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Inoculation seule solution ou réel danger ?

 

Inoculation seule solution ou réel danger ?

Alors que le reconfinement est dans les dossiers du prochain Conseil des ministres du mercredi, celui-ci dégaine deux actions massues, deux marteaux-pilons pour écraser une mouche, le parcage de procureurs muselés et l’inoculation du vaccin par intox et soumission à la peur. L’idée que l’on ne vaincra pas le virus, mais que l’on peut seulement sauver des vies et freiner sa contamination grâce à des moyens suffisants pour accueillir les malades, n’est toujours pas la ligne directrice de la politique sanitaire. Dans la guerre contre le virus il n’y a pas de bataille rangée qui puisse donner la victoire comme on le constate au Sahel. Le combat contre les méfaits du virus se livre au jour le jour, pied à pied en résistance comme les Russes devant Napoléon. Il faut chercher les blessés, les soigner, et laisser le moins de prise possible à la contamination devant un ennemi qui a besoin de nous pour vivre et cherchera sa survie dans ses changements de costumes passant d’ami à ennemi ou à l’invisibilité.

Vu notre faible effectif militaire par rapport à la surface à surveiller dans 5 pays africains nous aurions dû déjà être vaincus si nous avions eu affaire à une véritable guerre face au nombre et à la puissance de feu adverse. Alors sommes-nous devant un virus dont la puissance destructrice n’a pas de précédent ? La réponse est objectivement non. L’une des grandes pandémies de l’histoire perdure toujours malgré la vaccination c’est le choléra qui tue encore chaque année des dizaines de milliers de personnes et infectent entre 1,3 à 4 millions de personnes selon l’OMS. Mais celle qui a laissé une grande trace dans nos mémoires c’est la grippe espagnole de 1918. C’était une épidémie de virus H1N1 qui a infecté environ 500 millions de personnes, et tué entre 25 et 40 millions de personnes entre avril 1918 et le printemps 1919 au début du XXe siècle. A titre de comparaison nous n’avons pas atteint les 100 millions de cas positifs avec une population mondiale bien supérieure. En comparaison et rapporté à la population mondiale de 1918 la grippe espagnole aurait infecté entre 100 et 200 millions de personnes. Nous n’en sommes aujourd’hui qu’à 2,2 millions de décès comptabilisés COVID.

Nous ne sommes donc pas devant une pandémie d’une dangerosité millénaire. Il ne faudrait pas oublier que les cancers et les maladies cardiaques représentent à elles deux 48% des 600 000 décès par an soit 300 000 décès par an en France. De plus selon les estimations seulement les 2/3 des décès sont enregistrés COVID. Les autres seraient décédés avec le COVID pour une autre cause ou notés par un processus dit de « bourrage d’urnes » par des médecins en recherche de performance ou de petit gain financier en hôpital ou en libéral. Cela ramènerait à un taux de mortalité COVID inférieur de moins de 20% des décès cardiaques et cancers. De plus ce virus a effacé pratiquement la grippe saisonnière.

Selon les derniers chiffres de l’INSEE, 2020 et 2015 ont été parfaitement équivalentes en termes de surmortalité à +7,3%. Si l’espérance de vie a connu un recul sur ces deux années, elle reste plus élevée en 2020 (85,2 ans pour les femmes et 79,2 ans pour les hommes) qu’en 2015 (85 ans pour les femmes et 78,9 ans pour les hommes). Selon le Bilan démographique de l’INSEE, 2020 a connu une surmortalité de 7,3% par rapport à 2019, et non de 9% comme précédemment indiqué.

Alors pourquoi cet affolement ? Parce que, si je puis dire, c’est un affolement « inoculé » par le pouvoir, du gouvernement et de médecins plus ou moins corrompus, et relayé par des médias aux ordres.

