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Gouverner par la peur de la pandémie, du réchauffement, du nucléaire, de l’épuisement du gaz, du pétrole… (2)

  

Gouverner par la peur de la pandémie, du réchauffement, du nucléaire, de l’épuisement du gaz, du pétrole… (2)

La peur du réchauffement climatique vient d’être réactivée par le Secrétaire Général des États-Unis qui lance un nouveau cri d’alarme en s’appuyant sur le dernier rapport final destiné aux 195 pays du monde. Cette certitude mondiale affirmée par l’ONU fait évidemment fi de la lettre adressée à son Secrétaire Général signée par des centaines de scientifiques européens de haut niveau demandant une pause dans les mesures prises pour lutter contre le réchauffement climatique prévu car la science reste dans l’incertitude de celui-ci vu l’état actuel de nos connaissances. Dans le consensus inlassablement répété, il ne pouvait pas en être fait état, donc motus et bouche cousue. Dans un contexte de peur généralisée avec la pandémie, la peur énergétique, la peur sécuritaire, la peur d’un conflit mondial, il fallait finir de culpabiliser l’homme par la peur du réchauffement climatique comme si cela ne suffisait pas. Vous remarquerez que nous sommes soumis en permanence à une injonction de culpabilité. Notre néo-colonialisme reste coupable, notre consumérisme pollue la planète par ses déjections, notre aveuglement nous promet à court terme un épuisement de toutes les ressources énergétiques et minières, nous refusons de nous soumettre aux nouveaux traitements génétiques de bon gré, et nous continuons à ne pas nous précipiter sur les voitures électriques en préférant continuer à polluer la planète. Si tout va mal l’homme en est la cause principale, d’ailleurs son nombre croissant va rendre la planète invivable. Le message de la peur climatique inonde les médias, s’introduit dans tous les programmes des candidats à la Présidence, et les manuels scolaires ne sont pas en reste inculquant dans les jeunes esprits cette vision catastrophique du futur et d’un nouvel espoir de la toute-puissance humaine avec cette nouvelle mission idéologique à tendance sacrée « Sauvons la planète ».


L’argumentation du doute à base de fiasco des modèles climatiques prévisionnels depuis le début du siècle ne peut pas résister aux affirmations péremptoires du dépassement des +1,5°C avant 2030 donc demain car au-delà la terre commence à brûler pour finir en cendres, avant l’humanité sera en proie aux pires catastrophes climatiques, puis rôtie ou engloutie à la fin du siècle. Mais remarquons que l’objectif de sauvetage de la nature et de notre environnement s’est transformé en guerre contre l’homme pollueur et son CO2, inoffensif pour lui à faible dose, gaz que toute honte bue il se permet d’exhaler et d’alimenter ainsi le réchauffement climatique. D’ailleurs au passage les plantes se régalent que vous leur respiriez dessus car c’est pour elles une source de vie. Avec l’augmentation du taux de carbone dans l’air, la planète reverdit de 5 % depuis 2000 selon la Nasa, soit l'équivalent de la forêt amazonienne ! C’est scientifiquement prouvé et utilisé dans les serres car à l’origine de ce phénomène global se trouve l’augmentation de la concentration du CO2 atmosphérique qui augmente la photosynthèse à l’échelle des feuilles et réduit le besoin en eau. D’ailleurs l’augmentation de la productivité à l’hectare peut être mesurée sur les céréales comme le montre le graphique de 1961 à 2019 où elle est en moyenne multipliée par 4.

Mais à l’inverse on peut se dire que si l’on revenait au taux de CO2 de l’ère préindustrielle soit si la température globale redescendait d’un degré, nous retrouverions la productivité agricole de 1850. Dans un article, publié dans la revue The European Physical Journal, intitulé « Une évaluation critique des tendances des événements extrêmes dans un contexte de réchauffement climatique » en novembre 2021, Mariani a estimé une baisse de 18 % des productions agricoles de maïs, riz, blé et soja en cas de retour du CO2 à la valeur de 1850, donc à -1°C par rapport à aujourd’hui. Dans le contexte de la guerre en Ukraine qui prévoit une crise alimentaire mondiale certes passagère, il est difficile d’effectuer ce retour en arrière sans augmenter la malnutrition dans le monde d’une façon pour le coup catastrophique.

Cette vision des choses montre que toute variation longue de la température du globe dans le sens du refroidissement a des conséquences néfastes sur le bonheur de l’humanité et que l’augmentation de la température depuis la période préindustrielle a été l’un des acteurs du développement de l’humanité au niveau actuel de la population mondiale et d’une diminution de la pauvreté. On verra qu’il n’est pas le seul facteur mais nous touchons du doigt que la volonté humaine de revenir au taux de zéro carbone, donc d’un équilibre entre émission et captation, veut dire la stagnation des productions agricoles qui ne prend pas en compte l’augmentation de la population de la planète sera condamnée alors à un déficit alimentaire croissant. Si le CO2 est le facteur anthropique qui est lié au réchauffement et donc un outil de régulation de la température globale, alors il nous faut répondre au problème de sa diminution dans le monde et des moyens utilisés pour se faire. Il est admis alors par le monde scientifique et là unanimement que le CO2 est produit pas les énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz).

