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Gouverner par la peur de la pandémie, du réchauffement, du nucléaire, de l’épuisement du gaz, du pétrole… (1)

 

Gouverner par la peur de la pandémie, du réchauffement, du nucléaire, de l’épuisement du gaz, du pétrole… (1)

La peur gouverne le monde occidental et la France cherche à se tenir toujours au premier rang des pays gouvernés par la peur. Une pandémie nous frappe et c’est la guerre. La température du globe augmente et c’est notre faute. La guerre menace des centrales nucléaires et la catastrophe de Tchernobyl va se reproduire. On va manquer de gaz mais l’homme consomme beaucoup trop de ressources naturelles, la guerre n’est qu’un révélateur de notre culpabilité. C’est même pire pour le pétrole où le pic qui donne le moment où l’on consomme plus que ce que l’on produit est là devant nous en 2025. Il faut une guerre pour nous jeter à la figure notre imprévoyance. Si la peur peut être parfois salutaire, elle est devenue une méthode de gouvernement mondial qui exclut toute contestation. Quelques centaines de ploutocrates puissants dans le monde sont dans le camp du bien et nous n’avons plus qu’à leur obéir. C’est le message de Klaus Schwab, le patron de Davos, qui pousse au puçage avec Bill Gates. Son conseiller principal nous dit d’ailleurs tout de go : « le libre arbitre des êtres humains est désormais de l’histoire ancienne ». Nous aurons alors acquis une totale transparence et nous vivrons heureux sans posséder quoi que ce soit dans un monde d’esclavage mais sans souci de santé et d’argent. Ils s’occuperont de tout même de contrôler le nombre idéal d’habitants puisque rien ne pourra plus leur échapper. C’est la trajectoire du mondialisme occidental, le grand Reset ou le Nouvel Ordre Mondial. Un autre monde, qui nait dans la guerre viendra-t-il, s’y opposer ? On s’y prépare dans « l’Afrique-Asie ».

La peur du réchauffement.

Le globe se réchauffe de +0,9°C en 44 ans de 1978 à 2022, sachant que la température en 1978 était équivalente à celle de 1850 considérée comme le zéro pour évaluer les variations. Selon une projection linéaire c’est une évolution de la température globale de +1,8°C qui est sensée se produire en 2066. Le GIEC se servant d’une projection logarithmique, c’est un peu moins que ça. En 2003 Al Gore, le chantre de la lutte contre le réchauffement, prévoyait que le pôle Nord n’aurait plus de glace en 2013. Les ours blancs médiatisés devaient disparaître. Au dernier recensement leur population augmente. On nous projette des films de l’apocalypse avec Manhattan sous plusieurs mètres d’eau. Le niveau de la mer montait bien avant la révolution industrielle entre 0,2 et 0,3 cm/an. D’ici 2066, ceci projette une montée de 8,8 cm à 13,2 cm. Selon le CNRS la pente vers la mer dans les zones non rocheuses est de 1%. Une augmentation de 20 à 30 cm au bout d’un siècle ferait avancer les eaux de 20 à 30 mètres. Pas de quoi s’affoler quand on voit les variations des hauteurs d’eau en centaines de mètres sur la côte de l’Estérel depuis le temps des cavernes. C’est un phénomène lent et réversible. Même si cette montée des eaux continue, ce qui n’est pas certain, on ne verra pas de réfugiés climatiques avant un siècle, d’autant plus qu’on n’a jamais su faire des prévisions valables depuis que l’on essaie de modéliser le réchauffement climatique. Les grands assureurs ne notent aucune augmentation du nombre des catastrophes climatiques mais du prix des indemnisations dû à l’augmentation de la population et des biens touchés. Le GIEC lui-même dans le rapport du groupe dit « scientifique », contrairement au rapport final distribué aux dirigeants des 195 pays, dit ne pas être en mesure de prouver une augmentation.

Qu’en est-il des prévisions climatiques depuis 2010 basées sur l’augmentation réelle de la température globale de +0,6°C entre 1978 et 2010 ? Le graphique ci-dessous est réactualisé à février 2022 à partir des données de la NOAA.


