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L’exaspération des manipulés !

L’exaspération des manipulés !

La logorrhée de propos anxiogènes que ce soit sur le climat ou sur la pandémie ne cesse de s’abattre sur les peuples et particulièrement en France. Nos concitoyens se précipitent sur des mesures un peu moins sécuritaires comme si le créneau de liberté relative allait être remis en cause rapidement. Ils se précipitent sur la vaccination dont ils n’ont aucune idée de l’efficacité, des effets secondaires, et de l’adaptation aux mutations virales. Ils boivent les discours sanitaires comme des vérités prouvées parce qu’ils croient encore qu’il est impossible qu’ils soient manipulés sur un tel sujet.


Dans de nombreux articles j’ai montré que l’efficacité de la vaccination n’était pas prouvée par rapport à l’évolution naturelle de la propagation du virus. Ce graphique déjà publié est réactualisé mais les enseignements qu’il nous livre n’ont pas changé. En ce 31 mai plusieurs pays dans le monde sont parvenus à un taux de mortalité très faible de l’ordre de 0,1 décès/jour/million d’habitants soit 7 décès par jour  la France qui est encore en moyenne à 130 dans la semaine du 25 au 31 mai. Ces pays ont réalisé de forts taux de vaccination comme Israël et le Royaume-Uni, mais ce résultat a été aussi obtenu très tôt avec des taux de vaccination faibles comme au Danemark, en Finlande, en Norvège, au Portugal, en Irlande et au Sénégal par exemple. Ces pays ont même un résultat comparable à la Corée du Sud toujours citée comme modèle. Le cas du Portugal, pays méditerranéen proche de nous, est particulièrement significatif.


Pour les personnes encore non convaincues par cette démonstration graphique pourtant incontestable, le graphique suivant montre l’évolution des décès au Brésil et au Chili, deux pays évolués d’Amérique du Sud. On constate que ces deux pays ont des taux de décès/jour/million d’habitants encore très élevés. Mais l’évolution de leur situation sanitaire est très différente. Le Brésil a encore peu vacciné et a amorcé dès la mi-avril une diminution significative des décès, et même à une vitesse plus rapide que la France. A contrario le Chili est l’un des pays du monde ayant le plus vacciné et, malgré cela, se retrouve le 31 mai avec un nombre journalier de décès identique à celui du 1er avril. La vaccination à 60% du peuple chilien n’a en rien amélioré la situation sanitaire.

On peut profiter de ce graphique pour noter que jusqu’au 3 mai le nombre de décès journaliers en France n’a pas évolué et se situait entre 4 et 5 décès/jour/million d’habitants, soit très nettement au-dessus du Portugal et de la Suède. Alors que le taux de vaccination n’avait pas atteint les 25% de vaccinés, dès cette date le nombre de décès est très rapidement descendu. Ce même 3 mai le gouvernement a décidé la fin des attestations de journée et des restrictions de déplacement ! D’ici à trouver là une confirmation de l’inutilité des mesures de confinement dénoncées par l’étude américaine sur l’ensemble des Etats des Etats-Unis, il n’y a qu’un pas malgré la doxa sanitaire qui nous poursuit depuis mars 2020.


La pression sanitaire trouve dans les variants une excellente propagande anxiogène. Après le variant anglais dont le Royaume-Uni s’est bien mieux débarrassé que nous, le variant brésilien a alimenté la chronique des peurs. On voit que, sans une très forte vaccination, il régresse au Brésil alors qu’en vaccinant fortement le Chili ne change rien. Nous avons eu aussi la séquence du variant d’Afrique du Sud, alors que ce pays l’a bien géré jusqu’à fin avril et sans affolement après. Maintenant les trompettes de la peur agitent le variant indien. Or l’Inde voit son taux de décès diminuer depuis le 16 mai malgré les articles sur une Inde submergée par les morts qui s’entassent dans les rues selon certains articles apocalyptiques. Evidemment les décès sont élevés dans un pays à 1,37 milliards d’habitants où New Delhi compte 21,8 millions d’âmes. C’est cette ville qui paye un lourd tribut alors que la majeure partie de la population semble disposer d’une forte immunité naturelle due aux conditions précaires de leur mode de vie. Ce point vient donner raison aux généralistes qui préconisent des renforcements de notre immunité naturelle en période épidémique comme celle-ci.


