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La grande illusion des prévisions climatiques

 

La grande illusion des prévisions climatiques

L’Union Européenne lance un grand plan anti-réchauffement climatique qui va engouffrer des centaines de milliards supplémentaires et l’on va ressortir l’égérie adolescente Greta pour nourrir la peur climatique. Le réchauffement climatique est une donnée acquise puisque les dernières prévisions du GIEC de 2018 le confirment. D’ailleurs un réchauffement acté à 1°C en 2020 est communément repris dans les médias. On vient de renforcer la démonstration de ce réchauffement par des images satellitaires montrant le retrait des glaces sur les sommets des montagnes de la planète sans s’attarder sur l’Himalaya qui résiste. Bref on alimente en permanence cette peur des conséquences d’un réchauffement climatique futur, conséquences dûment imagées de glaces d’un Pôle Nord en voie de disparition, d’évènements climatiques graves de plus en plus nombreux, d’incendies en croissance, de montée des eaux et de recul des terres, et d’augmentation des périodes caniculaires. La terre se réchauffe et l’homme en est le responsable par sa propension à larguer de plus en plus de carbone dans l’atmosphère. Voilà ce qui est projeté en permanence sur nos esprits.

Il faut beaucoup chercher dans la documentation disponible pour trouver les effets positifs d’un réchauffement climatique ou des publications scientifiques remettant en cause ce consensus proclamé. D’ailleurs la mission octroyée au GIEC est de quantifier le réchauffement et de faire la prévision d’évolution, d’évaluer les conséquences sur l’homme et l’environnement, et de proposer des solutions pour revenir à la situation de 1978, année de début de ce réchauffement. Cette base consensuelle et affirmée scientifique est donc une Vérité qui autorise toutes les actions de lutte contre le carbone dans laquelle s’engouffre les grandes puissances financières au nom du sauvetage de l’humanité avec ce slogan porteur pour la jeunesse « Sauvons la planète ». La plupart des gens n’ont pas les moyens de contester et s’inclinent devant la science et les médias.


Mes études, ma profession et ma formation m’ont appris à ne rien admettre à priori sans avoir fourni un travail de réflexion indépendant dans la mesure de mes moyens. Ceci me pousse à vous alerter sur la doxa actuelle, véritable dictature climatique qui balaie toute contestation et impose sa vision et son mode de vie aux habitants de la planète, mode de vie qu’ils doivent et devront financer dans un accord tacite et imposé. Alors je vous propose une petite démonstration des fluctuations de la pensée scientifique ou populaire depuis 1880, année où on dispose de mesures de températures assez précises. Si nous étions en 1910, ou transis dans les tranchées de 1916, nous aurions pensé que la planète se refroidissait et que nous allions revivre une période froide comme en 1870 où la terre ne produisait plus assez pour nourrir le peuple. Puis jusqu’en 1940, on vivait sans souci climatique car la chaleur revenait et on pouvait aller se baigner en profitant des congés payés dès 1936. Le pic de chaleur pendant la deuxième guerre mondiale n’effrayait personne, les soucis étaient ailleurs.  Pourtant les scientifiques de l’époque qui surveillaient les températures du globe observaient une chute rapide des températures qui s’est prolongée jusqu’en 1964. Alors les médias s’en sont emparé et dans les années qui ont suivi, ils ont propagé la peur d’une nouvelle ère glaciaire. Les articles de l’époque étaient particulièrement anxiogènes. Cette prévision a perdu toute crédibilité dès 1978. On a alors fait le constat que nous avions vécu une période d’une trentaine d’années avec une température globale oscillant autour de celle de 1880 jusqu’en 1978. Nous avions pourtant allègrement émis de plus en plus de carbone sans sentiment de culpabilité. Cette date marque l’entrée dans ce qui va nourrir toute la période de développement d’une pensée de mise en cause de l’impact négatif de l’homme sur son environnement, et particulièrement de la cause anthropique du réchauffement climatique.

Brusquement donc le carbone s’est mis à influencer la température et le concept de la cocote minute a surgi dans les écrits écologistes à tel point que devant le constat d’un réel réchauffement la science a commencé à travailler sur des scénarios plus ou moins inquiétants de réchauffement à base de modèles mathématiques. Le graphique ci-dessus semble bien confirmer que l’hypothèse d’un réchauffement linéaire validé par la période de 1978 à nos jours tient la route et que toute contradiction est sans fondement. Le GIEC aurait donc raison et on peut s’attendre à une catastrophe climatique si l’on ne fait rien. Est-ce le cas ? Alors nous allons nous intéresser à cette période commençant en 1978 et aux prévisions successives du GIEC sur les températures du futur.  