Mais notre pays vit un drame économique et une psychose sans précédent dont les effets sont eux dévastateurs pour des années entrainant la pauvreté, le renforcement des inégalités, une perte de démocratie et de libertés publiques, mais aussi des maladies mentales, des opérations normales effectuées trop tard, des suicides, des pertes de scolarisation, etc. On n’a pas fini de recenser toutes les graves conséquences que les mesures gouvernementales ont engendré dans « la guerre contre le virus » et le « Quoiqu’il en coûte ». Le chômage, la perte de richesse du pays, la croissance en berne et l’accroissement de la dette sont mesurables mais ce sont la partie visible sur une montagne d’effets graves à long terme et d’atteintes à la santé de notre peuple dues aux mesures prises. La guerre est déjà perdue parce que l’homme qui se fait fort de changer le climat se fait mettre un genou à terre par un lilliputien se jouant de lui et disparaissant ou réapparaissant sous des costumes sans cesse renouvelés. S’il y a guerre, alors notre combat est celui d’une armée en reculade pour sauver les blessés d’une mort probable ou pour les remettre sur pied pour faire marcher l’intendance. On ne tue pas le virus, on tue le pays à vouloir l’éradiquer. Lors de la peste on empêchait tout contact avec les pestiférés mais à l’époque on ne savait pas faire autre chose

Alors de quelles armes avons-nous disposé depuis les premiers cas atteints par le virus ? Du confinement, mesure utilisée dans l’histoire des grandes épidémies, et de la muselière. Quand une ville était atteinte par le paludisme on l’isolait en fermant toute communication avec les autres. Ce fut le cas de la ville de Lapalud au bord du Rhône d’où son nom. On n’a rien inventé de nouveau mais le confinement demande d’être pris à la première alerte et circonscrit le plus possible. C’est le cas du cancer qui doit être opéré au plus près et avant qu’il se soit répandu dans notre corps. Sinon l’opération ne sert qu’à abréger la vie du malade. L’opération ne sert à rien sur un cancer généralisé, et de même le confinement généralisé ne sert à rien quand le virus s’est déjà propagé sur une partie de territoire qui ne permet plus de le contenir. Le confinement à mi-mars a vu les décès croître pendant un mois jusqu’à ce que le virus devienne moins contaminant ou moins dangereux pour disparaître quasiment le 1er juin. C’est lui qui mène la danse si je puis dire.


De plus on constate que le coronavirus mute en permanence et produit des variants en combinaison avec d’autres virus qui le font resurgir avec des caractéristiques de contagion et de nocivité différentes. Il en résulte que la solution d’un confinement deviendrait pérenne et d’autant plus insupportable qu’elle n’apporte aucune efficacité prouvée scientifiquement. La généticienne Alexandra Henrion Caude, ancienne directrice de l’INSERM et parée en 2013 du titre mondialement prestigieux de Eisenhower Fellow pour ses travaux, affirme au contraire que le confinement est associé à une surmortalité en France depuis le début de l’épidémie.

La deuxième arme brandie par le gouvernement est la vaccination. Pfizer et Moderna ont décroché des contrats énormes avec des vaccins mis rapidement sur le marché grâce à une étude tronquée du fabricant portée à une validation délivrée sous la pression de l’urgence. J’ai écrit que l’examen des éléments de l’étude statistique fournie par Pfizer sur 42 000 cobayes dont la moitié inoculée en placebo était bidon en expliquant pourquoi. Les chiffres avancés sur son efficacité n’ont pas de valeur statistique car la base de données n’a pu qu’être créée de toutes pièces. Pfizer a publié ses résultats mais ne donne pas accès à la base de données utilisée rendant ainsi impossible toute étude contradictoire sur les mêmes données. La seule « certitude » était que les effets immédiats ne seraient pas en nombre inacceptable d’atteintes graves sur la santé des patients. Les 13 morts associés au vaccin en Norvège alertent ce pays, surtout après l’avertissement de deux chercheurs chinois de Wuhan qui lui conseillent d’arrêter la vaccination. Si les effets à court terme n’apparaissent pas néanmoins catastrophiques, on sait que les effets peuvent l’être sur le moyen et le long terme. C’est ainsi que plusieurs vaccins avaient finalement été invalidés.

