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Les bonnes questions à poser au Ministre de la Santé

Les débats dans les médias tournent toujours sur les conséquences de l’épidémie en cours mais jamais sur la stratégie sous-jacente à toutes les actions choisies par le pouvoir. Celles-ci dépendent d’abord de l’objectif à atteindre mais ce dernier a son fondement dans la vision civilisationnelle ressentie ou imposée au peuple. Le débat qui s’instaure entre le sauvetage des vies et celui de l’économie n’est que la traduction de la question de fond : « Quel est aujourd’hui notre rapport à la mort ? ». Depuis le fond des âges les peuples de la terre ont apporté une réponse parfois très différente d’un peuple à l’autre et d’une époque à l’autre.

De toute évidence ce rapport a changé en France depuis la fin de la seconde guerre mondiale et la peur de la mort a pris une ampleur considérable en particulier chez les personnes de culture catholique. La perte de spiritualité dans un monde consumériste et la montée de l’individualisme deviennent d’ailleurs une raison d’augmentation du clivage entre la civilisation musulmane et la nôtre. Le djihadisme est l’exemple frappant de la mort acceptée, le confinement et le masque sont ceux de la mort refusée. Ces dernières pratiques n’ont d’ailleurs pas évolué depuis le Moyen-Age pour les grandes épidémies comme la peste et le choléra.

Le choix du pouvoir a répondu à notre évolution civilisationnelle d’où le « Quoi qu’il en coûte ». Ce choix a entraîné la décision de confinement généralisé et à résidence, puis le port du masque sans qu’aucune certitude de leur efficacité n’ait été sérieusement acquise pour toute une population. Au contraire dans une population ancienne beaucoup moins nombreuse on a constaté des hécatombes de millions de morts malgré ces pratiques. Alors qu’une deuxième vague épidémique atteint un certain nombre de pays particulièrement européens, il aurait été utile de faire un bilan de la première vague épidémique pour mieux se préparer à une éventuelle attaque dont on sait qu’il s’agit désormais d’un variant du coronavirus initial. Le variant étant d’ailleurs une recombinaison du génome avec d’autres virus, il serait peut-être temps de changer le nom du coronavirus actuel, cela aiderait à mieux comprendre le pourquoi de cette deuxième vague. A passage on constaterait que l’espoir mis dans le vaccin nourrit surtout la Bourse mais que son efficacité ne pourra pas être garantie dans l’avenir puisque le génome du prochain virus est loin d’être facilement prévisible. On n’avait pas prévu celui de la deuxième vague. De plus les vaccins actuellement en phase 3 permettent seulement de diminuer provisoirement le risque mais ne fabriquent pas des anticorps.

Monsieur le Ministre qu’est-ce qui prouve l’efficacité du confinement ?

On va prendre deux pays ayant appliqué depuis le début de l’épidémie soit le confinement dans le cas de l’Argentine, soit le non-confinement dans le cas de la Suède.

Depuis le début de l’épidémie et jusqu’au 13 novembre

Argentine : 782 décès/million d’habitants avec confinement

Suède        : 605 décès/million d’habitants sans confinement

En pratiquant le confinement généralisé depuis 8 mois l’Argentine a 30% de décès en plus que la Suède. Le résultat sanitaire est mauvais et l’efficacité du confinement non prouvée.


Mais prenons le cas de notre pays qui a pratiqué le confinement dans la première phase de l’épidémie et recommence à le faire lors de cette deuxième vague. On constate le 17 novembre que nous avons désormais dépassé la Suède en nombre de décès/habitant depuis le début de l’épidémie. Le gain acquis lors de la première partie de l’épidémie a été perdu dans cette deuxième vague actuelle. De plus la vitesse d’évolution des décès y est plus rapide en France qu’en Suède. La différence énorme entre notre pays et la Suède tient aux aspects économique, culturel, éducatif, psychologique et sociologique. Les Suédois ont vécu presque normalement avec les précautions d’une période grippale normale, les Français dans la peur et dans la perte de liberté.

