Une vaguelette provoquée qui ne devrait plus bloquer la vie normale
J’espérais
pourvoir vous informer sur plusieurs autres sujets très importants mais
l’actualité me force à réagir aux nouvelles mesures gouvernementales ciblées
sur quelques grandes villes mais qui, avec les avertissements de danger
associés, préparent une nouvelle restriction générale des libertés.
Est-on
devant une montée rapide et forte des décès comme dans la 1ère
vague ?
Pourtant
on ne cesse de multiplier les tests et de débusquer des personnes à risque
testées positives et souvent hospitalisées avec des polypathologies. Ces
personnes grossissent le nombre des décès COVID mais sont décédées souvent avec
le virus mais pas à cause du virus. Néanmoins le plateau de décès actuels situé
entre 60 et 75 décès par jour est 14 fois moins élevé que le maximum des décès
du 3 avril. Il ne s’agit en France que d’une vaguelette pour l’instant et
rien ne permet de dire qu’elle va brusquement devenir un tsunami. Il en est
de même dans tous les pays européens même si l’Espagne est à un niveau de
plateau des décès 2 fois plus élevé qu’ici en rapport à sa population. On note
aussi une vaguelette au Royaume-Uni et au Portugal. Ces trois pays ont
déclenché une campagne de tests sur des populations non différenciées comme
nous, l’Espagne étant d’ailleurs la championne des tests. L’Italie n’y consent
que depuis le 10 octobre et avait jusqu’alors un nombre de décès 4 à 5 fois
inférieur au nôtre compte-tenu des populations respectives. Le rebond est passé
inaperçu jusqu’à ce jour mais cela pourrait donc changer. L’Allemagne a
commencé à tester dès le début septembre et sur une population plus triée qu’en
France et reste à un nombre de décès 4 fois inférieur à nous compte-tenu des
populations respectives.
Que
penser des campagnes de tests indifférenciées et de grande envergure comme en
Espagne et en France ?
On
ne peut pas cacher la corrélation entre le nombre de tests et le nombre de cas
(tests positifs) et de toute évidence cela agit sur le nombre de décès pour des
raisons évoquées plus haut en particulier par l’accueil de plus en plus
important de personnes âgées à polypathologies en réanimation. D’ailleurs on
nous parle de l’augmentation taux d’incidence ou de morbidité (tests
positifs/population) comme d’un marqueur pour juger des mesures à prendre.
C’est encore une entourloupe de plus. En effet plus on teste, plus on trouve de
tests positifs, mais la population étant en nombre constant le rapport tests
positifs/population ne peut qu’augmenter et ceci par la simple augmentation des
tests pratiqués. Autrement dit c’est comme tirer la sonnette d’alarme dans un
train parce qu’on veut pouvoir descendre devant sa ferme. De même le taux de
positivité (tests positifs/tests) dépend des populations qui se présentent, et
leur composition n’est pas une constante.
Mais
la politique de tests visant le plus grand pourcentage possible de la
population n’a de sens que si le taux de décès dû à cette épidémie est élevé.
Ce n’est plus le cas dans cette phase de son développement et même on est sans
doute devant un variant (mutant avec un autre virus) du coronavirus d’origine
chinoise et italienne. D’autre part la politique de tests généralisée à
l’ensemble de la population se justifie si l’on veut contrôler une immunisation
collective en détectant les cas symptomatiques pour les soigner. Mais si l’on
développe par ailleurs une politique cherchant à s’opposer à la contagion
naturelle par le virus, on est alors en peine contradiction. Soit on refuse la
propagation de la contamination en isolant au maximum les individus des
situations de contagion et on ne teste que les personnes présentant des
symptômes ou à risques pour faire le tri dans ces malades de ceux devant être
hospitalisés, soit on laisse le virus circuler librement sans contrainte sur la
vie sociale, économique, culturelle et éducative et on teste largement pour
évaluer le taux d’immunisation et détecter les malades à hospitaliser.
