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Fiasco de la politique sanitaire française face à l’épidémie

 Fiasco de la politique sanitaire française face à l’épidémie

Depuis deux mois les contraintes sanitaires ne cessent d’évoluer mais refusent toujours de privilégier le tri et le traitement des contaminés par des actions cliniques ou à domicile selon des protocoles ayant des résultats prouvés. Le mirage d’un vaccin fait patienter le peuple mais les contraintes deviennent insupportables quand leurs effets n’ont qu’une valeur médiatique. Un doute s’installe sur l’efficacité des mesures sanitaires contraignantes et même sur celle de la vaccination malgré les affirmations actuelles. Cette impression est confortée par une étude statistique plus large dont les résultats sont publiés dans cet article. On va bien essayer de nous parler du nombre de décès en baisse chez les personnes âgées en oubliant qu’elles ont concentré l’essentiel des décès avant la vaccination et que la population restante est donc plus résistante naturellement, résistance certainement renforcée par son contact plus étroit avec des contaminés de la même tranche d’âge. On va aussi nous parler des variants anglais, sud-africains et brésiliens qui viendraient effacer cette baisse des décès chez les personnes âgées.

Tout ceci s’effondre au vu des évolutions des décès/habitants depuis deux mois sur deux pays ayant des politiques sanitaires opposées. L’évolution des décès en France est linéairement croissante. Si on la compare à la Suède, qui évolue aussi linéairement, elle est nettement plus rapide. On note 4,3 décès/jour/million d’habitants pour la France, soit 288 décès/jour, et 1,8 décès/jour/million d’habitants pour la Suède ! L’évolution en France est donc 2,4 fois plus rapide ! Ces deux pays s’opposent sur une conception totalement différente de la lutte contre la maladie. La France attache un prix à la santé traduit par le « Quoiqu’il en coûte » et par l’acceptation de privation de liberté. Le « Nous sommes en guerre » de Macron lance une lutte par tous les moyens disponibles qui incluent la contrainte des habitants. De prime abord la confiance dans le sens civique et la pédagogie de communication est mise sous contrôle. La Suède refuse le plus longtemps possible la privation de liberté, ce qui semble paradoxal alors que c’est la France qui affiche « Liberté » au frontispice des mairies. La Suède accepte la mort dans des épidémies à faible taux léthal, et privilégie la défense de sa santé par notre immunité naturelle qui s’adapte aux agressions virales nouvelles. La Suède recherche le rempart de l’immunité naturelle, la France cherche à éviter la contamination.

Après 14 mois d’épidémie, le résultat s’affiche sur ce graphique pour ce qui concerne le résultat sanitaire des décès sans parler de tous les dégâts psychiques et corporels engendrés par les contraintes sanitaires. Les taux de vaccination étant identiques dans les deux pays on peut éliminer l’action potentielle de la vaccination. La politique sanitaire de la France est plus mauvaise.

Le résultat économico-sanitaire est en effet terrible depuis le début de l’épidémie avec 11% de décès en moins en Suède le 21 avril 2021, et 5,2% de perte en moins du PIB sur l’année 2020. La France était déjà en 2020 dans le camp des pays perdants avec une forte mortalité et un désastre économique. Elle continue à aggraver son cas en 2021.

Le refus de privilégier une stratégie de dépistage prolongée par un tri avec l’intervention des médecins de ville et surtout de traitements cliniques ayant fait leurs preuves conduit la France à se situer avec l’Italie et le Royaume-Uni dans la zone des pays ayant le plus mal géré l’épidémie en 2020 et qui aggrave son cas en 2021. On peut par exemple citer le Sénégal, identique à la Belgique en population, qui affiche sur la semaine du 15 au 21 avril une mortalité moyenne de 0,12 décès/jour/million d’habitants au lieu de 4,39 pour la France, soit 35 fois moins ! On ne peut pas passer sous silence, comme le font les médias mainstream, le fait que ce pays applique strictement le protocole de traitement hospitalier du Pr Raoult de l’IHU de Marseille.