Mais ce graphique montre aussi que le confinement en sens large peut être efficace avec le cas de l’Allemagne et du Danemark. Le cas du Danemark est significatif avec une faible mortalité. La fermeture immédiate des frontières, l’isolement des personnes présentant des risques de contamination, l’aide de tri des médecins libéraux, les consignes de respect des gestes barrières ont eu un effet positif sur la contagion dans ces deux pays. La rapidité d’action a été déterminante pour les pays qui n’ont pas misé sur un confinement strict et généralisé, dont on voit déjà les effets sanitaires déplorables, comme l’ont réussi la Finlande, l’Allemagne et le Danemark contrairement à la France. Le confinement généralisé utilisé massivement par la France se révèle conduire à un résultat inverse de celui visé alors que l’utilisation précoce de façon ciblée dans l’espace et dans le temps a réussi à ces trois pays et à d’autres. On note d’ailleurs que dans la période actuelle, le durcissement des mesures sanitaires ne réussit pas à l’Allemagne qui voit une évolution rapide de ses décès même si elle reste très inférieure à la France actuellement.

Quelles preuves de l’efficacité du port du masque ?

Il y a très peu d’études sérieuses sur l’efficacité du masque et en particulier peu d’études de comparaison entre des populations suffisamment nombreuses masquées ou non devant la même épidémie. Les études publiées portent essentiellement sur le pouvoir physique d’arrêt des particules salivaires ou non, ce qui n’est pas la même chose. Toutefois nous avons six pays européens qui dans cette deuxième phase de la maladie ne recommandent pas le port du masque sauf pour les soignants soumis à de longs temps dans une position proche des visages de personnes infectées. Les résultats observés sur la semaine du 11 au 17 novembre dans ces six pays comparés à ceux de la France et de cinq autres pays voisins sont particulièrement significatifs. Il s’agit du nombre de décès observés ramenés à un million d’habitants pour tenir compte des différences de population. On voit que la supériorité du masque est non seulement loin d’être prouvée mais paraît avoir le résultat inverse avec 5,4 fois plus de décès dans les pays avec port de masques que dans ceux sans masque dans la semaine du 10 au 16 novembre. On sait par exemple que le masque est rapidement un nid à microbes et l’on sait par ailleurs que l’on ne meurt pas du COVID mais des infections microbiennes auxquelles il ouvre la porte par l’affaiblissement des défenses immunitaires qu’il provoque. Mais je laisse aux spécialistes le soin de trouver des explications scientifiquement plausibles.

La comparaison entre les pays européens portant le masque et les autres ne valide pas l’efficacité du port généralisé du masque et semble produire l’effet inverse sur le nombre de décès.

La stratégie sanitaire choisie en France est-elle globalement performante ?


La France reste dans le groupe de tête des pays ayant le plus de décès par rapport à sa population comme le montre le graphique ci-dessous de l’évolution pour un certain nombre de pays représentatifs de la gestion sanitaire sur l’ensemble de l’épidémie. L’origine des courbes d’évolution du nombre de décès/million d’habitants a son origine le jour de l’atteinte du 1er décès/million d’habitants. Ceci permet d’éviter de superposer des courbes avec des dates de départ du 1er décès très différentes dans l’apparition de l’épidémie. La Belgique s’avère le pays le plus touché du monde devançant largement le Pérou en phase en phase de décélération, l’Espagne et le Royaume-Uni. La France se rapproche rapidement de l’Italie à partir de sa 5ème place dans les pays européens si l’on excepte Andorre. Elle a nettement dépassé la Suède avec un écart qui risque de s’aggraver dans les semaines qui viennent et rejoint l’Italie avec un retard d’une dizaine de jours correspondant en gros à celui de la date de début d’épidémie. Ce point semble montrer que l’immunisation a été plus forte en Italie et que celle de la France la rattrape avec une létalité supérieure depuis 5 mois.

La stratégie sanitaire choisie en France pour la deuxième phase est-elle performante ?


Rien ne vaut un graphique pour faire un constat d’efficacité par rapport à d’autres pays européens. Celui-ci présente les décès journaliers/million d’habitants lissés sur une semaine glissante pour atténuer les brusques variations journalières. Si on peut se glorifier d’une politique sanitaire deux fois plus efficace que celle de la Belgique, on doit considérer que d’après les chiffres publiés du 17 novembre avec 10,3 nous faisons 2/3 plus mal que le Royaume-Uni, 2,5 fois plus mal que les Pays-Bas, 4,4 fois plus mal que la Suède et l’Allemagne, 21 fois plus mal que le Danemark, 50 fois plus mal que la Finlande. Notons que les pays représentés en trait plein n’exigent pas le port du masque en dehors des professions de santé. Ne sont pas représentés ici l’Espagne dont le nombre dans la semaine du 11 au 17 novembre affiche 7,2 décès journaliers/million d’habitants soit 43% de mieux que nous, l’Italie avec 9,8 soit un nombre légèrement inférieur à la France, l’Irlande dont la stratégie sanitaire s’avère particulièrement efficace avec 0,9 décès journaliers/million d’habitants, et les pays européens les moins touchés comme la Finlande, la Norvège et le Danemark avec respectivement 0,2, 0,3, 0,5 décès journaliers/million d’habitants.


