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Pour +1,5°C pas avant 2050 c’est bien parti !

 

Pour +1,5°C pas avant 2050 c’est bien parti !

Je vous propose un petit jeu de désinformation tel que le pouvoir politique et médiatique va probablement nous le transmettre.

C’est déjà parti avec une première salve de Météo France :

« L’année 2020 est la plus chaude que la France ait connue »

Mais la seconde sera :

« 2020 la deuxième année la plus chaude depuis 1880 »

« Grâce à la pandémie le bilan carbone de 2020 a baissé de 6,7% »

Ainsi je vous fais passer le message que le réchauffement climatique est toujours bien là, et que la baisse des activités humaines fait baisser le taux de carbone. Autrement dit, les prévisions sont bonnes. Il nous faut continuer nos efforts, on est sur la bonne voie.

Mais si je fournis l’information de cette façon :

  •  Le mois de décembre 2020 est le plus froid depuis 2013
  • La température globale est en baisse depuis 2016 soit 4 ans
  • Par rapport à 2019 elle a augmenté de 3,4% malgré une baisse de 6,7% du taux de carbone en 2020

L’impression que vous aurez sera beaucoup plus mitigée et plus proche de la réalité. En effet depuis 2015 la température n’évolue plus et semble sur un plateau. La démonstration du lien entre le taux de carbone en prend un coup avec une température en hausse et un taux de carbone en baisse, et pas d’un peu. Cela nous ramène dix ans en arrière en 2010 avec un réchauffement alors de +0,72°C au lieu de +0,98°C en 2020 par rapport à 1880. Il est normal de penser que les mécanismes climatiques sont encore loin d’être expliqués et que les prévisions sont fragiles. J’ai écrit depuis longtemps mes doutes sur les prévisions climatiques à partir de mes connaissances sur la construction des modèles mathématiques prévisionnels. L’une des conditions de validité d’un modèle climatique est qu’il colle à la réalité passée mais aussi à postériori celle du proche avenir. Tous les modèles climatiques retenus jusqu’en 2015 ont failli sur ce dernier point jusqu’à présent. C’est ce qu’image le graphique ci-dessous.


Il représente l’évolution mensuelle des températures depuis 1978 jusqu’à fin 2020 par rapport à celles de l’année 1880 qui sert de référence 0°C pour les écarts de température. Il est complété par les diverses prévisions du GIEC depuis 2010 et l’estimation statistique par régression linéaire sur la période 1978-2020 qui sert ensuite de prévision. Les années sur le graphique sont celles du 1er janvier. On peut ainsi constater que la prévision du GIEC de 2010 d’atteinte du +1,5°C a très peu de chances de se réaliser en 2028. Il en est de même pour la prévision de 2015 qui semble peu probable mais repousse à 2036 l’atteinte du +1,5°C. En 5 ans, de 2010 à 2015, la date prévisionnelle a déjà reculé de 8 ans.

Mais ce qui est le plus important c’est la dernière prévision du rapport GIEC SR15 de 2018. Sans vraiment le mettre en lumière dans sa synthèse communiquée aux pouvoirs politiques, le GIEC a fortement modifié le coefficient de sensibilité de la température au taux de carbone en le passant de +0,35°C/an à 0,2°C soit -43%. Sans le dire vraiment encore le GIEC a fait le constat de la fragilité des modèles mathématiques dans l’état de nos connaissances et s’est rapproché d’une analyse statistique classique à partir des données accumulées depuis 1978. Il s’ensuit une prévision beaucoup plus tardive de l’atteinte du 1,5°C, maintenant donnée en 2048. Au passage notons que le GIEC fournit une plage d’incertitude sur la date englobant la date précédente de 2036 ce qui permet de faire croire que la prévision précédente est tout aussi valable. Cela montre néanmoins que les prévisions ont un degré élevé d’incertitude. Donc en 3 ans, la date a cette fois reculé de 12 ans. Entre les prévisions de 2010 et 2018, soit 8 ans, le recul total est de 20 ans. A l’appui de cette thèse, puisque ce choix de méthode de prévision n’est pas stipulé par le GIEC dans le rapport de synthèse, il suffit de regarder la prévision statistique linéaire sur les données 1978-2020 qui figure également sur le graphique. Le coefficient de sensibilité trouvée n’est que légèrement inférieur avec 0,01737°C/an au lieu de 0,02°C/an donné dans le rapport 2018 du GIEC.

Il est amusant de lire la raison officielle donnée par le GIEC pour ce réajustement important du coefficient de sensibilité dû selon lui au fait que le bilan carbone était moins élevé que prévu et le reste prévu à engranger était plus important pour atteindre le +1,5°C. Bonne ou mauvaise raison, depuis 10 ans la valeur du coefficient de sensibilité ne cesse de baisser. Néanmoins l’alarmisme qui entoure toujours le réchauffement climatique ne diminue pas, bien au contraire. Le climat de peur doit être entretenu quelle que soit la grossière erreur de prévision initiale de 2010 qui faisait dire à Al Gore qu’il n’y aurait plus de glace au Pôle Nord en 2013. On attend toujours la disparition des ours blancs en dérive sur les glaçons, même si l’on sait que c’est pour eux une méthode de pêche. L’épouvantail de migrations massives poussées par la montée des eaux reste d’actualité, même si celles-ci viennent d’Afrique et du Moyen-Orient. La réelle montée de température observée depuis 50 ans est proche de +1°C mais rien ne permet de dire qu’elle va continuer à ce rythme et les avantages qui en résultent sont pour l’instant supérieurs aux inconvénients. Les compagnies d’assurance n’ont toujours pas enregistré une montée des catastrophes naturelles, mais pouvoir et médias ne manquent pas d’affirmer pour chacune une relation de cause à effet du réchauffement climatique.