La
politique de tests pratiquée par la France en y associant un confinement par le
masque et de multiples contraintes dans la vie des particuliers et des
entreprises, applique une double peine à notre pays sans que le résultat
sanitaire obtenu soit globalement meilleur que les pays ayant cessé dans cette
deuxième phase de recommander le masque et levé les contraintes économiques et
sociétales comme le font les pays du Nord de l’Europe (Suède, Norvège, Finlande
et Danemark). On remarquera que les Pays-Bas qui ne recommandent pas non plus le
port du masque, ont finalement décidé une politique intensive de tests depuis
la mi-septembre. Dès la semaine suivante le nombre des décès a montré un rebond
significatif après une période antérieure avec très peu de décès depuis le 15
juillet.
L’Espagne,
le Portugal, la France, le Royaume-Uni, la Belgique, la Hongrie, la Grèce et
même les Pays-Bas sont visuellement repérables dans un rebond significatif sur
le graphique ci-dessous et ont tous les six largement dépassé le nombre maximum
de tests/jour de la première phase épidémique terminée fin mai. On notera que
ce n’est pas le cas de la Suisse, du Danemark, de la Suède, de l’Autriche, de
l’Allemagne et de l’Italie qui ont pratiqué une politique de tests beaucoup
moins ambitieuse et plus ciblée. On notera que les Pays-Bas, qui ne
recommandent pas le masque mais pratiquent désormais une politique ambitieuse
de tests, voient croître plus vite leur nombre de décès. L’Irlande, de taille
équivalente et de résultat sanitaire identique mais qui ne pratique pas une
telle politique de tests depuis quelques semaines, ne subit pas cet
accroissement de décès. Le Danemark, sans port de masque et sans politique non
ciblée de tests, ne voit pas croître le nombre de décès. Il se dessine un
constat que l’augmentation du nombre de décès est liée au nombre de tests et
que le port ou non du masque n’y change rien. Ceci mérite d’être approfondi.
Une comparaison entre les différents pays européens montre que plus la politique de tests est ambitieuse et non ciblée plus le nombre de décès augmente. Ceci est vrai que le port du masque soit ou non recommandé et que le nombre de décès de la première phase soit élevé ou non. Les plus atteints par ce rebond des décès et pratiquant le plus fort dépistage restent dans l’ordre l’Espagne, la Belgique, la France, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et la Hongrie. A l’inverse rien de se passe ou presque en Norvège, Suède, Finlande, Danemark, Irlande, Suisse et Autriche où le dépistage reste faible jusqu’à présent. Les politiques sanitaires suivies y sont bien pour quelque chose car le virus ne connaît pas les frontières malgré les précautions prises !
Peut-on
y voir une politique délibérée d’accroissement des décès COVID-19 en
France ?
Il s’agit là de ne pas avancer cette hypothèse sans aller plus loin dans l’analyse. A partir des données du Ministère de la Santé, on peut produire le graphique ci-contre du 14 mai au 9 octobre. On distingue nettement sur le nombre de cas (tests positifs) la période s’étendant jusqu’au 15 juillet et couvrant la fin de la phase I jusqu’à fin mai et de la totalité de la phase II jusqu’au 15 juillet. On note une décroissance importante du nombre de cas/test et du nombre de décès/cas. Autrement dit la propagation de virus était en voie de ralentissement, les tests étant principalement ciblés sur les personnes symptomatiques. Par ailleurs la baisse de sa dangerosité et les progrès dans le traitement des patients expliquent certainement la baisse des décès/cas jusqu’au 14 juillet.