La stratégie sanitaire pratiquée par la France dans cette deuxième vague est l’une des plus mauvaises en Europe. Mais c’est aussi l’une des plus mauvaises stratégies économiques sur les 3 premiers trimestres de l’année 2020 avec une perte de croissance de -9,65% par rapport aux trois premiers trimestres 2019. Non seulement la France s’affiche dans les trois plus importantes pertes de croissance mais elle fait moins bien que l’ensemble de la Zone euro et que l’ensemble de l’UE selon les derniers chiffres fournis par Eurostat. Il y a peu de chances que le quatrième trimestre de confinement améliore significativement le PIB annuel.

Le constat est évident la France fait partie du groupe de tête des 6 pays européens ayant le plus mal géré cette pandémie qui a épargné aussi l’extrême Orient mais aussi l’Afrique.

Monsieur le Ministre pourquoi la France, la Belgique, l’Italie, l’Espagne, le Royaume-Uni qui ont suivi des politiques sanitaires identiques ont-ils de si mauvais résultats sanitaires et économiques comparés à l’Irlande et à l’Allemagne ?

Les campagnes de tests poussées à l’extrême des possibilités de prélèvements et d’analyses n’ont-elles pas eu un effet néfaste sur le nombre de décès ? Curieusement la baisse de leur nombre a entraîné depuis le 7 novembre une baisse normale des tests positifs et 8 jours plus tard une baisse des décès. J’ai montré dans un article précédent la corrélation entre les tests, les tests positifs et les décès. Tester les personnes à risques et celles présentant des symptômes après filtrage des médecins libéraux est une évidence mais saturer les moyens sanitaires par un afflux massif de personnes à tester est-il raisonnable ? N’est-ce pas finalement anxiogène et nuisible à la qualité des soins ?

Monsieur le Ministre, dire que désormais nous contrôlons le virus est une rodomontade avec les 1219 décès le 17 novembre proche du maximum de la première vague à 1439, et avec ce même jour les recrudescences de décès en Italie, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Suisse, au Portugal, pays pratiquant un reconfinement. Votre politique de confinement et de port de masque n’a pas prouvé son efficacité et le virus disparaît aussi bien en Finlande et au Danemark qui n’ont pas opté pour cette politique sanitaire. L’épidémie est sous contrôle dites-vous ? On ne contrôle pas un virus, on soigne au mieux les personnes atteintes en créant le moins possible de dommages collatéraux, sanitaires, économiques, éducatifs, culturels, sociétaux et psychologiques.

Monsieur le Ministre, mettre un couvercle sur la vie de la population française, dans l’attente d’un vaccin basé sur une nouvelle technique d’action sur l’ARN, donnant pour l’instant une protection dont on ignore la durée, avec un coronavirus qui a déjà donné des mutants ou des variants, devant chaque année se réadapter avec une prévision incertaine sur un nouveau mutant ou variant pour être efficace, relève d’une manipulation irresponsable. Bloquer un traitement dont les résultats sont prouvés tant sur son efficacité que sur son innocuité dans l’un des plus grands IHU de France et utilisé dans une grande partie du monde est cette fois un acte criminel. Ce médicament contre le paludisme est utilisé et en vente libre en Afrique où on nous annonçait 500 millions de morts n’a provoqué dans ce continent que 47 000 décès soit 3 000 de plus le 14 novembre pour 1,3 milliards d’individus. Ceci représente un taux de mortalité en Afrique de 0,0036% pour 0,0660% en France, soit un taux de mortalité 18 fois plus élevé en France qu’en Afrique. Cela ne vous interpelle pas Monsieur le Ministre de la Santé vous qui avez interdit l’utilisation de ce médicament pour traiter les malades du COVID-19 ?

