 2020 ! Pour l’hiver 2014-2015 on estime à 18 000 décès liés à la grippe et à 2,9 millions de consultations selon l’Institut national de Veille sanitaire (InVS). En 2016-2017 14 400 décès peuvent être attribués à la grippe, dont 13 100 enregistrés chez les personnes de plus de 75 ans. Les estimations de décès tournent autour de 18 300 morts pour la grippe de 2017-2018 et de 9 500 pour celle de 2018-2019. Mais les commentaires faits par l’Inserm lui-même montrent que les comptabilités des décès sont plutôt basées sur des modèles mathématiques que sur des comptages sérieux. Les décès survenant souvent plusieurs semaines après l’infection, il se peut que ces chiffres soient sous-estimés.

Il nous reste néanmoins un comptage fiable, c’est le nombre total de décès enregistré par l’INSEE et le Ministère de la Santé Publique. C’est donc avec ces données disponibles et traitées avec un simple tableur Excel que je vais analyser l’importance de l’épidémie COVID-19. Le tableau ci-dessous présente les décès totaux sur 4 périodes du 1er mars, le premier décès ayant eu lieu le 2 mars, au 2 octobre. Je ne disposais pas au moment de l’étude des informations au-delà du 21 septembre 2018 et le chiffre écrit pour la période du 22/09/18 au 02/10/18 est celui de l’année 2019, chiffre probablement un peu sous-estimé l’année 2018 ayant globalement une mortalité supérieure à 2019. Se sont ajoutés les totaux des décès COVID-19, leurs pourcentages par rapport au total des décès et leurs décès/jour. 

La première remarque porte sur les décès totaux où l’on voit que, par rapport à 2020 et pour la totalité de la période de l’épidémie COVID-19 jusqu’au 2 octobre, leur nombre était supérieur de 23 802 décès en 2018 et inférieur de 4 694 en 2019. Ces différences sont énormes au regard des chiffres annoncés sur les décès grippaux ! Les spécialistes s’accordent pour dire que les 3 causes de décès principales (cœur, poumons, cancer) ont un pourcentage relativement constant par rapport à la population, ce qui nous autorise à tenter la démarche suivante. Si l’on enlève les décès supposés attribués au virus grippal on obtient les nombres de décès pour autres causes suivants : 389 532 décès (416 832 – 18 300) en 2018, 378 836 décès (388 336 – 9 500) en 2019, et 360 875 décès (393 030 – 32 155) en 2019 sur la même période du 1er mars au 2 octobre. Si ces chiffres de décès d’un virus grippal étaient exacts, alors les décès totaux des autres causes ne seraient donc pas voisins comme cela est communément admis mais très différents. Si l’on admet que les chiffres des années précédentes étaient plutôt des estimations que des véritables comptages, ce qui ne serait plus vrai en 2020, cela revient à dire que les nombres des décès grippaux des deux années précédentes sont largement sous-estimés ou alors que les décès attribués en 2020 au COVID-19 sont largement surestimés ou les deux.

Mais que l’on estime que le nombre de décès pour autres causes soit de 389 500 selon l’estimation 2018, ou soit de 378 800 selon celle de 2019, ou encore soit de 360 900 en 2020, il apparaît clairement que les taux de mortalité affichés à cause du virus sont incompatibles entre ces trois années ! Cela voudrait dire que le nombre de décès pour d’autres causes est très variable d’une année à l’autre, ce qui est contraire à ce que l’on constate cause par cause. Alors soit on compte dans le décès du COVID-19 des décès non dus au virus comme des décès avec le virus à cause d’autres pathologies, soit on n’a pas en 2018 ou 2019 comptabilisé certains décès à cause du virus et négligé les décès liés mais survenus beaucoup plus tard. Si l’on part sur la première hypothèse et avec le nombre de 378 800 décès en 2019 pour autres causes que le virus, choix basé sur le fait que l’année semble assez normale dans l’épidémie grippale et pour les autres causes, le nombre de décès du virus grippal serait alors de 38 000 en 2018, et de 9 500 en 2019, à comparer alors à 14 200 décès en 2020. Ces chiffres sont intéressants car l’épidémie de grippe de 2017-2018 a été considérée comme très forte et longue, celle de 2019 largement en retrait, et celle du COVID-19 comme rapidement et fortement contagieuse dans sa première partie. Alors la première conclusion qui s’impose, quelle que soit le nombre de décès pour d’autres causes pris en référence, c’est que l’épidémie COVID-19 a un degré de dangerosité très inférieur à celle de 2017-2018 mais nettement plus fort que celui de 2018-2019. La seconde conclusion est que plus de la moitié des décès comptés COVID ne sont probablement pour une très grande part, en particulier chez les personnes âgées, que des décès un peu prématurés ou inévitables à très court terme.

Alors pourquoi tout cet affolement mondial et particulièrement en France devant le COVID-19 ?

Les raisons sont multiples et souvent cachées. L’origine de départ de cette épidémie en Chine n’est pas clairement identifiée et laisse un avant-goût d’incertitude sur un virus inconnu relayé depuis par des informations d’implication de Big Pharma et du mouvement mondialiste avec le partenariat de Bill Gates dans l’OMS. On peut citer la réaction vigoureuse et habituelle d’une Chine où l’autoritarisme ne laisse pas toute la place à la démocratie, où l’habitude de lutter contre les pandémies a conduit à un confinement total mais localisé à 5% de la population. Tout ceci a fait la une des médias avec l’insufflation dans les esprits européens que la Chine cachait la vérité sur le nombre de morts. On n’en parle plus maintenant que la presse occidentale a constaté que la Chine n’avait plus de morts ou presque depuis le 17 avril, date du réajustement de 1290 décès supplémentaires. La France, la Belgique, le Royaume-Uni, l’Espagne ont également procédé à des réajustements. Mais le soupçon de dangerosité cachée par la Chine avait déjà fait son œuvre.