Je voudrais alerter mes lecteurs sur l’offensive actuelle agissant sur les mentalités des peuples du monde, mais plus particulièrement du monde occidental, par l’agitation permanente de la peur. Le réchauffement climatique et la nouvelle génération de virus en sont les causes les plus utilisées. Les grands acteurs, santé et écologie, tourneboulent nos têtes au point de les rendre moutonnières, et petit à petit en profitent pour rogner nos libertés. Se promener à visage découvert, prendre l’air après 18h, rouler en voiture diesel, refuser de rompre les liens sociaux pour travailler enfermé chez soi, ne pas privilégier la nourriture bio, résister à la vaccination, ne pas vouloir se museler chez soi, vouloir recevoir d’amis non testés négatifs et bientôt non vaccinés, etc. deviennent des actes qui nous marginalisent jusqu’à l’opprobre pour incivisme. Les pouvoirs sanitaires, écologiques et judiciaires étendent leurs tentacules sur des peuples de plus en plus muselés. L’un après l’autre ils sortent de leur rôle d’accompagnateurs et de mise en œuvre des désirs du peuple pour devenir des dictateurs pour les deux premiers ou des créateurs du droit plutôt que des acteurs du respect des lois. Les gérants des réseaux sociaux, aidés par une partie grandissante des médias s’octroient le droit de juger nos propos recevables ou non. J’ai la douloureuse impression de revenir au temps où je lisais sur les murs « Silence, les murs ont des oreilles ».

Nous sommes en proie à une énorme manipulation par des informations présentées sous un jour qui convient aux grands ploutocrates de ce monde et aux chefs d’Etats, leurs valets. Le réchauffement climatique est utilisé pour manipuler des peuples crédules sur des prévisions hasardeuses déclenchant des actions chiffrées en centaines de milliers de dollars, sommes qui remontent peu ou prou vers les plus gros possesseurs d’argent de la planète. Al Gore se fait une fortune avec la gestion de la taxe carbone par exemple, et surfe sur des dates d’atteinte de la catastrophes repoussées d’année en année. La Chine commence à inonder la planète de moulins à vent et de panneaux solaires. Elle se rit du monde en ne promettant rien sur les émissions de carbone avant 2035 et prépare d’ici là la construction de 30 à 40 réacteurs nucléaires. Elle détient les métaux rares nécessaires et la main-d’œuvre bon marché ouvrant un monopole sur les énergies renouvelables. Nous on ferme des réacteurs nucléaires qui ne produisent pas de carbone en instillant la peur du nucléaire dans le pays du monde encore le plus nucléarisé par habitant qui n’a eu aucun « accident » au sens de l’échelle mondiale des catastrophes nucléaires. La dictature écologique impose d’électrifier les voitures, de changer les chaudières au fioul par du chauffage électrique, et de fermer nos meilleurs moyens de production d’électricité. Ainsi si cet hiver est rude, l’électricité pourra manquer selon le gouvernement.

Si un grand nombre de scientifiques ont un doute raisonnable sur les prévisions climatiques, la dictature écologique n’a que des certitudes et s’impose à un pays ayant l’une des valeurs des émissions de carbone parmi les plus basses du monde avec 0,9% des émissions mondiales alors que les trois pays (Chine, Etats-Unis et Inde) en représentent 50%. Autrement dit si la France n’émet plus de carbone en baissant de 100% ses émissions, l’augmentation des émissions de seulement 2% dans ces trois pays efface les efforts du nôtre. La France est le dindon de la farce écologique des prévisions climatiques et se pavane en ruinant ses atouts dans la compétition économique. Nous ne saurons pas avant 15 ans, soit 2035, si la pause climatique depuis 2015 est réelle, ou si l’augmentation de la température reprend ou au contraire s’inverse. Le dogme selon lequel le CO2 est le facteur principal de l’augmentation de température constatée depuis 1978 n’est même plus une certitude devant la baisse de 6,7% du taux de carbone en 2020 et l’augmentation de température de 3,4% constatée la même année. La génération suivante risque de constater les dégâts d’une science encore balbutiante manipulée par des intérêts et des buts de pouvoir sur les peuples du monde.

La manipulation des chiffres a bien sûr toujours existé

Mais ses conséquences sont devenues mondiales.

Que ce soit sur les chiffres de la pandémie

Ou ceux du réchauffement climatique

Ils sont utilisés par nous tromper

Sous le couvert d’une science

Où son indépendance

Mise en sourdine

Nous trompe.

Claude Trouvé

17/01/21

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