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En mai un dôme de températures, une aubaine pour la propagande climatique.

 

En mai un dôme de températures, une aubaine pour la propagande climatique.

La doxa climatique

En ce 20 mai nous sortons à peine d’un dôme de chaleur exceptionnelle révélatrice d’un changement profond du climat qui nécessite des mesures d’extrême urgence. Dans trois ans il sera trop tard. Le zéro carbone ne peut pas attendre plus longtemps. Le « quoique qu’il en coûte » doit y investir des centaines de milliards si nous voulons survivre. C’est l’urgence « Number one » !

Le maniement de la peur n’est pas seulement utilisé pour justifier des investissements dans la lutte contre le carbone et des bénéfices financiers à en tirer, c’est aussi l’une des manières de réaliser la soumission des peuples à une autorité mondiale comme le prône le Forum de Davos, et derrière lequel se range l’ONU. Il n’est pas inutile de rappeler que ce forum est le lieu de rencontre des grandes multinationales, des banquiers, des grands décideurs et influenceurs du monde occidental, et que désormais c’est lui qui a le pouvoir sur celui-ci. Il n’est pas inutile non plus de rappeler que le GIEC est une émanation de l’ONU à qui il a donné pour mission d’évaluer l’évolution du réchauffement climatique (je dis bien réchauffement et non changement), de ses conséquences sur l’environnement, des seuils et des dates d’alerte climatique. Ceci veut dire que toute étude climatique qui prévoirait une stabilisation ou un refroidissement du climat est ignorée d’emblée. La propagande médiatique n’ouvre donc que très rarement ses émissions ou sa presse à toute contestation scientifique des prévisions climatiques.

Météorologie et climatologie n’opèrent pas dans le même espace-temps

Devant cette nouvelle offensive en mai de maniement de la peur à partir d’une période de l’ordre de la semaine, voire un peu plus, je me permets de redire une évidence, mais que la presse d’actualité fait facilement oublier, les périodes météorologiques non rien à voir avec les périodes climatiques. Les médias vivent au jour le jour, la météorologie à la semaine, et la climatologie parle en siècles, en millénaires, ou en ères pour essayer de comprendre l’évolution climatique. C’est ainsi que l’on publie les variations de températures par rapport à 1850 ou 1880, une évolution sur un siècle et demi qui commence à avoir un sens dans la climatologie. Se servir d’une quinzaine de jours pour réaffirmer la validité de prévisions climatiques pour 2050 et pire pour 2100 n’est qu’une arnaque pseudo-scientifique. C’est l’instrumentalisation de la peur pour des buts financiers et de soumission.

C’est donc sur des bases compatibles avec le temps long que doivent se porter la prévision. De plus dans l’état actuel de nos connaissances la période prévisionnelle doit être beaucoup plus courte que la période antérieure de temps qui a servi de support à l’étude. Par exemple se servir d’une période de 50 ans pour faire des prévisions à 10 ans au plus a un sens scientifique, mais à 80 ans c’est de l’art divinatoire. Il faut ajouter à cela que les prévisions climatiques n’ont de valeur que s’il ne se produit pas un évènement de rupture brutale par rapport à une évolution continue. On peut prendre l’exemple d’une émission volcanique exceptionnelle de l’un des plus grands volcans du monde. Si nous y survivons toutes les prévisions n’ont plus de sens.

Les prévisions des modèles mathématiques sont-elles fiables ?

Après ces rappels du bon sens scientifique, il est normal de se poser la question de la validité de la centaine de modèles mathématiques prévisionnels, récoltés dans les études mondiales parues et utilisées par le GIEC pour publier ses prévisions. J’ai montré dans mes articles précédents que le modèle moyen utilisé par le GIEC n’a jamais pu donner une prévision à 10 ans qui se soit avérée vérifiée. La prévision 2010 du GIEC donnait +1,3°C en 2020, la réalité est +0,9°C. A ceux qui estiment que 0,4°C d’écart c’est peu, je fais remarquer que c’est 30% d’écart. Elle prévoyait l’atteinte globale (terres et océans) de +1,5°C en 2028, atteinte devenue très improbable aujourd’hui. La prévision du GIEC 2021 donne une fourchette de dates entre 2030 et 2052 mais la propagande d’urgence climatique ne retient que la limite basse de la marge d’erreur soit 2030. Ceci permet d’ailleurs de dire que les prévisions du GIEC sont invariables sur l’urgence entre les prévisions 2010 et 2021.

