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Quand la Suède humilie la France !

 

Quand la Suède humilie la France !


Nos cocoricos gouvernementaux tournent au ridicule quand on compare leurs résultats à ceux obtenus par la Suède. Ceci est évidemment caché à ses administrés. Dès le départ la France a axé sa politique sanitaire sur le barrage à la propagation du virus. Son dégraissement des moyens hospitaliers sous le couvert de « bonne gestion des deniers publics ». On était en pleine recentralisation des moyens hospitaliers allant des fermetures d’hôpitaux à celui de suppression des lits. L’hôpital était en révolte depuis plusieurs années contre cette politique de gestion à courte vue primant le coût sur la qualité et la quantité de soins. La bataille faisait rage même pour les salaires indécents des hospitaliers compte-tenu de la pénibilité du métier et du niveau d’études.

L’arrivée d’une épidémie virale avec un virus encore peu connu s’est heurtée de front à un secteur hospitalier en régression de moyens matériels et humains. La gestion économique et la diminution de l’attractivité du métier minait lentement ce fleuron de la politique de santé française. Sans hésiter le choix gouvernemental s’est tourné vers le « barrage » au virus connu depuis des siècles, le confinement sans souci de son efficacité réelle. Le but était de ne pas mettre la révolte dans les hôpitaux par une vague de malades du virus impossible à contrôler par eux. L’efficacité de cette décision sur le nombre de décès engendrés directement ou indirectement par ce choix n’a pas pesé lourd dans la décision. Il fallait freiner les arrivées à l’hôpital public. La grandiloquente phrase de Macron « Nous sommes en guerre contre le virus » balayait toute objection ou interrogation. Il fallait se concentrer sur les hôpitaux qui pouvaient eux aussi entrer en guerre. On a donc évité d’associer les médecins libéraux et les cliniques privées pour faire même appel à un hôpital de campagne dans l’urgence. On ne pensait pas à soigner mais à gérer des lits et à faire taire toute contestation. Aucune réflexion sur la manière de soigner avant l’hospitalisation n’était engagée. On enfournait des malades dans les hôpitaux jusqu’à la gueule, ceux pour qui les médecins avaient ordonné du Doliprane.

Les moyens disponibles conduisaient la politique. Les tests et les masques manquaient pour dépister et bâillonner le peuple. Qu’à cela ne tienne les tests pouvaient attendre et les masques étaient déclarés inutiles. Il y avait là l’orgueil du médecin et du politique qui se faisait fort de tuer le virus comme il entend se rendre maître du climat, péché d’orgueil qui conduit aux pires bêtises. Quelques voix se sont pourtant élevées pour dénoncer les mesures contraignantes de confinement et musellement ensuite. Mais le char d’assaut de la dictature sanitaire était lancé au nom d’une guerre que le peuple approuvait, et rien ne pouvait l’arrêter. Le Pr Raoult se voyait discrédité et obligé de pratiquer en marge autorisée son expérience de traitement à laquelle la voix officielle se gardait bien de faire écho. On a vanté la qualité du travail hospitalier, le dévouement dont il faisait preuve pour maintenir leur cœur à l’ouvrage, et fait passer les informations les plus alarmantes jusqu’à la mi-avril puis des premières informations d’espoir, puis de victoire jusqu’à fin mai où le nombre de décès était devenu très faible. Les félicitations et récompenses pleuvaient alors et le gouvernement se rengorgeait de l’autosatisfaction du vainqueur de la guerre mais ne desserrait pas la politique de peur de l’avenir pour le maintenir en docilité.

On avait tué le virus et on exposait sa dépouille dans les premiers frémissements d’un peuple qui sentait venir les vacances. Oui on se moquait de la Suède qui n’avait rien fait et dormait dans les tranchées de la guerre. Le 31 mai la France avec 430 décès/million d’habitants faisait beaucoup mieux que l’Italie, le Royaume-Uni et l’Espagne. Si l’Allemagne faisait mieux c’est que nous n’avions pas ce sens de la discipline typiquement allemande. On oubliait de dire que la Suède faisait au moins aussi bien avec 427 décès/million d’habitants en pointant le fait que les décès y étaient encore en train de croître. La dictature médicale lançait des messages d’alerte sur une « deuxième vague » et l’Etat pourchassait les contrevenants à toutes les restrictions imposées pendant les vacances et on mettait à la une son incivilité. Force est de constater que, les craintes du mixage de vacanciers venant de toute la France et de l’étranger, jusqu’à mi-septembre l’épidémie ne se répandait plus.

