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Une politique sanitaire digne de celles du Moyen-Âge et suicidaire

Une politique sanitaire digne de celles du Moyen-Âge et suicidaire

On nous impose une stratégie de lutte contre l’épidémie dont la brutalité est comparable à celle d’une époque où les moyens de lutte contre les épidémies étaient le reflet d’une méconnaissance totale des réactions immunitaires du corps humain. Elle faisait confiance au bon sens et basée sur un précepte qui pouvait s’énoncer sous la forme « Aux grands maux, les grands moyens ».


Les mesures de confinement sont variables d’un pays à l’autre mais il y a les pays qui se basent essentiellement sur le confinement (masque et à résidence) et ceux qui pensent que c’est un moyen ultime à n’utiliser que précocement pour une durée limitée pour permettre la mise en place des moyens sanitaires adaptés. Le pays ayant mené une politique essentiellement basée sur l’immunité collective est la Suède.

 


Les Pays-Bas n’ont pris des mesures restrictives que depuis le 1er décembre et les ont renforcées depuis le 15 décembre jusqu’au 19 janvier avec la fermeture des commerces non essentiels, musées, écoles, restaurants, port du masque obligatoire dans les lieux publics clos mais pratique du sport autorisée et hôtels ouverts sans restauration.

L’Irlande, qui avait confiné la population dès le 22 octobre, fait désormais partie des pays sans confinement car elle déconfine depuis le 1er décembre avec l’ouverture des musées, cinémas, théâtres, des restaurants et des commerces non essentiels avec en plus la pratique du sport individuel. Elle a globalement bien géré l’épidémie depuis la rentrée et elle continue jusqu’au 4 janvier où la politique sera réévaluée. Toutefois la situation de l’Irlande lors de sa décision du 20 octobre de confinement a été prise après l’institution d’une vie quasi normale et alors que l’Irlande avait 1/3 de décès/million d’habitants en moins par rapport à la France. Au 1er décembre la France passait de 33% à 90% de décès en plus. Alors que l’Irlande a déconfiné, le nombre de décès en plus en France est passé ensuite à 111% le 28 octobre. Avec le taux de mortalité de l’Irlande la France aurait 32 200 décès en moins. On voit que la période de déconfinement depuis le 1er décembre n’a pas d’incidence par rapport à la France qui a moins déconfiné. Le confinement n’apparait pas comme la mesure ayant un effet net par rapport à l’évolution de la létalité et de la morbidité du virus qui vit sa vie comme on dit.

On peut même avancer que le confinement n’a de sens que si son utilisation est précoce et limitée dans le temps et dans l’espace en fonction des moyens hospitaliers disponibles. Au-delà elle a effet contre-productif et dévastateur pour l‘économie, ainsi que la vie sociale, psychique, éducative, et culturelle.


Il est particulièrement intéressant de comparer la Suède et l’Allemagne dans cette nouvelle phase de l’épidémie et ceci pour deux raisons. La première est que ces deux pays suivent la même trajectoire avec des politiques sanitaires totalement différentes et avec un système hospitalier en capacité de répondre aux arrivées des patients COVID. Au 22 décembre le nombre de décès par million d’habitants est en plus identique. Et cela était vrai depuis le 1er septembre et le nombre total de décès par habitants de cette nouvelle phase de l’épidémie est aussi identique avec 236 pour l’Allemagne et 240 pour la Suède par million d’habitants le 23 octobre. Mais ensuite jusqu’au 28 décembre la Suède décroche nettement avec 6 jours à zéro décès et toujours 240 décès/million d’habitants mais 253 pour l’Allemagne. Dans la semaine du 21 au 28 décembre la Suède repasse même en-dessous de la France avec une moyenne sur 7 jours de 3,97 décès/million d’habitants par jour contre 4,71 pour la France. On constate clairement qu’une politique de confinement, même moins stricte en Allemagne qu’en France, non seulement ne produit pas des effets sanitaires notoirement meilleurs mais a des effets plus grands sur l’ensemble de la vie collective et individuelle du pays.

Mais on y voit aussi une intention de tromper le public en publiant ce graphique pour la France et l’Allemagne à la date du 22 décembre, et en affirmant que la France se débrouille mieux que l’Allemagne en proie à de graves problèmes selon les autorités françaises. Ceci s’appuyait sur le nombre de décès/jour et par million d’habitants depuis une dizaine de jours qui était croissant et de valeur supérieure à la France. On oubliait de dire que ces valeurs n’avaient toujours pas atteint le maximum de décès relevé le 17 novembre en France. De plus cela cachait que le nombre total de décès/million d’habitants depuis le 1er septembre jusqu’au 22 décembre avait progressé de 219 en Allemagne et de 457 en France soit plus de 2 fois plus. A même nombre d’habitants et sur cette seule période on aurait en France 16130 décès en moins soit -20% par rapport à l’Allemagne et autant par rapport à la Suède. L’Allemagne a donc accumulé deux fois moins de décès que nous durant cette période du 01/09 au 22/10. Pour l’instant nous ne faisons pas mieux mais pire que l’Allemagne. On voit combien l’opinion publique est manipulée en permanence et combien est mauvaise la stratégie sanitaire utilisée par la France. On ne peut pas applaudir au fait que la Belgique et l’Italie ont fait pire. C’est aussi le cas de l’Autriche et de la Suisse mais ces deux pays restent très en deçà sur l’ensemble de l’épidémie avec respectivement 54% et 114% de décès en moins.