Il ne faut nullement nier un réchauffement climatique depuis 1978. Ce qui est en cause c’est la prévision climatique anxiogène. J’ai porté sur ce graphique les températures globales (terres et océans) relevées mensuellement par satellite et publiées par la NOAA. Ces températures sont globalement inférieures de -0,1°C par rapport à celles retenues par le GIEC. J’ai ajouté aux différentes prévisions du GIEC une prévision linéaire probable dans le cas où les émissions anthropiques de carbone continuent de croître sur le même rythme. Ce serait le cas sans action humaine pour les réduire en prenant en compte le lien primordial carbone-température affirmé par le GIEC. Celui-ci ne fait pourtant pas consensus dans la communauté scientifique ostracisée pour cette raison. Toutes ces prévisions donnent un réchauffement probable mais les vitesses d’évolution sont très différentes, donc peu fiables surtout dans l’affirmation de l’urgence climatique.

Les températures globales depuis 2015 ne confirment pas les prévisions du GIEC

Contrairement aux annonces anxiogènes sur l’urgence climatique force est de constater que le dernier chiffre d’écart d’avril 2022 par rapport à 1880 ne fait que confirmer une stagnation sur la période 2015-2022. Les prévisions du GIEC sont toutes trop pessimistes et en constant recul alors que le message anxiogène remplit la propagande médiatique. D’une évolution annuelle de +0,0462°C en 2010, on n’était plus qu’à +0,02°C en 2018, valeur confirmée par le GIEC. En avril 2022 une simple régression linéaire sur les relevés de température depuis 1978 donne +0,0174°C/an alors que la prévision GIEC de 2021 remonte à +0,0215°C. Mon estimation statistique n’a qu’une valeur mathématique et non climatique, mais elle a le mérite de représenter le mieux l’historique des températures depuis 1978. Dans une prévision à 10 ans, elle donne un écart de +1,1°C en 2032. On est encore très loin de l’urgence climatique même si mensuellement nous avons déjà dépassé les +1,3°C en mars 2016. Compte-tenu de la valeur plus élevée retenue par le GIEC sur les températures antérieures, la date prévisionnelle probable sans intervention sur les émissions carbone est 2040 pour atteindre les 1,5°C. C’est 2044 sur ce graphique mais cela a peu d’importance vu la marge d’erreur de 22 ans publiée par le GIEC dans le rapport aux décideurs de 2021. Voilà ce qu’écrit le GIEC dans le dernier rapport d’évaluation du réchauffement climatique.

RID6Résumé à l’intention des décideurs.

A. Compréhension d’un réchauffement planétaire de 1,5 °C4
A.1 Selon les estimations, les activités humaines ont provoqué un réchauffement planétaire d’environ
1 °C5 au-dessus des niveaux préindustriels, avec une fourchette probable allant de 0,8 °C à 1,2 °C.
Il est probable que le réchauffement planétaire atteindra 1,5 °C entre 2030 et 2052 s’il continue
d’augmenter au rythme actuel (degré de confiance élevé). (figure RD.1) {1.2 }

A.1.1 S’inscrivant dans la tendance au réchauffement à long terme enregistrée depuis l’époque préindustrielle, la température moyenne à la surface du globe observée pour la décennie 2006-2015 a été supérieure de 0,87 °C (avec une fourchette probable comprise entre 0,75 °C et 0,99 °C)6 à la température moyenne pour la période 1850-1900 (degré de confiance très élevé). Le réchauffement planétaire anthropique estimé correspond au niveau de réchauffement observé à ± 20 % près (fourchette probable) et augmente actuellement de 0,2 °C (fourchette probable comprise entre 0,1 °C et 0,3 °C) par décennie sous l’effet des émissions passées et présentes (degré de confiance élevé). {1.2.1, tableau 1.1, 1.2.4}