Monsieur le Ministre, si vous estimez que la France a bien géré la pandémie sur le plan sanitaire, dites-nous pourquoi le 17 novembre nous constatons que depuis le début de l’épidémie et par rapport à sa population la France a un nombre de décès :

  • ·        13% supérieur à la Suède qui n’a pas confiné ni recommandé le masque
  • ·        37% supérieur aux Pays-Bas qui ne recommandent pas le masque
  • ·        68% supérieur à l’Irlande
  • ·        2 fois plus élevé que le Portugal
  • ·        3,1 fois plus élevé que l’Autriche
  • ·        4,4 fois plus élevé que l’Allemagne
  • ·        5,2 fois plus élevé que le Danemark qui ne recommande pas le masque
  • ·        6,2 fois plus élevé que la Biélorussie qui ne recommande pas le masque
  • ·        10,3 fois plus élevé que la Finlande qui ne recommande pas le masqu
  • ·        12,3 fois plus élevé que la Norvège qui ne recommande pas le masque
  • ·        72 fois plus élevé que la Corée du Sud

Monsieur le Ministre, si vous estimez que vous gérez bien la deuxième vague épidémique, dites-nous pourquoi depuis le 30 octobre où sous avez institué le couvre-feu le 23 octobre nous constatons le 17 novembre, puis et un confinement généralisé le 30 octobre, que par rapport à sa population la France a un nombre de décès de :

  • ·        11% supérieur à l’Italie
  • ·        20% supérieur à l’Espagne
  • ·        41% supérieur au Portugal
  • ·        52 % supérieur au Royaume-Uni
  • ·        53% supérieur à l’Autriche
  • ·        99% supérieur aux Pays-Bas
  • ·       2,5 fois supérieur aux États-Unis
  • ·       2,6 fois supérieur à la Grèce
  • ·       4,5 fois supérieur à l’Allemagne
  • ·       5,3 fois supérieur à la Suède qui ne confine pas et ne recommande pas le masque
  • ·        8,4 fois supérieur à l’Irlande
  • ·        17,1 fois supérieur à la Biélorussie qui ne recommande pas le masque
  • ·        17,7 fois supérieur au Danemark qui ne confine pas et ne recommande pas le masque
  • ·        49,6 fois supérieur à la Norvège qui ne confine pas et ne recommande pas le masque
  • ·        63,4 fois supérieur à la Finlande qui ne confine pas et ne recommande pas le masque
  • ·        226 fois supérieur à la Corée du Sud qui vit presque normalement

Monsieur le Ministre si vous êtes satisfait de votre gestion sanitaire de la deuxième vague épidémique, et que pour preuve nous avancez le constat « d’un léger mieux » dû à votre politique, pourquoi le 17 novembre nous constatons :

  • ·        298 décès le 23 octobre avant le couvre-feu
  • ·        255 décès le 30 octobre avant le confinement
  • ·        416 décès le 2 novembre
  • ·        426 décès le 3 novembre
  • ·        304 décès le 7 novembre avec un maximum de tests positifs de 86 852
  • ·        466 décès le 10 novembre
  • ·        425 décès le 12 novembre
  • ·        426 décès le 16 novembre
  • ·        1219 décès le 17 novembre

Après 24 jours de mesures sanitaires coercitives nous nous retrouvons devant des chiffres en augmentation jusqu’au 2 novembre et les mêmes deux semaines après suivis d’un pic proche du maximum atteint début avril dans la première phase de l’épidémie.

Monsieur le Ministre, depuis le 1er septembre votre gestion sanitaire est déplorable

 

Compte-tenu des comparaisons défavorables depuis le 17 mars avec des pays voisins dont l’Allemagne et l’Irlande, faut-il encore vous montrer que la France n’a pas brillé depuis le 1er septembre, date de début de cette deuxième phase épidémique. Vous contenterez-vous de dire que vous avez fait mieux que la Belgique, qui bat le record du monde de mauvaise gestion, que la Hongrie qui a néanmoins sur l’ensemble de la pandémie deux fois moins de décès que nous, et que l’Espagne ? Quelles excuses avez-vous pour expliquer que vos mesures sont moins efficaces que celles de l’Italie et du Royaume-Uni dans cette deuxième vague ? Pourquoi depuis le 1er septembre faisons-nous 5 fois moins bien que l’Irlande et l’Allemagne ? Pourquoi les pays où le masque n’est pas recommandé font entre 5 et 40 fois mieux que nous ?

 

Monsieur le Ministre votre gestion est celle d’un incompétent

Ou d’un gourou mal intentionné œuvrant pour une cause

Qui n’est visiblement pas celle de notre santé.

Vous devrez en répondre un jour ou l’autre !

Claude Trouvé

17/11/20

Commentaires

  1. Un argumentaire précis, qui met en évidence une gestion au doigt mouillé calamiteuse. quand des incompétents
    politiques se prennent pour des scientifiques , voici le résultat.

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