Les effets de la politique vaccinale doivent faire la part entre l’évolution naturelle de la nocivité et de la propagation du virus, et celle due à l’effet vaccinal. On dispose pour se faire d’évolutions très différentes des décès et des taux de vaccination dans l’ensemble des pays du monde. Mon étude sur une quarantaine de pays me permet de présenter les cas les plus significatifs et les plus parlants pour ne pas rentrer dans les détails de travaux statistiques plus complexes. Le graphique ci-contre est réduit à 16 pays particulièrement intéressants. Il montre que de nombreux pays ont mieux réussi que la France et sont pour la plupart dans une phase descendante des décès contrairement à nous jusqu’au 22 février. Seule l’Italie dans les proches de nous a encore un taux de décès supérieur mais elle semble amorcer une descente rapide. 6 pays ont des taux très faibles de mortalité le 22 avril (Israël, Norvège, Finlande, Royaume-Uni, Portugal, Sénégal).

L’étude statistique complète sur 40 pays et l’analyse visuelle sur 16 pays permet de se focaliser sur 3 couples de pays et un trio dont les résultats sanitaires sont comparables. Ce sont les suivants : Italie-Chili, Espagne-Pays-Bas-Irlande, Israël-Norvège, et Royaume-Uni-Portugal. Le taux de vaccination au 21 avril 2021 est ajouté sur le graphique représentant l’évolution des décès/jour/million d’habitants du 22 février au 21 avril. On constate que pour 7 pays les taux de vaccination sont très voisins entre 17% et 21%. Trois pays se distinguent avec une forte proportion de vaccination (Israël, Royaume-Uni, Chili) entre 44% et 62%. Israël a même franchi la barre fatidique des 60% supposée garantir une régression de la propagation du virus.

On constate qu’Israël a réussi une forte régression du nombre de décès mais se retrouve au niveau de la Norvège qui maintient depuis deux mois le même faible taux de mortalité. L’influence du vaccin ne semble donc pas indispensable pour obtenir le 21 avril un faible taux de mortalité. Ceci se révèle encore plus évident avec le Portugal et le Royaume-Uni dont les taux de mortalité à l’arrivée sont identiques et inférieurs au couple précédent, alors que tous les deux sont partis de très forts taux de mortalité mais avec un taux de vaccination 2,5 fois plus faible pour le Portugal ! Non seulement le Portugal fait aussi bien que le Royaume-Uni mais mieux avec un taux de vaccination plus de trois fois inférieur.

Le couple Italie-Chili, à même fort taux de mortalité, se différentie des deux précédents par la forte progression du taux de natalité au Chili alors que l’Italie amorce un commencement de baisse de celui-ci. En effet mis à part la France, représentée pour mémoire, le recul des taux de natalité est général sur 8 pays. Or il se trouve que le taux de vaccination du Chili est à 44,26% soit 2,4 fois plus élevé que celui de l’Italie. Il en résulte que l’évolution virale domine largement l’effet vaccinal même si on incrimine le variant brésilien. Soit le vaccin est inefficace contre ce variant, soit il est peu efficace quelle que soit la souche incriminée.

Terminons par un regard sur un trio de pays proches de nous présentant finalement des taux de mortalité très proches ainsi que leurs taux de vaccination mais ayant un historique d’évolution sensiblement différent. Ceci est particulièrement le cas de l’Espagne qui a subi plusieurs rebonds des décès sans que l’on puisse dire s’il s’agit de l’impact de mesures sanitaires ou de variants d’apport intérieur ou extérieur au pays. Le cas de l’Espagne est particulièrement intéressant car ce pays a été le premier à commencer un retour vers la vie normale. Là encore on comprend que c’est bien le ou les virus qui mènent la danse. Macron l’a reconnu en disant que « le maître des horloges est le virus » et ses variants. Il n’en a pourtant pas tiré toutes les conséquences.