Aveu d‘incertitude du GIEC et décision politique d’urgence climatique


Comment peut-on parler d’urgence climatique quand on affiche une telle incertitude de 1 à 3 sur l’évolution ans le temps de l’écart de température par rapport à la situation actuelle ? Si c’est 0,01°C/an nous avons 50 à 60 ans devant nous avant d’atteindre les +1,5°C selon que l’on prend les températures relevées par la NOAA ou celles retenues par le GIEC ? Sur la date maximale de 2052 d’atteinte des +1,5°C, le GIEC n’a gardé que la moitié basse de la zone d’incertitude de date. Il aurait dû mathématiquement donner 2030-2084 mais cela aurait produit un effet désastreux sur le message d’urgence climatique. Néanmoins c’est à partir de cette plage d’incertitude et du +0,3°C par décennie qu’est annoncé par la propagande climatique le chiffre de +7°C en 2100, si l’on ne fait rien sur les émissions de carbone. Ceci permet également d’annoncer la date de 2030 pour l’atteinte des +1,5°C et de justifier l’urgence climatique. On fait ainsi d’une pierre deux coups, 2030 c’est demain, et l’inaction climatique c’est l’enfer pour la fin du siècle. On oublie ainsi la date de 2052 qui est en fait la date la plus probable de la réelle fourchette d’incertitude 2030-2082. J’ai porté sur le graphique la prévision statistique linéaire à partir des températures mesurées par la NOAA depuis 1978 qui donne la température de +2,27°C en 2100, température inférieure à celle de la fourchette haute retenue par le GIEC qui donne +2,5°C ou +3°C si on prend le chiffre de +1°C en 2022 du GIEC au lieu de celui de la NOAA.

L’incohérence entre la plage d’incertitude du GIEC et l’urgence climatique

Ma prévision à 10 ans est déjà hasardeuse alors car je n’ai aucune certitude sur l’atteinte des +1,5°C pour 2056 comme date la plus probable. Mais celle du GIEC pour 2030 est en dehors de toute probabilité raisonnable, autrement dit sa probabilité d’être atteinte est infime. Il ne nous reste que 8 ans avant de l’atteindre. Or, il nous reste une marge de +0,6°C, ou une marge de +0,5°C selon le GIEC, et cet écart de température a été constaté entre 1978 et 1998 mais en 20 ans ! Pour l’atteindre en 2030, il faut respectivement une progression de +0,75°C ou de +0,625°C par décennie selon la température GIEC ou NOAA retenue. Ces chiffres sont très supérieurs à la plage 0,1°C-0,3°C annoncée par le GIEC. La date annoncée de 2030 pour l’urgence climatique est donc incohérente avec les valeurs de variation des températures par décennie. La date de 2030 ne peut être fournie que dans un but politique de maniement de la peur. Elle permet à court terme de manier l’urgence d’agir, et de le justifier par l’avenir le plus sombre en faisant état de prévisions catastrophiques à long terme. Or si ces prévisions sont sans fondement scientifique solide, elles sont difficiles à contester par un peuple désinformé.

Doxa politique des prévisions à long terme non validée à court terme

Alors oui nous sommes dans une période de réchauffement depuis 1978, mais on observe une stagnation des écarts depuis 2015 bien que le cumul des émissions carbone ne cesse de croître pendant cette période. C’est un constat sans que l’on puisse en déduire que la tendance s’inverse, mais tout autant sans pouvoir affirmer que le réchauffement s’accélère et devient une urgence climatique. Avec cette annonce de 2030, ce qui est urgent s’est de créer un marché porteur en dirigeant notre argent de force vers un but lucratif pour les puissances financières dans le marché des énergies vertes. « Vous n’aurez plus rien, mais vous vivrez heureux » nous dit Klaus Schwab, autrement dits spoliés et soumis. Cette stagnation des températures depuis 2015 rend la date d’urgence climatique de 2030 d’autant plus improbable, mais le message anxiogène reste dans les têtes de la plupart de nos compatriotes.