Il s’agit bien là du deuxième facteur qui a permis de connaître le niveau de vie actuel et le confort que nous vivons entre autres dans la facilité de déplacement, le confort ménager. Sans l’apport de ces énergies, rien n’aurait été possible. Nos déplacements seraient réduits aux possibilités de nos pieds et du cheval, et la lampe à huile nous accompagnerait jusqu’à notre lit. Oui disent les écologistes mais la pollution serait moindre et il n’y a pas de raison d’aller plus loin. Les écologistes les plus propagandistes sont les jeunes qui ne sont pas nés dans un monde où le niveau e vie était beaucoup plus faible et ce sont les premiers à consommer et à utiliser leurs smartphones bouffeurs d’énergie. On peut les comprendre et l’objectif de croire qu’on peut sauver la planète par la lutte contre le carbone est sympathique à défaut d’être juste. Les autres convaincus de l’écologisme pourfendeur de CO2, ce sont les nantis d’un bon niveau intellectuel qui ont une vie agréable qu’ils veulent conserver. Tous ne sont pas nés dans les pays africains à faible niveau de vie ou en Inde.

Ces pays pauvres ont un faible niveau de vie justement parce qu’ils n’ont pas de charbon, de pétrole et de gaz pour la majorité d’entre eux. La comparaison entre le niveau de vie et la consommation d’énergies fossiles est révélateur de ce lien. Leur santé est aussi mauvaise car le manque de charbon et d’électricité les condamne pour s’alimenter à utiliser des foyers de cuisine à base de bois et d’excréments ou autres substances qui dégagent des gaz nocifs et engendrent un fort taux de mortalité. Plus les émissions de CO2 sont faibles plus la mortalité infantile est forte. L’exemple typique est la comparaison entre l’Inde et la Chine. 6,8 tonnes de CO2 émis par habitant et par an en Chine, 1,7 en Inde, donc près de trois fois plus d’énergies fossiles consumées en Chine. Dans ces deux pays de 1,4 milliards d’habitants, on dénombre une mortalité infantile (0 à 19 ans) de 250 000 enfants/an en Chine et de 1 200 000 enfants/an en Inde. Tous les Chinois ont l’électricité et 900 000 d’entre eux possèdent une voiture, mais 250 000 000 d’Indiens n’ont pas l’électricité en Inde. Ceci reste vrai pour le niveau de vie selon les chiffres fournis par la Banque Mondiale.

La réalité des chiffres est là. Il n’y a pas de sortie de la pauvreté et d’augmentation de l’espérance de vie dans le monde sans les énergies fossiles. Cette dernière est de 80 ans dans les pays développés et de 50 dans les pays en voie de développement. La consommation d’énergies fossiles représente 80% de la consommation mondiale et c’est 6 millions d’enfants qui auraient pu être sauvés si les pays pauvres avaient pu se procurer des énergies fossiles. Contrairement aux affirmations du GIEC les énergies renouvelables ne pourront pas répondre aux besoins de l’humanité en 2050 et de plus c’est principalement dans les pays développés que l’on pourra les subventionner en laissant la pauvreté progresser chez les autres avec l’augmentation de leur population. La Chine qui ne fait que des propositions non obligatoires et pour des années toujours plus éloignées ouvre une mine de charbon par semaine. Mais pour des raisons économiques elle s’empare du marché des éoliennes en implante dans le pays pour montrer son engagement et les vendre. Le gros de son développement des énergies passe par le charbon et le nucléaire.


La dernière COP26 à Glasgow en novembre 2021 a montré combien son résultat a accouché d’une souris dans le texte final de la conférence. Alors que son Président britannique n’avait cessé de proclamer qu’il fallait ranger un plus vite le charbon dans les livres d’histoire, le texte final, proposé par la Chine et l’Inde, contient ceci : « Il faut aller vers les technologies propres, y compris en intensifiant les efforts pour réduire progressivement le recours au charbon et éliminer progressivement les subventions aux énergies fossiles… » Les deux pays les plus peuplés du monde viennent de faire officialiser qu’aucune obligation datée ne doit être mise en place. Mais sont-ils même réellement convaincus du lien entre le CO2 anthropique et le réchauffement. Le taux de CO2 était de 406 ppm fin 2016 et de 418 en février 2022 soit +3%. Notons au passage que la baisse des activités anthropiques pendant la pandémie mondiale n'a rien changé sur l’augmentation du taux de CO2. Mais mieux encore entre janvier 2017 et février 2020 la température mensuelle globale a baissé de +0,98°C à +0,81°C soit de -17% et de –10% entre janvier 2017 et janvier 2022. Certes le constat porte seulement sur 5 ans mais le lien direct entre taux de CO2 ne trouve pas plus une confirmation que pendant la pandémie.