La période suivante se présente totalement différemment. On peut encore y voir deux sous-périodes, du 15 juillet au 15 septembre, et celle au-delà. Jusqu’au 15 septembre le taux de positivité croît régulièrement avec un nombre de tests par jour passant de 114 219 tests le 14 juillet à 455 853 tests le 15 septembre avec une accélération à partir du 22 août, soit une multiplication par 3,2 du nombre de tests. La politique de tests était non ciblée et a abouti à une surcharge des moyens humains et matériels de dépistage. L’augmentation du taux de positivité est l’indicateur de la progression de la contagion et de l’immunisation concomitante. Le taux de mortalité reste faible et de l’ordre de 0,25 décès/jour/million d’habitants. A partir du 15 septembre la politique de tests privilégie les personnels de santé, les personnes arrivant en France ou en partant, les symptomatiques et les personnes à risques. Il s’ensuit une décroissance du nombre de tests journaliers et une augmentation régulière du taux de positivité jusqu’au 3 octobre. Mais le ciblage sur une population potentiellement plus atteinte se traduit par un triplement du taux journalier de mortalité tout en restant en moyenne très inférieur à celui de la 1ère phase de l’épidémie. Du 17 mars au 31 mai celle-ci a donné 28 617 décès soit pendant 75 jours une moyenne de 382 décès/jour, alors que nous en sommes à 1 199 décès du 15 septembre au 3 octobre soit à moins de 67 décès/jour pendant 18 jours donc 5,7 fois moins de décès que dans la 1ère phase et sur une période 4 fois plus courte.
A partir du 3 octobre le nombre de tests journaliers passe de 455 853 tests à 324 044 le 9 octobre soit 40% de moins. Le ciblage du dépistage se traduit évidemment par une augmentation beaucoup plus rapide du taux de positivité mais aussi par une hausse du taux de létalité, la proportion de personnes symptomatiques et à risques étant là aussi probablement encore plus élevée grâce au ciblage plus restreint. La baisse du nombre de cas suit la baisse du nombre de tests mais dans une proportion moindre faisant grimper brutalement le taux de positivité. Alarmer par cet indicateur n’a donc pas de sens. On teste moins mais on vise mieux les cas positifs par le dépistage ciblé. Sur un graphique représentant les décès/cas et les décès/test on note que le nombre de décès décroit moins vite que le nombre de décès/test décroit plus de 2 fois moins vite que le nombre de décès/cas. Nous sommes entrés dans une phase de ciblage plus strict du dépistage entraînant un nombre plus faible de tests journaliers, une positivité en conséquence plus élevée, mais finalement un taux de mortalité peu en régression. On perçoit donc bien un changement récent de politique de dépistage et en même temps la déconnection avec le nombre de décès puisque du 3 au 9 octobre la moyenne de 64 décès/jour n’est pas très différente de la période précédente du 15 septembre au 3 octobre.
Mais
depuis la fin de la première phase du virus a-t-on réellement une surmortalité ?
Compte-tenu qu’il est souvent difficile de faire la part des décès dus au COVID-19 et ceux avec le COVID-19, on peut valablement se poser la question de savoir si depuis le 1er juin on a réellement une surmortalité. Le tableau ci-contre montre qu’il n’en est rien si l’on tient compte du vieillissement de la population (+0,53% en 2019 et +0,52% en 2020) et de l’augmentation de population selon l’INSEE (+0,14% en 2019 et +0,13% en 2020). Ces deux constats donnent une augmentation probable des décès de +0,67% en 2019 et +0,65% en 2020. Or on observe selon les données du Ministère de la Santé publique que l’augmentation réelle des décès dans la période du 1er juin au 21 septembre est +0,68% en 2019 et de +0,70% en 2020. Compte-tenu que la variation de l’âge moyen de la population est un indicateur approximatif du risque de décès, on peut affirmer que depuis le 1er juin il n’y a pas d’augmentation de la mortalité globale en 2019 et 2020.
A ce
stade d’analyse on peut noter les points suivants :
Une dépendance forte entre d’une part le nombre de tests/jour, son
ciblage plus ou moins restreint potentiellement sur les personnes les plus à
risque et symptomatiques, et d’autre part le nombre de décès/jour.