La mystification des peuples par l’utilisation du langage climatique

Alors il me faut démonter une autre arnaque médiatique. En effet les grands prêtres du réchauffement catastrophique ne sont pas ignorants du fait que les températures globales n’évoluent pas suffisamment vite à leur gré. Les températures réelles tardent trop à rejoindre les prévisions et le risque, de voir la peur s’évanouir, ne peut être admis. Le grand prêtre du changement climatique en France, Jean Jouzel, a donc fait passer récemment l’information que la température terrestre avait déjà atteint les 1,5°C et que nous entrions dans la zone rouge au-dessus de cette valeur, d’où l’extrême urgence du zéro carbone supplémentaire. Pourquoi ce brusque passage d’une situation actuelle à +1°C selon le GIEC à celle +1,5°C, valeur limite à ne pas dépasser ?

Il a bien noté que les températures des terres, représentées sur ce graphique, sont en moyenne plus élevées que celles des océans. Le chiffre moyen depuis 2015 est bien de +1,5°C. Il va donc parler des températures terrestres, ce qui induit le lecteur en erreur car celui-ci ne fait pas la différence subtile mais importante avec les températures globales dans une confusion voulue entre terres, et non la planète Terre, et le globe (terres et océans).

L’occultation du réel des températures pour la propagande de la lutte contre le carbone

Mais la plus grande arnaque est finalement le détournement de l’attention sur les évolutions réelles des températures en n’attirant l’attention que sur les moyens de limitation du carbone. C’est l’essentiel de ce qui est publié et retenu par les décideurs et les médias aux ordres. L’urgence de la lutte contre le carbone est une doxa qui ne peut plus être mise en doute. Tout doit y être soumis, alors qu’en réalité la prévision d’évolution des températures par les modèles mathématiques n’a pas plus de vérification dans la réalité que les modèles mathématiques de prévision de la pandémie. En tant que spécialiste des modèles mathématiques, je peux affirmer que ceux-ci n’ont de valeur que quand on maîtrise l’ensemble des paramètres agissant significativement sur l’objet de la prévision d’une part, et d’autre part quand la prévision colle avec la réalité passée. Ces deux conditions ne sont pas remplies. Le modèle mathématique de 2010 n’a pas prédit la température réelle de 2022 car il donne déjà un surplus de +0,3°C sur la température globale mesurée, ce qui est énorme par rapport au réchauffement de +0,9°C selon la NOAA observé depuis 1978.

Climatologie devenue politique et manipulatrice de la peur pour soumettre les peuples

Voilà comment le maniement de la désinformation permet de manipuler les peuples entre les mains de ploutocrates qui influent le cours de l’histoire grâce à leurs énormes moyens financiers. Les médias ne cessent d’alimenter la thèse du réchauffement rapide en se faisant l’écho de toutes les informations météorologiques censées prouver celui-ci alors que le temps météorologique n’a rien à voir avec le temps climatique. Les échelles de temps sont tellement différentes que les constats météorologiques ne prouvent rien sur l’avenir climatique. La publication des records, comme le dôme climatique de mai en France, échauffe les esprits mais pas la prévision climatique du globe. La montée des eaux n’a pas attendu la montée du carbone. Inégalement répartie sur le globe, elle ne progresse que de 2 à 3 millimètres par an et atteindrait, si elle se poursuit, une hauteur de 20 à 30 cm dans 100 ans, et selon le CNRS la pente des rivages non rocheux est telle que la progression de la mer ne serait que de 20 à 30 mètres. Rien d’affolant, pourtant on nous prédit que c’est un milliard de personnes qui deviendraient des réfugiés climatiques… dans les siècles à venir. Pour l’instant les prévisions climatiques à dix ans n’ont pas montré qu’elles sont valables, alors à un siècle ces prévisions catastrophiques sont utopiques et malsaines, surtout dans une science jeune comme la climatologie. On maîtrise encore mal la variation naturelle des températures, l’importance relative de l’activité solaire, et l’influence volcanique peut être brutalement énorme et aléatoire.

La peur climatique, la peur pandémique, la peur de la guerre

Sont les instruments principaux de manipulations

Idéologiques à des fins financières

Et de soumission des peuples.

L’Occident y est passé

Maître !

Claude Trouvé

26/05/22

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