Ce graphique récapitule les changements dans les prévisions depuis celle de 2010. De toute évidence la projection de 2010 pour atteindre les +1,5°C n’a aucune chance de se produire en 2028 ou alors sous l’influence d’un évènement n’ayant rien à voir avec l’augmentation actuelle du CO2. Il en est de même de la prévision du GIEC 2015. L’urgence de 2030 ne peut donc plus être évoquée. Aux dernières nouvelles de la COP26 en 2021, le dernier chiffre serait 2044 pour les +1,5°C mais la limite basse de la marge d’erreur nous ramènerait à 2028. Afin de cacher le recul de date, ceci permet d’inclure les prévisions 2015 et 2018 ! Il est bien difficile d’avouer que l’on s’est trompé. En effet la simple tendance statistique linéaire de l’évolution des températures depuis 1978 conduit à la date de 2056 pour faire franchir le seuil des +1,5°C à la température globale.


C’est 35 ans que nous avons devant nous pour voir si la tendance actuelle continue. Or depuis 2015 la tendance ne va plus dans ce sens. On m’objectera que faire des prévisions sur une période de 7 ans pour 2030, soit 8 ans plus tard, n’est pas raisonnable. Je l’accepte volontiers mais alors des prévisions pour 2100, soit dans 78 ans à partir d’une période de 44 ans doit-il être utilisé comme une vérité alarmante ? Alors si l’on prévoit à partir de l’évolution depuis 2015, en 2030 la variation de température par rapport à 1978 ne serait pas de +1,18°C selon la COP26 mais de +0,79°C donc un refroidissement par rapport à 2021. On voit simplement que la connaissance des phénomènes climatiques est aussi insuffisante pour prévoir l’avenir à 7 ans entre 2015 et 2022 que pour 2100 avec 44 ans de 1978 à 2022. Les modèles mathématiques ne peuvent donc pas être fiables et il serait raisonnable de ne pas afficher des vérités dites scientifiques quand on est en réalité dans le domaine de l’incertitude. Surtout, sauf motivations qui échappent à la science, qu’il est impensable de lancer des centaines de milliards de dollars pour la chasse au carbone sur des prévisions aussi fragiles. Je sais prêcher dans le désert car l’opinion est arrivée à un tel point de formatage des esprits que toute contestation ne déclenche désormais aucune réaction.

Alors on va prendre le problème à l’envers. Est-ce vital de lutter contre le carbone ? Oui pour lutter contre le réchauffement me dira-t-on. Admettons que le CO2 en soit effectivement la cause. Est-ce si sûr ? La masse de CO2 autour de la terre est de 3200 milliards de tonnes. De combien l’augmente-t-on par an dans le monde ? 16 milliards de tonnes soit 1/200ème. Le CO2 ne représente en plus que 0,04% dans l’air, ce qui est très faible par rapport aux évolutions dans les ères glaciaires et interglaciaires. On voit que les variations annuelles mondiales du CO2 dans l’air sont d’un niveau très faible (1/80 000ème) si on les accroche aux activités humaines. L’évolution naturelle du CO2 et des températures est beaucoup plus importante dans l’histoire de notre globe. L’évolution dite anthropique peut-elle réellement sortir significativement de l’évolution naturelle. La preuve n’est pas prouvée pour l’instant. Dans le même ordre d’idées vous remarquerez que l’on ne vous parle plus de la température réelle du globe mais de ses variations et vous aurez du mal à trouver cette information de base. Pourquoi ? Parce que dire que l’augmentation de température de +1,5°C ou +2°C depuis 1850 est beaucoup plus parlant que de dire que la température est passée de 14,5°C à 16°C par exemple. Notre ressenti à ces différences de température extérieure ne nous est pas très sensible. La présentation exclusive des variations est un artifice favorable au maniement de la peur.

Mais un autre artifice, utilisé récemment par Jean Jouzel, le pape français du réchauffement, est de parler des températures terrestres en suggérant dans nos esprits la notion de planète Terre. Or il s’agit en fait non de la température globale (terres et océans) mais de la température des Terres seules. Cet artifice permet d’afficher des variations plus élevées et plus angoissantes. Par exemple on peut prévoir l’atteinte des températures terrestres à +1,5°C en 2025, au lieu de 2044 pour les températures globales. L’idée de l’urgence du danger est ainsi insufflée. Cela permet aussi de valider implicitement les prévisions GIEC de 2010 qui donnaient l’année 2028 pour ce dépassement et de masquer un décalage de 16 ans plus tard dans les prévisions. C’est tout simplement de la désinformation à but de propagation de la peur et de l’urgence d’agir.