La France, prête à dépenser des centaines de milliards pour la transition écologique, se ridiculise chaque jour un peu plus avec la fermeture de Fessenheim puis un plan mixte d’éoliennes subventionnées et de réacteurs nucléaires. Ce « en même temps » tourne à l’idiotie puisque nous sommes encore exportateurs d’électricité et que la construction des réacteurs permettra l’apport d’une énergie moins chère suffisante même avec l’augmentation de la demande d’électricité. Ces décisions politiques, qui s’éloignent de l’optimisation des coûts de l’énergie en concédant à un écologisme irresponsable, sont d’autant plus ridicules que la France n’émerge que pour 0,9% dans l’apport annuel mondial de CO2. Réduire de 50% nos émissions n’aura qu’un impact négligeable devant les besoins énergétiques de la Chine et sa richesse en charbon, ainsi que devant l’indépendance énergétique américaine qui privilégie l’extraction et la consommation du gaz de schiste adjoint au plus grand nombre de réacteurs dans le monde. La France émet deux fois moins de CO2 que l’Allemagne et la suppression du diesel en 2035 ne fera baisser que de 20% les émissions/an soit 0,18% des émissions mondiales au prix de milliards d’euros de subventions alors qu’il n’est pas prouvé que le gain d’émission du CO2 sur tout une vie de ce véhicule soit réel.

La chasse au CO2 est une aberration qui repousse l’évolution du pouvoir d’achat des pays les plus pauvres ou en développement, et maintient la cause de millions de morts par les émanations ménagères et le manque d’électricité. L’écologisme qui veut sauver la planète a tout simplement oublié l’homme dans son idéologie coûteuse allant à l’inverse du but recherché à partir d’un faux consensus scientifique. La guerre en Ukraine vient de ramener l’Allemagne à ses responsabilités dans son choix énergétique et l’oblige à retarder la fermeture des 5 réacteurs nucléaires encore en marche. La France se crée des contraintes parfaitement inutiles en choisissant le massacre des paysages et des côtes avec les éoliennes, la vente à marcher forcée par les subventions pour la voiture électrique au détriment des hôpitaux et des prisons qui lui manquent, et pour un apport absolument négligeable à la diminution du CO2 dans le monde.

Il n’y a d’ailleurs plus d’augmentation de la température globale depuis 2015. Le consensus sur la cause principale anthropique du CO2 ne fait pas consensus loin de là, mais l’expression de la contestation est soigneusement contrôlée dans l’espace médiatique et politique. Aucune preuve sérieuse de l’augmentation des catastrophes naturelles induites n’existe, la plus grande masse de glace située dans l’Antarctique est globalement stable, la montée des océans est lente et réversible comme nous le dit la préhistoire. La peur qui conduit à la chasse au CO2 est un contresens humanitaire et énergétique dont l’intérêt est finalement double. Elle enrichit par une manne sans limite un lobby de vrais acteurs de l’ombre dans la construction et l’exploitation des énergies renouvelables d’une part, et d’autre part habitue les peuples à une servitude sous le couvert d’une pseudo-science dont le but est la propagande et le lavage de cerveaux qui tuent toute réflexion critique. On en oublie même le rôle fondamental du CO2 dans l’alimentation des hommes.

Les deux pays les plus peuplés du monde ont bien compris que la prospérité pour eux passe par l’énergie des combustibles fossiles et par le nucléaire accessible pour eux mais pas pour les pays à faible niveau de vie. Or on constate que le niveau de vie et l’espérance de vie constituent l’essentiel d’une vie meilleure. Les énergies renouvelables ne pourront pas compenser les énergies fossiles parce qu’elles sont intermittentes et aléatoires et parce qu’elles ne peuvent que produire de l’électricité. Ceci demande obligatoirement l’apport d’énergies fossiles pour lisser l’intermittence et pour les autres usages que l’électricité. La France a le plus grand pourcentage d’électricité nucléaire par habitant au monde et sait moduler partiellement les écarts entre production et consommation d’électricité au prix d’un fonctionnement dégradé des réacteurs. Ce n’est pas possible dans les pays pauvres qui doivent faire appel aux énergies fossiles et principalement au charbon.

Il n’y a pas d’urgence prouvable du réchauffement avant 2050.

Le consensus est politique et musèle la science contestataire.

La volonté du zéro carbone n’est qu’un leurre inatteignable.

La baisse du carbone émis diminue les pouvoirs d’achat,

La productivité agricole et aussi l’espérance de vie.

Le remplacement par des énergies renouvelables

Ne produit que de l’électricité, pas le charbon

Qui reste indispensable pour compenser

L’intermittence aléatoire de celles-ci.

L’arrêt en cours de la prospection,

Les réserves prouvées, estimées

Assurent le pétrole pour 2100,

Le charbon au-delà de 2200.

Alors les milliards prévus

C’est pour Quoi ? Qui ?

Pour nous soumettre,

Pour l’argent Roi.

Et comment ?

Par la peur.

Claude Trouvé

25/03/22

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