Ces épidémies de nature virale ont déjà été largement relayées auparavant par les médias, comme la grippe H1N1, et par les autorités gouvernementales qui y trouvent un moyen électoraliste de montrer l’utilité du pouvoir au secours de ses concitoyens. La société évolue en Occident vers une peur de la mort qui la rend d’ailleurs impuissante devant une civilisation qui l’accepte. Si l’on n’espère pas encore être immortels, on veut que la mort puisse n’avoir aucune prise sur nous le plus longtemps possible. On n’accepte plus la loi de la nature qui veut que seuls survivent les plus armés pour se défendre par eux-mêmes. La science, comme l’Etat, doit nous protéger car la mort n’est pas acceptable. La difficulté c’est que la peste et le choléra restent dans l’imaginaire dans une époque où Pasteur n’était pas né et où les progrès de la science médicale étaient balbutiants. Le danger est en passe d’être toujours maximisé, et le principe de précaution en période épidémique s’applique au-delà du raisonnable sur le slogan « toute mort est insupportable » associé au « quoiqu’il en coûte ». Même l’approche du danger est devenue très anxiogène. On angoisse sur le nombre de cas où le terme « test positif » a un effet terriblement négatif sur les esprits. On ne parle plus de morts qu’anecdotiquement.

L’important c’est devenu le risque dans la propagation, l’occupation des hôpitaux, le nombre de clusters. On souhaite l’immunisation collective mais on fait tout pour y échapper en pensant que le vaccin sera la panacée. La dangerosité réelle n’est plus regardée, c’est le risque encouru qui mobilise les esprits dans une soumission et une acceptation des mesures autoritaires. Le pouvoir en joue à son gré et projette des évolutions sorties des modèles mathématiques, qui ont failli depuis le début mais choisies pour ses propres buts politiques à base d’électoralisme, de suivi du mondialisme relayé par l’UE. Même l’Institut Pasteur sert à publier des projections statistiquement les plus hasardeuses au vu de ce qui se passe en Europe. En matière de modèles mathématiques, je sais de quoi je parle pour en avoir manipulé de très nombreux.

Aujourd’hui ça va mais demain ?


Peut-être pensez-vous que la situation est néanmoins des plus préoccupantes car nous ne serions qu’au début d’une seconde vague encore plus dévastatrice que la première ? Non la première était seulement forte, je viens de le montrer mais elle s’est rapidement propagée et les mesures prises de confinement à résidence sans insister sur les précautions d’usage en période d’épidémie, d’insuffisance de gréement des hôpitaux et de tests ont placé la France parmi les plus mauvais élèves de gestion de crise. Nous sommes toujours dans ce cas en insuffisance de lits et de personnels et un simple rebond des entrées en hôpital peut localement poser des problèmes d’accueil. Le pouvoir s’en sert pour lancer des mesures contraignantes et pour faire passer l’idée que la désobéissance est en elle-même source de danger. On oublie les décès qui sont pourtant révélateurs de l’ampleur du nombre et de son sens d’évolution. Alors au vu de ce graphique ci-dessus, sommes-nous dans une phase où l’on peut objectivement dire que l’évolution est inquiétante en particulier entre le 14 septembre et le 3 octobre ? La réponse visuelle est non. C’est pourtant à partir de ces données que l’on vous montre des évolutions exponentielles de l’épidémie ! Une simple arnaque mathématique. Pour la valeur du nombre de décès les 32 décès du 3 octobre sont 45 fois inférieurs aux 1438 du 15 avril !


Pour la comparaison avec d’autres pays européens dont nos voisins les plus proches, reportez-vous à mon article précédent. Seule l’Espagne a présenté un rebond plus important que la France mais le soupçon d’évolution vers une deuxième vague a du plomb dans l’aile avec les 0 décès des 2 et 3 octobre ! Alors pourquoi ce rebond de l’épidémie en France même si cela ne va pas constituer une vraie seconde vague ? La réponse est dans la campagne effrénée de tests déclenchée en Espagne et en France, plus que dans beaucoup de pays et admise par les français sous l’effet de la peur comme je l’ai montré aussi dans mes articles précédents. Plus de tests engendre plus de cas et plus de décès recensés comme tels mais pas forcément tous à cause du virus mais certains décédés d’autres pathologies graves et avec le virus. Le Royaume-Uni, la Belgique, et le Portugal, qui multiplient les tests, sont en train de faire la même erreur que nous et auront ce rebond « programmé » de décès. Pendant ce temps la Suède, qui a fini son premier Acte fin juillet et qui n’a connu que des contraintes mineures sans confinement et sans masque, affiche 0 cas et 0 décès depuis 3 jours et 10 morts durant les 9 derniers jours. L’immunisation collective du peuple suédois continue sans douleur dans une vie normale, apaisée et acceptant un certain tribut à la mort pour une plus grande immunisation naturelle.

La politique de l’angoisse et des contraintes inutiles

Aura des conséquences plus graves que le virus.

La mainmise de la dictature médicale,

Comme de la dictature écologiste,

Pousse le principe de précaution

Bien au-delà du raisonnable

Et accélère pour la France

Le processus décadent

De notre soumission

Programmée !

Claude Trouvé

05/10/20


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