Je suis conscient de l’inutilité de mes constats auprès de ceux, et ils sont majoritaires, qui considèrent que les propos d’un non-climatologue ne sont que des erreurs coupables devant le consensus dont se targue le GIEC. C’est vrai qu’à plus de 85 ans le gâtisme me guette et que l’on peut me conseiller de finir tranquillement dans un confort intellectuel douillet sur des sujets de culture personnelle. Désolé mais j’ai eu la chance de participer dès mes 21 ans à des aventures scientifiques qui sont toujours dans les préoccupations actuelles à savoir, nucléaire militaire et civil, fusion nucléaire, effet voltaïque, dessalement de l’eau de mer et de devenir un spécialiste des modèles mathématiques. Alors les pantoufles et les romans ne sont toujours pas dans mes veines, même si le romantisme de la poésie m’attire. Je reste un chercheur, un homme d’action professionnellement et extra-professionnellement qui a toujours lutté pour défendre son point de vue face à une doxa qui prétendait s’imposer sans justification au simple nom de la règle établie. Ceux qui parlent de consensus sur les prévisions climatiques n’ont pas étudié ce qu’est le groupe 1 dit « scientifique » du GIEC, ni lu la lettre au Secrétaire Général de l’ONU de centaines de scientifiques européens de haut niveau scientifique. Ces derniers demandent tout simplement de marquer une pause dans nos actions hautement dépensières car rien ne permet encore de faire des prévisions solides. Savez-vous que les 195 représentants des pays du monde dans le groupe dit scientifique du GIEC n’ont pour la plupart aucun diplôme ni aucune connaissance permettant de créditer leur apport à la science ? Savez-vous que la mission donnée au GIEC c’est de fournir les évolutions probables du réchauffement climatique, et non de l’évolution climatique prévisible. Le travail du petit groupe des quelques vrais scientifiques du GIEC ne collecte donc que les travaux publiés dans le monde qui font des prévisions de réchauffement. Les autres, qui contestent d’une façon ou d’une autre soit le réchauffement dramatique du climat, soit la cause par l’augmentation du CO2, sont purement et simplement ignorées. Le consensus est donc scientifiquement et politiquement imposé car seul le communiqué final du GIEC, préparé par les représentants administratifs des 195 pays atteint les médias et les gouvernements. Nombre des affirmations de ce communiqué final ne sont pas en phase avec le constat du groupe 1. A titre d’exemple, ce groupe n’a jamais validé l’augmentation des évènements extrêmes du type ouragans, typhons, tsunamis qui font partie des affirmations consensuelles répandues dans le monde.

Vous pensez encore que le consensus sur les prévisions de réchauffement ne peut plus être remis en cause et vous avez sans doute pratiquement raison, car même s’il n’existe pas il faut désormais faire avec. Le seul problème important, hors des querelles scientifiques, c’est de savoir si nos actions actuelles sont et seront bénéfiques à l’humanité ? Alors, reprenant l’excellente analyse de Christian Gerondeau dans son livre « les 12 mensonges du GIEC », on va prendre le problème à l’envers. Posons-nous réellement la question suivante : « La guerre contre le CO2, cette mission noble de sauvetage de la planète, est-elle bénéfique à l’humanité ? » Ceci sera le thème de mon prochain article. Je parie que là le doute se mettra au moins dans tous les esprits ouverts au bon sens car le quotient intellectuel n’est pas une garantie de celui-ci.

La lutte contre les énergies fossiles est la conséquence

D’une pseudo-science qui prend l’allure d’une doxa.

Vise-t ’elle l’amélioration de notre bien-vivre

Ou bien être l’outil de la peur paralysante

Qui a un but de pouvoir sur les esprits

Au profit des puissances de l’argent.

Claude Trouvé

19/03/22

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