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Fin du principe de prévention au nom de l’urgence

 

Fin du principe de prévention au nom de l’urgence

J’ai souvent écrit combien la sécurité au sens large, que l’on parle de santé ou de sécurité industrielle ou domestique, est la base de la qualité du résultat obtenu. Dans le mot prévention, il y a la racine « prévoir ». Cela implique que toute action est passée au crible de réflexions sur les risques possibles, et sur les vérifications qu’elle peut les abaisser jusqu’à un risque au moins inférieur ou comparable à ceux communément admis dans les activités humaines ou les évènements auxquels nous sommes naturellement exposés. Ce principe de base de la sécurité n’a pas été retenu pour les vaccins qui arrivent sur le marché aujourd’hui. Sous prétexte d’urgence on a sauté certaines étapes dans le protocole de validation du vaccin. Il a été édulcoré en privilégiant la non-nocivité du vaccin dans les quelques semaines après l’introduction dans le corps du patient. Accepteriez-vous de monter dans un avion où pour des raisons de retard sur son plan de vol, le pilote décide de ne pas valider tous les points de sa check-list ? La statistique sur un nombre de plus de 42 000 cobayes a montré que les effets néfastes immédiats et à très court terme étaient comparables à ceux observés dans d’autres types de vaccination. Il a aussi montré que l’effet de protection à la contamination pouvait se mesurer comme acquise sur un temps court de plusieurs dizaines de jours.

On note que l’on a utilisé directement des cobayes humains et non animaliers comme cela se fait normalement avant de passer à l’étape humaine, et ceci toujours au nom de l’urgence. On note que l’on n’a pas publié d’information sur le fait qu’un patient vacciné était devenu non contaminant. On n’a aucune indication évidemment sur les effets nocifs à moyen et long terme. Or les cas de vaccins qui ont dus être retirés plusieurs années après leur validation ne sont pas rares. On n’en a pas non plus pour les vaccins ARN de Pfizer et Moderna sur le transfert inverse où l’ARN peut dans certains cas observés agir sur l’ADN, et avoir potentiellement des conséquences pouvant être catastrophiques avec un risque de transfert génétique à la postérité. On n’a pas non plus d’informations sur l’impact de ces vaccins sur notre immunité générale contre toutes les agressions microbiennes ou virales, question soulevée par plusieurs sommités médicales. En résumé au nom de l’urgence de la contagion et de la vitesse de validation et de fabrication, on a jeté aux orties le principe de prévention, et donc pris des risques non évalués et potentiellement dramatiques dans le moyen et long terme. Par exemple le groupe test n’avait pas de personnes très âgées et c’est celui que l’on va vacciner en premier. On dit pourtant par ailleurs que les personnes ayant des maladies auto-immunes ne seront pas vaccinées. Si elles présentent un risque de mauvaise réaction à l’injection, peut-on en conclure que les personnes âgées ne risquent rien dans les années à venir ?

Fraude et manipulation statistique

Mais il y a plus grave encore. A la lecture de l’article sur l’hydroxychloroquine publié par la fameuse revue médicale The Lancet, j’avais immédiatement crié au loup pour fraude statistique, analyse confirmée par le Pr Raoult et d’autres sommités. N’ayant aucune connaissance médicale sur ce sujet, mais ayant eu l’occasion de traiter statistiquement de grandes bases de données médicales, j’avais pointé une grave manipulation de données existantes ou une fabrication ex-nihilo de celles-ci. En effet le principe de confrontation des résultats entre un groupe témoin et un groupe vacciné ou médicamenté veut que l’on prenne dans les deux groupes identiques de patients représentant les paramètres supposés influer sur le résultat. Ici l’efficacité et la non-nocivité du vaccin par exemple. Si vous sélectionnez 10 paramètres influents comme l’âge, le sexe et les comorbidités par exemple, il faut trier dans un groupe de personnes beaucoup plus large que celui que l’on va conserver. En effet s’il est assez facile d’avoir le même nombre de femmes et d’hommes dans les deux groupes, cela devient beaucoup plus difficile si l’on doit réaliser cela pour chaque tranche d’âge et le groupe de personnes dans lequel on doit trier est devenu nettement plus important. Mais si on veut réaliser ces égalités pour 4 ou 5 morbidités et les combinaisons de celles-ci, alors le groupe de départ dans lequel on va trier devient énorme. Or si l’on veut un groupe d’étude de 42 000 personnes, il faut peut­-être piocher dans un fichier médical d’un million de personnes. Or la publication de Pfizer ne donne aucune indication sur le nombre de personnes constituant la base du fichier médical utilisé. Tout laisse donc à penser que, comme pour l’hydroxycholoquine, qu’il y a eu manipulation ou création de données hors du champ réel d’exploration du fichier de base.   Le presque parfait équilibre entre tous les paramètres dans les deux groupes placebo et vacciné n’est pas le fait du hasard mais d’une grossière manipulation. Pfizer n’en serait d’ailleurs pas à sa première fraude.