Alors que des pays d’Europe de l’Est, des pays d’Amérique du Sud sont encore avec des taux élevés de décès, et voient encore croître les décès journaliers, on inocule de nouvelles peurs dont la gravité relative n’est pas avérée. Il y a toujours 1960 décès par jour au Brésil. Qui s’en préoccupe encore en France ? Pas les autorités sanitaires qui ne s’attachent qu’aux peurs des nouveaux variants. Ce graphique nous montre que la gestion sanitaire de cette pandémie a été très différente suivant les pays et que les Amériques et l’Europe ont payé le plus lourd tribut. Cela ne peut être dû au hasard surtout dans une évolution mondialiste où les biens et les personnes ne se sont jamais autant mélangés et côtoyés. Contrairement à ce qui a été pensé dès le début de la pandémie, ce ne sont pas les pays asiatiques et africains à faible niveau de vie, dont on disait les structures hospitalières inadaptées et insuffisantes qui ont donné des centaines de millions de morts, mais des pays où l’on pensait être en mesure de lutter efficacement. A ce propos on ne peut pas éviter de parler de la Palestine et d’Israël, deux pays voisins en conflit, où la Palestine fait au moins aussi bien qu’Israël avec un taux de vaccination 12 fois inférieur ! La réussite actuelle du Royaume-Uni, affectée sans preuve à la vaccination, ne peut cacher que son bilan global est plus mauvais que celui de la France. De plus sur les 9 derniers mois de cette pandémie du 1er septembre 2020 au 31 mai 2021, le nombre total de décès/million d’habitants est de 1292 pour le Royaume-Uni et de 1164 pour la France.



La France occupe une position un peu plus mauvaise que la moyenne. Si nos voisins, italiens, portugais, belges, britanniques, ont fait pire, nous sommes moins bons que l’Espagne, la Suisse, les Pays-Bas et l’Irlande. Tous ces pays sont néanmoins au-dessus de la moyenne mondiale. Il faut saluer la performance de l’ensemble des pays nordiques, pays baltes exceptés, mais Suède comprise malgré sa politique d’immunité naturelle et d’immunisation collective. Malgré son taux de vaccination à près des 2/3 de sa population, le nombre de décès/habitant d’Israël est juste un peu meilleur que celui de la Palestine et de l’Irlande, mais très supérieur à celui du Maroc, de l’Inde, et surtout du Sénégal qui n’a pratiquement pas vacciné.

Jetons pour terminer un coup d’œil sur la période vaccinale commencée le 18 décembre.



La France qui a retardé la montée en régime de la vaccination se trouve cette fois mieux placée que presque tous ses voisins européens, en particulier l’Allemagne. Ceci donne à réfléchir car seule la Belgique, qui a mimé la stratégie vaccinale de la France, fait mieux qu’elle. Il faut dire que la Belgique s’est distinguée dans la période précédant le 18/12 par un taux de mortalité beaucoup plus élevé. On peut penser que son immunisation collective plus forte qu’en France a joué un rôle bénéfique ensuite. Il faut noter le très mauvais score du Royaume-Uni avec une surmortalité de 26% par rapport à la France (5,56/4,41), ce qui montre que l’effet vaccinal plus important n’a pas réduit le nombre de décès. Comme pour la Belgique on peut penser que le taux d’immunisation collective au Royaume-Uni va jouer désormais un effet bénéfique peut-être plus important que la vaccination. Si Israël a un taux faible cela n’a pas de signification sur l’effet vaccinal car ce pays a globalement un taux de mortalité faible depuis le début de l’épidémie comme on peut le constater sur le graphique précédent. Mis à part le Chili qui a beaucoup vacciné et a vu baisser sa mortalité journalière, la période vaccinale n’a pas bouleversé le classement des pays malgré des taux de vaccination très différents. Mais comme on le voit sur les deux premiers graphiques de cet article, la mortalité journalière du Chili s’est remise à croître depuis le 22 février 2021. On retrouve les pays scandinaves dans les meilleurs taux de mortalité, les pays d’Europe de l’Est dans les plus mauvais et la forte vaccination n’a pas changé grand-chose pour Israël et les Emirats Arabes Unis.