Pourtant l’IHU de Marseille avait détecté un mutant venant d’Afrique et en suivait la propagation. Dès le 15 Septembre les décès se remettaient à croître et les messages les plus anxiogènes commençaient à circuler de nouveau. La deuxième vague du virus de mars était bien là comme l’avait prévu nombre de têtes médicales en dépit d’aucune référence historique. Ce « rebond » s’est avéré finalement un variant du virus initial, mais comme il était dit que c’était seulement un « rebond », on a rebondi sur les recettes initiales de masques, confinement, couvre-feu entre le 23 et 30 octobre alors que les décès étaient déjà multipliés par 10 depuis le 3 septembre. L’augmentation des décès s’est poursuivie jusqu’au 17 novembre sans que l’on se pose de questions de questions sur la cause d’accélération de la contagion comme dans la première phase de l’épidémie. La doxa comme quoi ce sont les mesures sanitaires qui avaient eu raison du virus faisait florès. L’hypothèse selon laquelle toute propagation infectieuse passe par un maximum de contagion puis s’éteint d’elle-même n’avait pas lieu d’être retenue. Ce jour-là on justifiait ces mesures contre les quelques voix discordantes en affichant un nombre de décès/million d’habitants inférieur de 10% à celui de la Suède qui pratiquait une politique de non-confinement et non-masques obligatoires.


Pour des raisons essentiellement économique et d’acceptabilité des contraintes à venir, un déconfinement limité est décidé le 16 décembre alors que la mortalité avait baissé de 40% par rapport au 17 novembre. On lançait déjà qu’à la rentrée le nombre de décès aurait donc beaucoup augmenté et qu’un reconfinement limité serait de nouveau nécessaire à la rentrée. Aucune explosion des décès par rapport au 16 décembre n’était notée le 9 janvier mais le couvre-feu à 20h était annoncé. Le couvre-feu à 20h suivait le 16 janvier à la suite de nouvelles alarmantes de nouveaux mutants du virus et largement propagées politiquement et médiatiquement. Le peuple devait de nouveau s’enfoncer dans la peur. On faisait de nouveau référence à la Suède parce que celle-ci faisait face à une importance recrudescence des décès en oubliant qu’au 16 décembre, date de notre relâchement du confinement, la Suède avait accumulé 17% de moins de décès/habitants que la France. Depuis le 20 janvier la Suède revient vers des taux de mortalité moins élevés alors que la France voit de nouveau augmenter celui-ci. Alors que l’on peut-on conclure globalement sur cette politique suédoise inspirée de l’idée de l’immunisation collective ? L’erreur suédoise est toujours présente dans les têtes des français et même des journalistes tant elle a été mise ne avant quand la France faisait mieux et cachée dans le cas contraire.

Sur CNEWS le journaliste Pascal Praud a lancé des affirmations fausses sur les comparaisons entre les décès COVID/habitants et la densité de population entre la France, la Suède et la Finlande. Il intervenait sur l’impossibilité de comparaison entre la Suède et la France qui ont le même nombre de décès/million d’habitants mais qui ont des densités de population très différentes arguant que la Suède est très avantagée par une densité de population beaucoup plus faible que la nôtre. Ce journaliste fait une erreur grave en prenant la densité de population et non la densité urbaine de population quand il s’agit d’une épidémie contagieuse. Dans une zone vide d’habitants ou presque la propagation d’un virus ne peut se faire.

Si l’on prend les densités de population urbaine le constat est tout autre. La Suède où 87% de population vit sur une superficie de 1,5% seulement de la superficie totale la densité de population est de 1325 habitants/km2 alors qu’elle est de 446 en France où 79,2% de la population vit sur 21,6% de la superficie du territoire. De son côté la densité urbaine en Finlande est de 71,5 où 85% de la population vit sur 19,4% de superficie totale ; c’est une densité urbaine 19 fois moindre que la Suède. L’image popularisée d’une Suède à la faible population également répartie sur un grand territoire, image provoquée par le faible chiffre de densité de population n’est pas représentative lorsque l’on parle de cette pandémie.