Le graphique ci-dessous représente de 1978 à avril 2021 les relevés mensuels de la température globale (terres et océans) publiés par la NOAA à partir de mesures satellitaires, mesures ayant l’avantage de ne pas nécessiter des calculs complexes pour être publiables. J’ai ajouté les prévisions du GIEC et une évaluation statistique linéaire sur la période des relevés et son prolongement jusqu’en 2060.

 


La première prévision du GIEC prévoyait la date de 2028 pour l’atteinte d’un seuil choisi à 1,5°C comme étant à ne pas dépasser. L’urgence de réaction contre le réchauffement était motivée par le faible nombre d’années disponibles pour réagir entre 2010 et 2028, soit 18 ans. Cette date de 2028 est calculée avec un coefficient d’augmentation linéaire de la température de 0,462°C par décennie. Cette prévision conduit à une augmentation de 4,8°C à la fin du siècle. Cet épouvantail du +5°C a nourri toute la presse scientifique ou populaire et mis l’écologisme dans la lumière avec un sujet plus porteur que le combat anti-nucléaire. La prévision du GIEC de 2015 semble confirmer la précédente avec seulement 4 ans de plus pour atteindre le 1,5°C soit 2032. L’urgence reste avec seulement 17 ans pour stopper l’augmentation. Mais en réalité il y a un recul significatif de la vitesse d’augmentation de la température avec 0,349°C par décennie au lieu de 0,462°C, d’où seulement 3,9°C à la fin du siècle. On n’a pas fait grand bruit sur ce recul pour privilégier l’urgence climatique. Météo France, qui se prend pour un service de climatologie, publie le rapport 2014 de Jean Jouzel (l’Attali du climat) dont l’une des conclusions est la suivante :

« En métropole dans un horizon proche (2021-2050) :

- une hausse des températures moyennes entre 0,6 et 1,3°C (plus forte dans le Sud-Est en été) »

En 2014 la hausse de température réelle moyenne était déjà de +0,743°C, soit une prévision minimale pour 2021 de 1,34°C (0,6+0,74). La hausse de température réelle moyenne entre mai 2020 et avril 2021 est de 0,863°C soit déjà un écart de 0,48°C sur une prévision à 7 ans. Jean Jouzel se permet donc de faire de la surenchère par rapport au GIEC qui prévoit 1,17°C en avril 2021 par interpolation linéaire de son rapport de 2010 et 1,12°C dans son rapport 2015. Cette surenchère le pousse même à avancer le chiffre possible de +5,3°C en 2100 au lieu du 4,8°C du rapport GIEC 2010.

Le rapport du GIEC en 2018 marque un tournant dans les prévisions climatiques, tournant qui a été soigneusement caché. C’est l’abandon partiel des modèles mathématiques devant le constat que la réalité avait bien du mal à suivre les prévisions et que l’objectif d’atteinte du 1,5°C en 2032 avait beaucoup de chances d’arriver bien plus tard. Une part beaucoup plus importante a été donnée à l’étude linéaire statistique sur les données accumulées depuis 1978. Le condensé du rapport donné aux Etats parle désormais d’une augmentation de température de +0,2°C par décennie et annonce cette fois la date de 2048 pour l’atteinte du 1,5°C. C’est un recul de 22 ans depuis la prévision de 2010 soit un recul de date de 22 ans en 8 ans de prévision ! Pour cacher ce recul le GIEC donne 2048 comme la date la plus éloignée de sa fourchette d’imprécision alors que c’est en réalité la valeur moyenne de la fourchette 2036-2060. Il retient 2036, ce qui lui permet de rester proche du 2032 de la prévision 2015 et de maintenir l’urgence climatique à 18 ans. Ni vu ni connu. J’ai donc procédé moi-même à l’évaluation statistique linéaire sur les données de 1978 à avril 2021 et j’obtiens une droite prévisionnelle proche de celle du GIEC mais déjà inférieure à ses prévisions 2018, ce qui repousse l’atteinte du 1,5°C à 2056.