Dans cette nouvelle propagande où la peur est maniée par la crainte des variants et où on officialise un satisfecit de la politique sanitaire française avec le slogan « tous les voyants sont au vert », on nous manipule en même temps pour réaliser une vaccination totale de la population. Ces deux arguments de propagande veulent user de la persuasion mais le but à atteindre est celui du pouvoir et du profit qui se distingue de la préservation de notre santé. L’efficacité du vaccin n’est pas prouvée au moment où en plus on découvre petit à petit des effets secondaires bien plus importants que pour tous les autres vaccins. La vaccination n’a de sens que si elle amène un bénéfice et l’examen d’une quarantaine de pays laisse pour le moins beaucoup d’incertitude entre l’évolution naturelle du virus et de ses variants, et l’action des vaccins. Je termine par deux exemples parmi les plus frappants sur cette question fondamentale de l’efficacité en visualisant l’évolution des décès/jour/million d’habitants depuis le 22 février 2020 au Portugal et en Irlande.


 Les deux évolutions ont de nombreux points communs.

Si le pic de décès n’a pas la même hauteur, ni la même largeur dans les deux pays, leur réaction à la vaccination est la même. Ces différences de nocivité du virus se sont évidemment traduites par un nombre de décès/million d’habitants dans la période visée 2 fois plus important pour le Portugal, mais au 1er juin le résultat de la disparition des décès est atteint dans les deux pays. La première similitude est la montée très rapide des décès juste après le démarrage de la vaccination. La deuxième est l’atteinte du pic de décès en même temps à fin janvier, soit un peu plus d’un mois après les premières vaccinations. La vaccination aurait-elle tué prématurément et en nombre des personnes âgées à risques ? Cela peut inciter à éviter d’une façon générale la vaccination des personnes à risques, ce qui serait contraire à la politique sanitaire employée. Au Portugal on voit nettement que l’attaque du virus déclenchée à mi-septembre était en train de battre en retraite le 27 décembre et que la vaccination a brisé net cette évolution à la baisse. Ce qui s’est passé dans le mois qui a suivi le début de la vaccination en Irlande et au Portugal a un lien indubitable avec la vaccination alors que le pourcentage de personnes vaccinées était inférieur à 4% mais sur un public ciblé. La similitude entre l’Irlande et le Portugal se poursuit ensuite puisque ceux-ci retrouvent une situation de disparition du virus avant la fin mars avec un taux de vaccination d’environ 12%. Là encore il est bien difficile de justifier l’effet vaccinal aussi rapide et important par le simple passage de 4% à 12% de personnes vaccinées ! C’est contraire à toutes les affirmations péremptoires de la nécessité de 50%, puis 60%, puis plus récemment de 95% de personnes vaccinées pour sortir de la pandémie.

On nous met en avant le 0 premier décès du Royaume-Uni le 1er juin, mais on oublie de parler de sa voisine l’Irlande qui a 0 décès depuis 18 jours avec un taux de vaccination de 40% inférieur ! On oublie la Norvège avec 0 décès depuis 8 jours, la Suède depuis 5 jours, le Danemark depuis 3 jours, la Finlande, le Portugal, Chypre, Malte entre autres. Qui parle du Sénégal qui a près de 2 fois moins de décès/million d’habitants que le Royaume-Uni dans la semaine du 27/05 au 01/06 et 19 fois moins depuis le début de la vaccination le 18/12, qui vaccine 22 fois moins que lui, et qui applique le traitement à l‘hydroxychloroquine ? Non le promouvoir est incorrect, on ne pas mettre en balance la vaccination miracle de la modernité scientifique et le traitement moyenâgeux d’un Professeur Nimbus proche de la retraite et Marseillais de surcroît. C’est sûrement un charlatan, un sorcier, un chaman tout au mieux. Mais si ce n’était tout bonnement qu’un guérisseur, celui qui sauve le maximum d’infectés par le virus, vaccinés ou non, ne serait-ce pas lui le meilleur sauveur ?

Les Français sont intoxiqués par une propagande mondiale

Qui les laisse angoissés et demandeurs d’espoir

La potion magique a pris le nom de vaccin

Dont l’efficacité est garantie par…

Le prestige de la science

De Big Pharma !

C’est tout !

Claude Trouvé

02/06/21

 

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