Pour ce qui concerne les décès COVID par million d‘habitants on a le 2 février les chiffres suivants : France à 1146, Suède à 1149 et Finlande à 124. Si l’on divise chacun de ces chiffres par la densité urbaine de population on obtient un indicateur de décès/million d’habitants et par unité de densité d’habitants urbains. On trouve un coefficient de 2,57 pour la France, de 0,87 pour la Suède, et de 1,73 pour la Finlande. On obtient un résultat qui contredit les affirmations de ce journaliste mais qui montre que la Suède en matière de décès COVID-19 a en réalité 3 fois moins décès/million d’habitants que la France et 2 fois moins que la Finlande, si l’on tient compte des densités de population urbaine, et non 10 fois plus que la Finlande comme l’annonce Pascal Praud.

On peut de plus dire que le confinement qui restreint encore les espaces de mobilité augmente la densité de population au km2 occupé et donc favorise la propagation du virus. La politique d’aérer le plus possible les trois principales villes suédoises à très forte densité urbaine, en ne donnant aucune consigne de restriction des libertés de déplacement a sûrement évité le pire. L’incitation, à faire du sport, à utiliser les parcs, à sortir à la campagne, et à ne porter le masque que dans les transports en commun, tranche avec la politique française. Alors que la voisine finlandaise de la Suède n’a pas tiré tout le bénéfice de la faiblesse de sa densité urbaine en suivant une politique de privation de libertés comme la plupart des pays européens.  

La Suède fait finalement honte à la France car elle réussit une traversée de la pandémie qui lui permet de conserver la vitalité économique de ce pays, mais aussi la vie sociale, éducative, artistique et culturelle sans le climat de psychose que l’on a répandu depuis 11 mois en France. Pourtant avec une population urbaine très concentrée offrant les meilleures conditions de propagation du virus à cause d’une densité urbaine de population de 30% supérieure à celle globale de l’Ile de France. S’ajoutait à cette difficulté celle d’une immigration massive avec 25 langues parlées sur son territoire compliquant une politique basée sur la communication des consignes de sécurité et d’application d’un civisme volontaire.

La politique de la Suède est remarquable car elle est l’une des seules qui n’a pas cédé à la panique qui s’est emparée de toute l’Europe et des Amériques. « Les pays occidentaux ont succombé à la panique face à l’épidémie de Covid-19. Basculant dans l’irrationnel, ils ont commis deux fautes stratégiques : confiner leur population saine au risque de détruire leur économie, et tout miser sur des vaccins à ARN au détriment des soins, voire au risque de provoquer des troubles particuliers dus à cette nouvelle technique vaccinale. » (Wikistrike) Mais elle nous rappelle combien les prévisions apocalyptiques de Niel Ferguson, statisticien britannique, avec un demi-million de décès de la COVID-19 en France et dans son pays, ont engendré une politique de restriction des libertés publiques et individuelles tout en continuant une politique de réduction des lits dans les hôpitaux. Nos mesures sanitaires ne sont pas orientées vers la protection de la santé de nos concitoyens mais vers une politique de la peur basée sur l’adaptation à des moyens hospitaliers globalement en cours de réduction au nombre de lits nécessaires, et vers la mise sous tutelle de nos libertés pour parer à toute rébellion du peuple. La peur est en soi paralysante et les mesures de confinement et de musèlement sont les armes d’un politique d’un pays livré aux puissances de l’argent où la démocratie ne cesse de reculer. On ne dit pas que les guerres tuent surtout des gens jeunes et provoquent des émigrations massives alors que la moitié des décès du COVID sont des personnes de plus de 83 ans souvent décédées en fait pour cause de pathologie grave.

On ne tue pas le virus, mais grâce à lui

On peut tuer l’économie et l’âme

D’un pays confiné, et muselé,

Poussé vers la vaccination

Avec comme résultat

D’énormes profits

Et la suppression

De nos libertés !

Claude Trouvé

04/02/21


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