Malgré ce réajustement de la prévision linéaire, ceci ne rend pas compte des relevés récents de température. En effet, si l’on s’intéresse à la période de 2015 à nos jours la prévision statistique linéaire prédit non pas un réchauffement mais un refroidissement du globe de 0,1°C par décennie contrairement aux prévisions du GIEC reportées sur le graphique. A ceux qui objecteront que la période considérée est trop courte pour faire une prévision, je leur donnerai raison en faisant remarquer que lorsque l’on se permet de faire une prévision à plus d’un siècle de distance entre 1978 et 2100 à partir de mesures sur 40 ans (2018-1978), on ne peut pas critiquer une prévision de mesures, sur plus de 5 ans, projetée à 11 ans devant nous [(2100-2018) /40*5,33] soit 2032. C’est sur cette année que les prévisions 2015 du GIEC avait situé l’atteinte du 1,5°C alors que ma nouvelle prévision y annonce 0,78°C ! Quand on a 0,79°C en avril 2021 et 0,77°C en moyenne sur les 4 premiers mois de 2021, cette prévision paraît même plus probable. Evidemment en réalité scientifique cette prévision est peu fiable et l’avenir à 11 ans reste inconnu. Il en est de même pour les prévisions du GIEC pour la fin du siècle et c’est que je tente de montrer.

Je vais terminer justement par la projection des prévisions pour la fin du siècle au regard des données de températures qui ont servi au GIEC pour ses modèles mathématiques.


Ce graphique, que vous ne trouverez nulle part mais qui tient compte de la réalité des mesures de températures et des prévisions publiées du GIEC, est l’illustration de l’illusion des prévisions climatiques assénées aux peuples du monde dans une arnaque dont le but réel n’est évidemment pas celui qui mobilise les croyants des prévisions climatiques. Celles pour la fin du siècle n’ont cessé d’abaisser la température probable, ce qui est soigneusement caché par une débauche de températures et de dates qui fait perdre tout repère. Ces croyants sont plutôt victimes d’un réchauffement de leur esprit qui en annihile tout doute et sont focalisés sur des conséquences visibles mais sans recul historique, ni calcul prospectif. On peut citer le cas des évènements climatiques extrêmes dont l’importance et la fréquence n’ont jamais été prouvées par le GIEC qui a au contraire écrit son incapacité à le faire sur les données historiques. L’affirmation d’augmentation des catastrophes propagée et médiatisée n’a pas de réalité scientifique mais est destinée à faire peur.

Depuis 2010 les prévisions climatiques à partir des modèles mathématiques ont été démenties. Ces modèles sont même incapables de représenter l’évolution des températures depuis 1880. Ils n’expliquent ni la brusque montée des températures à partir de 1978, ni le « hiatus climatique » entre 1998 et 2013 où la température n’a pas suivi la croissance du CO2, ni le maximum de température de 2016. De toute évidence les modèles mathématiques qui entrent les paramètres des causes et la relativité de leur action sur la température n’ont pas de bases suffisantes de connaissance des phénomènes régissant le climat. La complexité et la multitude des facteurs influant ne permet pas d’avoir des prévisions fiables. Le recours privilégié à l’étude statistique linéaire des évolutions de températures est un aveu d’impuissance du GIEC. Sa dernière prévision de 2018 n’est pas plus fiable que la mienne pourtant très proche. La réalité du réchauffement climatique observé depuis 1978 ne valide en rien les prévisions climatiques pour la fin du siècle dans l’état actuel de nos connaissances climatiques.

L’avenir est inconnu mais l’alarmisme qui régit les peuples et entraîne une politique mondiale de lutte contre le carbone n’a pas lieu d’être dans l’état actuel de la science. C’est une manipulation éhontée des peuples. Le pire c’est ce leurre vendu à notre jeunesse qui a un effet mobilisateur à court terme mais qui va certainement se traduire par d’amères désillusions. Les seuls gagnants seront les puissances financières qui ont un moyen idéal pour dépouiller les peuples. Les dirigeants de ce monde jouent en partenaire de celles-ci et en font un instrument politique commode et encore mobilisateur parce qu’il est censé être noble, généreux, vital et urgent.

C’est une montagne d’argent qu’accumule la dictature climatique

Dans une gigantesque manipulation et arnaque éhontée

Qui fait courir la foule de ceux à qui ont fait croire

Que l’homme est coupable mais peut aussi

Agir sur la nature et s’en rendre maître.

L’orgueil est porteur de désillusions !

Claude Trouvé

16/05/21

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