Cette méthode d’étude statistique est d’ailleurs sujette à caution, et il est bien préférable de tirer au hasard 42 000 patients dans un fichier de plusieurs dizaines de milliers et ensuite de rechercher les paramètres influents afin dans un deuxième temps pouvoir évaluer leur impact sur le résultat. Je ne développerai pas plus cette méthode qui s’est avérée pourtant très riche d’enseignements et que l’on n’utilise pas dans la recherche vaccinale comme le regrette le Pr Raoult. Elle part du principe que l’on ne trie pas les données mais que l’on prend le réel tel qu’il existe dans les fichiers. Tout tri explique automatiquement un biais dans les résultats même si le statisticien ne peut être suspecté de favoriser le résultat que l’on attend.

Quid d'un traitement médicamenteux ?

 


Enfin on ne peut pas choisir une solution présentant un risque non évalué sur le moyen et long terme sans regarder ce dont on dispose pour traiter médicalement à partir de médicaments connus, largement diffusés dans le monde depuis longtemps. L’hydroxychloroquine a fait ses preuves en France dans l’IHU de Marseille avec le Pr Raoult mais sa prescription a été interdite en France puis cette interdiction a été levée par l’OMS sans que la fourniture de ce médicament ait été remis en pharmacie. Son approvisionnement par les hôpitaux français relève d’un défi au pouvoir et à l’autorité sanitaire. J’ai donc procédé à un petit calcul sur les 26 pays (en rouge sur la carte) censés refuser tout usage de ce médicament selon leurs autorités en comptabilisant le nombre de décès notés COVID et la population de ces pays. Le résultat est le suivant le 10 janvier :

  • Population des pays refusant tout usage de l’hydroxychloroquine : 1 373 252 591 habitants
  • Population des pays ne refusant pas son usage partiel ou total : 6 300 281 381 habitants
  • Décès dans les pays du refus : 928 118 soit 0,0676% de la population
  • Décès dans les pays utilisateurs  : 1 010 231 soit 0,0160% de la population

On constate que les pays du refus de l’utilisation de l’hydroxychloroquine ont globalement 4,21 fois de morts que les autres pays qui ne refusent pas. On peut même ajouter que les autres pays n’utilisent pas tous exclusivement l’hydroxychoroquine. On peut supposer que l’écart serait encore plus grand si on faisait la comparaison entre les pays utilisant toujours ce médicament et ceux qui ne l’utilisent jamais. Si l’on remarque sur la carte ci-dessous que les pays du refus sont tous sous l’emprise américaine, on peut subodorer une influence de Big Pharma et les grandes fortunes de l’espace occidental. Un traitement médicamenteux bon marché ne doit pas empêcher la vaccination de masse et la mise en dépendance des populations d’une vaccination sans limite dans le temps et dans l’espace.

Les conséquences des mesures sanitaires sur notre vie socio-économique


Ce graphique représente les décès/millions d’habitants cumulés depuis le début de l’épidémie et depuis le début de la 2ème vague au 1er septembre 2020 pour 4 pays souvent dans le viseur des médias. Il montre que depuis le début de l’épidémie la Suède obtient un bilan sanitaire plus favorable depuis le 1er mars, mais que ceci est beaucoup plus sensible dans la deuxième vague où la Suède fait même mieux que l’Allemagne. On constate malheureusement que pour l’instant notre bilan sanitaire pour la deuxième vague est le plus mauvais des 4 pays. Même si le bilan global de la Suède est deux fois plus mauvais que l’Allemagne, son maintien de la vie économique, éducative, culturelle, et psychique est très nettement à son avantage. La Suède n’a sans doute pas pris la meilleure stratégie sanitaire mais nous avons fait pire et elle a aujourd’hui un pays en ordre de marche. En effet la Finlande a fait beaucoup mieux sur ce plan sanitaire avec seulement au 10 janvier 2021 un nombre de décès/million d’habitants de seulement 106,15 dont 45,29 depuis le 1er septembre. La Suède n’a retenu pour l’instant que la distanciation volontaire et les restrictions du nombre de personnes rassemblées dans un lieu clos, le masque en promiscuité prolongée dans les transports et un appel constant au sens civique. Des pressions internes et externes l’ont conduite néanmoins à mettre en œuvre récemment un plan de vaccination.