Le moins que l’on puisse affirmer c’est que la preuve de l’efficacité du vaccin n’est pas faite à ce jour. L’examen statistique d’une plus grande panoplie de pays m’a conduit à ce constat que j’ai essayé de vous proposer sous une forme visuelle moins fastidieuse et compréhensible par tous. Soyons clair, je ne peux pas affirmer que le vaccin ne va pas s’avérer efficace finalement, mais affirmer qu’il l’est à ce jour est un mensonge. Après examen je tiens pour bidon l’étude statistique présentée par Pfizer dans le journal médical anglais et présenté au Comité de validation européen. Pfizer, coutumier de fraude, a déjà été condamné à une très lourde perte financière. L’étude statistique sur un grand nombre de pays ne permet pas de séparer l’influence propre du virus et celle du vaccin. Aujourd’hui se faire vacciner c’est comme envoyer un non-croyant à Lourdes. La déception peut être grande si le miracle non seulement ne se produit pas mais que des effets secondaires graves se multiplient dans les mois à venir. Un moindre mal serait que nous ayons dépensé des sommes colossales pour des effets ridiculement faibles mais avec peu d’effets secondaires graves à moyen et long terme. N’oublions pas que des voix de grande renommée mondiale ont été étouffées sur les vaccins à ARN messager, voix qui considèrent que l’on joue avec ces vaccins à l’apprenti sorcier. Leur validation d’urgence, avant la validation complète normale en janvier 2021, transforme actuellement les vaccinés en cobayes.

La politique française depuis le début de l’épidémie n’a pas de consistance, de colonne vertébrale, et n’a pas une ligne claire d’action. Elle va au fil de l’eau et se nourrit d’avancées et de promesses, qui se transforment en reculs et en échecs. Les exemples sont si nombreux que je parlerai que du dernier en date concernant la quarantaine de 10 jours imposée à la sortie des vols internationaux aux passagers indiens, Sud-africains, Brésiliens, Argentins, Chiliens et Colombiens. Le choix a manifestement été conduit par la gravité affirmée des variants sud-africain et brésilien d’une part et le nombre d’habitants des pays concernés. Le graphique ci-contre met le doigt sur l’absurdité des choix effectués. La Hongrie est l’un des pays ayant le plus grand nombre de décès/jour/million d’habitants et près de deux plus élevé que celui du Brésil. La Pologne en a autant que le Brésil, la Tchéquie autant que la Colombie. Malgré son taux de vaccination plus de 3 fois plus élevé que celui de l’Argentine, et plus de 2 fois plus élevé que celui de la France, le Chili s’est moins bien protégé que ces deux pays. On est en droit de penser que la nocivité des virus n’y est pas plus forte qu’en France. Que dire de l’Afrique du Sud et de son virus qui y fait 3 fois moins de décès qu’en France. L’excellent résultat sanitaire en Afrique du Sud est d’ailleurs obtenu sans avoir vacciné et avec un variant d’une soi-disant plus grande nocivité ! Le cas de l’Inde montre encore mieux l’absurdité de cette décision contraignante française prise visiblement au nom de l’importance du nombre des cas. Ce n’est pas le nombre de cas ou de décès qui compte mais leur proportion par rapport à la population. Elle définit la probabilité que l’on a de trouver des Indiens contaminants dans un avion arrivant en France. Or celle-ci est 2,5 fois moins probable que de trouver des Français contaminants débarquant en Inde ! La géopolitique et la propagande intérieure sont à l’œuvre et non la santé de nos concitoyens. Le tout est que la population n’y voit que du feu et soit (faussement) rassurée.

L’absurdité des mesures prises et leur peu d’efficacité

Ne doivent pas nous faire oublier que le danger

Est caché dans la limitation progressive

De nos libertés fondamentales.

La pandémie n’est en sorte

Qu’un paravent utile !

Claude Trouvé

23/04/21

Commentaires

  1. Comme d'habitude vous faite une analyse fort pertinente Merci de votre travail.
    Je fais suivre sur FB.Cordialement.

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