Alors il nous faut en savoir plus sur ce vaccin, sur son innocuité et son efficacité. Nous ne disposons que d’une histoire récente de la vaccination avec le pays qui a le plus gros pourcentage de vaccinés dans le monde, à savoir Israël avec 32,19% le 28 janvier. Le graphique ci-contre représente également l’évolution journalière lissée sur une semaine avec un taux de vaccination de seulement 1,69% en France à cette même date. On fait un double constat. Malgré la vaccination en Israël les décès par jour restent croissants. La France observe au contraire une stabilisation de ceux-ci et à un niveau désormais inférieur à celui d’Israël. On peut en conclure d’une part qu’avec près d’un tiers de la population vaccinée la mortalité du virus n’est pas encore freinée, et que d’autre part le fait de peu vacciner n’engendre pas une flambée des décès. La preuve de l’efficacité du vaccin ARNm est encore loin d’être démontrée.

Les deux outils promus par notre gouvernement et celui d’autre pays européens et américains sont donc en panne d’efficacité mais on envisage toujours de les renforcer. La pire des bêtises est de persister dans l’erreur disait Einstein. Il faut dire qu’une partie de la population dûment désinformée encourage encore leur utilisation. Les mêmes causes ayant toujours les mêmes effets, on ne peut pas s’attendre à une victoire sur le(s) virus. Il nous reste deux choses à faire. La première c’est d’apprendre à vivre avec, puisque la mortalité en France toutes causes confondues est la même en 2015 et 2019 selon la dernière publication de l’INSEE. La seconde c’est de pratiquer et même d’améliorer la prise en charge des contaminés symptomatiques par des traitements dont l’efficacité est vérifiable, l’innocuité prouvée dans le monde depuis longtemps, disponible immédiatement et souvent peu chers. Ceux-ci existent et il n’y a pas que l’hydroxychloroquine. Ceci serait déjà des outils d’une efficacité prouvée et économiserait des sommes considérables mises dans la recherche des médicaments miracles. On pourrait dépenser plus dans la mise en service généralisée des moyens modernes de séquençage du génome des nouveaux virus en les détectant le plus tôt possible. On pourrait également généraliser l’étude des eaux usées qui permet de tracer l’apparition du virus dans une de nos communes et préparer les moyens hospitaliers nécessaires.

Je me permets de dire que la politique sanitaire actuelle s’apparente à un crime contre l’humanité par les morts inutiles directement provoquées par des soins inadaptés ou des morts dus à l’insuffisance des moyens hospitaliers pour traiter en même temps d’autres pathologies ou encore des suicides et des graves maladies mentales engendrées. C’est aussi une perte de richesse considérable de notre pays avec -8,37% de baisse du PIB, la pire décroissance que nous ayons connue depuis la deuxième guerre mondiale. Désormais il faut faire ouvrir les yeux à ce qui croient encore au Père Noël et transformer nos concitoyens de moutons en rebelles. Il faut vivre avec ces virus avec une mortalité globalement acceptée depuis 2015 et soigner comme déjà on sait le faire. Il faut surtout arrêter de paralyser l’économie et les cerveaux, et jouer à l’apprenti sorcier avec les nouveaux vaccins validés au nom de l’urgence. Il faut arrêter le gâchis de la dictature militaire. Le Président doit cesser de proclamer de l’autosatisfaction. Rien ne va plus « Quoi qu’il en doute ! »

https://twitter.com/i/status/1354747667574878208

Désormais on sort de la période de confrontation

A un nouveau virus dont on ne connaissait rien.

Les informations sur l’inutilité des mesures

Prises sur le confinement généralisé

S’accumulent malgré les dénis.

L’arsenal du vaccin balbutie

Sans prouver son efficacité.

Les maladies mentales,

Et les désespérances

Sont en croissance

Comme la dette.

La croissance

S’effondre.

STOP !

Claude Trouvé

28/01/21

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