Comme si cela ne suffisait pas, on a aussi l’arnaque climatique

 

Comme si cela ne suffisait pas, on a aussi l’arnaque climatique

Jean Jouzel, notre porte-parole de la climatologie mondiale vient de profiter de l’ambiance chaude atteignant la France ces jours-ci, de la parution d’un pré-rapport du GIEC, et de la préparation de la COP26 de 2022, pour balancer une information climatique alarmante. « La température terrestre a atteint + 1,54°C, niveau jamais atteint depuis le réchauffement climatique en cours ! ». Cela sous-entend que la limite du +1,5°C prévue selon le GIEC 2021 pour 2030 est déjà dépassée ! Il faut donc redoubler d’efforts pour abaisser l’émission anthropique de CO2 selon la doxa répétée en permanence. C’est ainsi que tous les gens qui n’ont pas accès à d’autres sources d’information absorbent cette nouvelle affirmation anxiogène supposée fiable puisqu’elle vient d’une autorité reconnue.

C’est souvent dans ce qui semble être un détail pour le bon peuple que se logent les contre-vérités ou dans ce cas les désinformations. En effet Jean Jouzel parle de température terrestre. Comme nous sommes sur la planète terre, le quidam pense qu’il s’agit d’une température moyenne de notre globe. Que nenni, il s’agit de la température ayant régné sur nos continents, et non de la température globale de la planète où les océans sont le plus grand réservoir des calories disponibles. De plus comme une hirondelle ne fait pas le printemps, en matière de climatologie surtout, la température d’un mois n’a aucune valeur prévisionnelle, même celle d’une année. De 1998 à 2013 la température du globe a stagné pendant 15 ans, les météorologues ont parlé alors de hiatus climatique. Il s’agit donc d’un acte de propagande destiné à apeurer un peuple qui n’en a vraiment pas besoin en ce moment.

Qu’en est-il réellement ?

Selon les mesures satellitaires de la NOAA, reconnues les plus fiables et les plus comparables car ne subissant pas tous les correctifs des autres mesures terrestres. Par rapport au 0°C de 1880 :

·       La température terrestre (des continents) en juillet a augmenté de +1,40°C

·       La température océanique en juillet a augmenté de +0,75°C

·       La température globale en juillet a augmenté de +0,93°C

Non seulement la température des terres n’a pas atteint le +1,5°C, mais la température globale en est encore loin. L’annonce de Jean Jouzel n’avait pas lieu d’être et il fait en plus une présentation erronée et des prévisions non étayées.

Entre août 2020 et juillet 2021 en moyenne sur 12 mois :

·       La température terrestre a augmenté de +1,35°C

·       La température océanique a augmenté de +0,66°C

·       La température globale a augmenté de +0,85°C

 

Donc l’anomalie de température globale celle dont on parlait dans les précisions climatiques antérieures est non seulement encore loin des +1,5°C, mais celle de juillet 2021 est inférieure à celle observée entre août 2015 à juillet 2016 à +1,06°C !

Il n’y a donc aucune raison d’alarmer les populations sur ce constat de juillet 2021. C’est d’autant moins justifié que dans les 12 derniers mois l’écart maximum de la température globale a été atteint en novembre 2020 avec +0,96°C et celui des terres le même mois avec +1,73°C ! Évidemment la température ressentie en novembre est plus basse qu’en juillet, et le message réchauffiste passe moins bien !

Alors il faut de nouveau publier des informations incontestables sur les relevés de température globale et ajouter une simple prospective linéaire donnée par l’évolution statistique des températures de 1978 à juillet 2021.

La température de juillet 2021 n’influe pas sur les prévisions à court terme comme on peut l’observer visuellement. Les propos de Jean Jouzel ne sont donc qu’une désinformation pour provoquer la peur. Mais le pré-rapport du GIEC 2021, approuvé par les États le 5 août, glisse insidieusement d’une vision globale de l’évolution de la température à une vision terrestre sans l’avouer clairement. Par cet artifice que peut justifier le fait que l’homme subit la chaleur sur les continents beaucoup plus que sur les océans, on passe pour les 12 derniers mois de +0.85°C à 1,35°C soit un écart supplémentaire de +0,5°C dans les prévisions. Ceci permet de rapprocher le passage au-dessus du +1,5°C et d’avancer ce passage à 2030… en trompant son monde. Ce changement de référence pour la limite climatique est une arnaque qui permet de distiller de nouveau la peur alors que depuis 6 ans la température n’évolue ni globalement ni sur les terres.

Ce tour de passe-passe permet d’affirmer que nous sommes déjà à cette limite de +1,5°C et de crier à l’urgence. Évidemment la majorité de nos concitoyens n’y verront que du feu alors qu’ils n’ont pas plus chaud depuis 6 ans. On le constate visuellement sur ce graphique où la température terrestre oscille autour de +1,48°C. En réalité rien n’a changé en juillet 2021 il n’y a pas eu une brusque accélération du réchauffement mais un changement de référentiel… un tour de passe-passe qui nous fait prendre des vessies pour des lanternes. Cela montre en fait l’affolement de ceux qui nous ont berné depuis 40 ans par des prévisions apocalyptiques et qui ont de plus en plus peur de ne pas atteindre… leur objectif, celui de nous faire dépenser des centaines de milliards pour enrichir encore plus les plus fortunés de la planète.

Il s’agit bien d’une arnaque car si les propos de Jean Jouzel concernaient la température globale et non terrestre, la prévision donnerait cette évolution ultra rapide que même visuellement on juge improbable.

Nous sommes de plus en plus manipulés par des scientifiques corrompus qui faussent ou dénaturent les chiffres. C’est vrai pour le changement climatique comme pour la pandémie du coronavirus. Je ne cesse de le dénoncer dans mes articles mais malheureusement ce n’est pas fini. Ceux qui ne croient déjà plus aux politiques, vont de plus en plus être gobergés par des scientifiques corrompus par l’argent ou la gloire. Parler aux grands médias ne peut être un but en soi. Si c’est pour ne rien dire, il vaut mieux se taire. Si c’est pour désinformer, c’est justiciable.

Lorsque qu’un scientifique n’a plus ni conscience ni éthique

Il devient un danger d’autant plus grand pour l’humanité

S’il utilise à ses fins la reconnaissance de ses pairs

Pour publier de faux résultats de ses études

Destinés à tromper les esprits des autres

En cachant d’autres buts inavouables !

Claude Trouvé

14/08/21