Une probabilité non négligeable de transferts de décès avec le
virus dans la catégorie des décès dus au virus… les exemples se
multiplient, et cela d’autant plus que l’on dépiste et que les personnes âgées
et à polypathologies sont les plus nombreuses en réanimation. On peut même
constater que depuis le 1er juin jusqu’au 21 septembre il n’y a eu
aucune surmortalité.
Une tendance à dépister un pourcentage de plus en plus faible de cas de
personnes asymptomatiques mais encore trop timide.
Une certaine constance du nombre de décès/jour lorsque l’on pratique une
politique forte de dépistage non ciblée ou une moins forte mais ciblée
Tout
ceci amène à penser que :
La vaguelette que subit la France est le fait d’une politique de tests à
grande échelle et sans commune mesure avec celle pratiquée pendant la 1ère
phase d’attaque du virus jusqu’à fin mai. La comparaison que l’on peut faire
avec les autres pays européens permet de conforter mon analyse sur notre pays.
On peut donc dire que la vaguelette de décès est dans une certaine
mesure volontairement provoquée qui ne se répercute très probablement pas sur
une surmortalité toutes causes confondues par rapport à 2018 et 2019.
Les messages anxiogènes sur les cas ne sont pas représentatifs de la
dangerosité d’une seconde attaque du virus, pas plus que le nombre de décès
désormais. On est devant une arnaque de la peur.
Aucun signe d’évolution réelle de cette vaguelette ne peut être mis en
évidence car d’une part les pays ne pratiquant pas une politique forte de
dépistage ne subissent pas une telle évolution des décès et des cas, et d’autre
par la surmortalité depuis juin n’est pas prouvée.
La politique de diminution des tests et de meilleur ciblage commencée le
3 octobre va dans le bon sens mais il faut poursuivre beaucoup plus loin pour
en terminer avec la peur de cette épidémie. Nous sommes arrivés au stade où
le pari de l’immunisation collective naturelle devrait être engagé comme
nous le montre les pays du nord, et dans une moindre mesure l’Allemagne et l’Italie
jusqu’au 9 octobre.
En
conclusion :
Les
messages anxiogènes et les contraintes imposées au
pays dans tous les domaines conduisant à la rupture sociétale, à des décès
supplémentaires pour non-soins, à des suicides pour cause de désespérance
devant des situations ingérables, à des troubles psychiques graves et à la
continuation de l’effondrement économique, culturel et éducatif, ne peuvent
plus trouver d’arguments valables.
La
psychose entretenue du « il faut vivre avec virus » n’a pas de
raison d’être car nous vivons en permanence avec des
milliards de virus et celui-ci ne montre plus une dangerosité inacceptable. Le
but recherché n’est plus la santé du peuple mais sa mise sous muselière et sous
soumission par peur inoculée. Nos dirigeants ne jouent plus pour le peuple
français mais pour des empires de l’argent et de la compromission. Peu leur
importe que la pauvreté gangrène bientôt le pays, il leur importe seulement que
le peuple obéisse et renonce de plus en plus à ses libertés fondamentales. A
cause de l’inoculation permanente de la peur, la tristesse, le repli sur soi,
l’évitement social, le désintérêt croissant pour le pouvoir et la démocratie,
le découragement, et la neurasthénie font leur œuvre destructrice dans un
peuple déboussolé. L’heure des comptes à rendre doit sonner pour Macron, passons
de la peur à la colère, il faut réagir vite sinon…
Le
peuple français va oublier son passé prestigieux,
Vendre
son âme aux puissances de l’argent,
Remettre
ses forces vives et son destin,
Entre
les mains d’un pays voisin,
Accepter
de vivre sans espoir,
Cultiver
la peur de mourir,
Et
se laisser museler
Pour
vivre encore
De
mort lente !
Claude
Trouvé
14/09/20
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