Si les dégâts causés sur la vie éducative et culturelle, sur le taux de suicide, sur les suivis ou opérations retardées, et sur la santé psychique de la population sont difficiles à évaluer, il est plus facile de chiffrer les dégâts socio-économiques en particulier sur le chômage et le PIB.

Les deux graphiques ci-dessus sont très parlants et la Suède montre combien, vis-à-vis des 3 autres pays, France, Espagne, Allemagne, elle prend un avantage décisif. Si l’Allemagne voit son taux de chômage croître le plus, il faut noter que son taux de chômage reste presque 2 fois moins élevé que celui de la France. La France établit une perte de PIB 3 fois supérieure à celui de la Suède. Cet écart de 6,38% avec la Suède représente potentiellement pour nous une perte de 133 milliards sur la richesse nationale. Il est donc clair que la politique de confinement de la France n’améliore pas le bilan sanitaire bien au contraire, mais a des impacts certains et désastreux sur l’économie, l’éducation, la culture et la santé psychique de nos concitoyens sans parler de bilan sanitaire annexe dû à la saturation de nos moyens de santé.


Alors pourquoi la presse se précipite à se faire l’écho des difficultés récentes de la Suède pour raison de saturation de ses moyens hospitaliers ? La réponse est dans ce tableau des dates d’atteinte du pic des décès journaliers qui sont différentes d’un pays à l‘autre. L’Espagne a eu ce pic la première et la Suède la dernière avec 2 mois de décalage avec l’Espagne. Est-ce dû aux échanges de biens et personnes moindres de la Suède avec les autres pays même si elle n’a pas fermé ses frontières, ou une plus grande immunité collective acquise qui a retardé l’implantation du virus ? On ne peut pas trancher pour l’instant. Les pays voisins Norvège et Finlande qui ont les meilleurs résultats sanitaires de toute l’Europe ont sans doute apporté un frein à la diffusion en Suède contrairement à la France et à l’Espagne qui ont été touchées les premières. La Suède est donc en train de gérer le pic de décès avec des moyens hospitaliers qui saturent comme ce fut le cas chez nous en novembre. L’Armée suédoise a proposé ses services pour transporter par hélicoptère les malades d’un hôpital à l’autre afin de répartir la charge hospitalière. Sur les trois derniers jours les décès/habitants croissent de 22% plus vite que nous, mais la France avait supporté autour du 15 septembre un nombre de décès/habitants près de 2 fois plus élevé que la Suède durant ces 3 derniers jours.

Comme d’habitude le pouvoir et les médias s’ingénient à désinformer les français dans le but de faire avaler des mesures de plus en plus liberticides et de diffuser un vaccin n’offrant ni la certitude de bienfaits et de non-nocivités à moyen et long terme, car non évalués, ni celle de son efficacité sur les variants et mutants déjà présents. Nul ne peut prédire l’avenir avec certitude et la Suède peut toujours se trouver en difficulté sanitaire mais il n’y a aucune raison de dénoncer son choix de stratégie sanitaire basée sur l’immunité collective, sur le choix du non-port du masque, recommandé seulement dans les transports en commun, et sur le non-confinement avec seulement l’incitation générale au télétravail mais seulement dans les lycées pour ce qui concerne l’éducation. Comme le constate le Pr Toussaint il n’y a aucune preuve scientifique montrant que le confinement généralisé comme pratiqué en France ait un impact global bénéfique sur le plan sanitaire. La seule certitude est que le confinement détruit la vie socio-économique d’un pays.

La politique sanitaire en cours est globalement suicidaire pour notre pays.

Le rejet d’une politique de traitement médicamenteux précoce,

Le pari d’une efficacité non prouvée et de non-nocivité

D’un vaccin nouveau sur le moyen et le long terme,

La pratique de mesures sociales dont l’efficacité,

N’a pas encore eu de vérification scientifique,

Ne conduisent qu’à une unique certitude

Notre affaissement socio-économique

L’aggravation d’un retard éducatif

La montée de lois liberticides.

Claude Trouvé

11/01/21


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