On peut raisonnablement dire que l’Allemagne, la Suisse et l’Autriche qui ont pu empêcher la propagation du virus durant la première phase de l’épidémie, voient une propagation importante de la contagion sur une population beaucoup moins immunisée. La continuation en Suède de sa politique sanitaire ne crée pas pour l’instant une situation plus tendue qu’en France, mais l’immunisation plus importante de la population doit lui laisser probablement un large bénéfice sanitaire et sûrement un avantage économique substantiel sans parler du moindre traumatisme de la population, d’une pauvreté moins accrue et d’une vie éducative et culturelle presque intacte. Cette prévision pourrait cependant être mise à mal si un variant du virus d’origine s’avérait très dangereux et résistant aux anticorps développés par les Suédois. Pour ce qui nous concerne, le 28 décembre, la France a 17% de plus de décès à égalité d’habitants que la Suède soit 9132 décès en plus tout en ayant des conséquences économiques, sociales, éducatives, culturelles énormément plus élevées.

Le vaccin est-il la solution miracle ?

Pour Bigpharma cela ne fait aucun doute. Mais la rapidité de mise en circulation du vaccin ou des vaccins n’est pas le fruit de l’ingéniosité humaine, même si des équipes entières ont travaillé d’arrache-pied dans les grands laboratoires. Elle est liée à l‘importance des sommes engagées, à la plus grande facilité de fabrication des vaccins à ARN messager expérimentés sur d’autres virus depuis longtemps, et à une validation d’urgence sautant de nombreuses étapes dont celle de la vérification de la non-nocivité, de la persistance de protection dans le temps, de la suppression de l’état contaminant. On a même shunté l’étape d’inclusion dans la population test les personnes âgées et à comorbidités. D’ailleurs ceci vient récemment de conduire la société Pfizer à ne pas garantir l’efficacité de son vaccin pour les personnes de 65 ans et plus. Si l’on peut espérer que les effets immédiats ne soient pas létaux, et que dans les semaines suivant l’injection ceux-ci soient peu nombreux, nous ne disposons d’aucune assurance sur des effets graves à long terme comme sur l’autisme et sur la diminution de notre défense immunitaire contre toutes les autres agressions. Nombre d’infectiologues pensent que l’inoculation d’un vaccin reste une agression de notre organisme et que le bénéfice risque doit être largement positif. En effet ils pensent à un affaiblissement progressif de nos défenses immunitaires à chaque vaccination.

Autrement dit si l’utilisation de vaccin contre des maladies à fort taux de létalité peut être une réponse valable, la multiplication des vaccins injectés dans notre organisme pour des maladies peu létales peut engendrer un affaiblissement de nos défenses qui pourrait même se transmettre à notre progéniture. Un homme ou une société affaiblie la fait rentrer dans une spirale vaccinale sans fin. La grande vitesse de mutation des coronavirus laisse penser qu’il faudra de plus en plus se faire vacciner à des temps rapprochés. BigPharma est prêt car le vaccin à ARN peut s’adapter en un temps record. On parle déjà de 6 semaines pour mettre un nouveau vaccin sur le marché en supposant que l’on continue la validation d’urgence actuelle. On voit l’intérêt colossal que cela représente pour les grands labos et l’intérêt à voir se succéder les mutations du virus avec une dépendance des peuples de plus en plus indispensable à leur survie… ou à leur disparition.

Cette précipitation vers une vaccin, alors que des traitements médicamenteux ont fait leur preuve en particulier à l’IHU de Marseille, est une pente très dangereuse dans laquelle nous entraînent les grands laboratoires où la dépendance de nos corps et de notre psychisme en sera le résultat. Cette politique de vaccination, qui tourne à l’obligation masquée avec le passeport vert ou sanitaire en agitant la peur d’un rebond ou d’une 3ème phase, ne s’appuie que sur le nombre de cas ou tests positifs qui décroit globalement depuis la mi-novembre mais on ne parle pas de la diminution constante des décès avec une diminution par 2 du nombre de décès par semaine depuis la mi-novembre. Le taux de létalité est en diminution et la justification du vaccin en est affectée. On teste plus, donc on a plus de cas positifs mais finalement moins de décès. L’état d’urgence ne se justifie plus même si localement les moyens hospitaliers déjà en flux tendus peuvent être saturés.

L’état d’urgence actuel pousse à prendre des risques inutiles.

D’une part nous disposons de traitements médicamenteux

Qui abaisse le taux de létalité à un niveau très faible

D’autre part les effets à long terme sont inconnus.

Claude Trouvé

28/12/12

 

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