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Vers une économie de guerre : fin du « quoiqu’il en coûte » et des taux d’intérêt négatifs

 

Vers une économie de guerre : fin du « quoiqu’il en coûte » et des taux d’intérêt négatifs

L’inflation est de retour avec 4,8% en 2021 et même 7,4% en Allemagne. La BCE doit juguler l’inflation et la maintenir à la valeur de 2%, objectif qui lui a été fixé. C’est la fin de l’argent « hélicoptère » déversé à flot depuis la pandémie ou le choix d’une inflation galopante. La BCE rachetait des obligations françaises sans limite et le gouvernement pouvait arroser l’économie d’un pays partiellement paralysé par la dictature sanitaire. Continuer est-ce tenable ?

Dette publique 2021 en %PIB


Quelques chiffres d’endettement en 2021 : Grèce (193,3%), Italie (150,8%), Portugal (127,4%), Espagne (118,4%), France (112,9%), Belgique (108,2), Royaume-Uni (95,4%), (Allemagne (69,3%), Pays-Bas (57,1%), Suède (36,7%), Danemark (36,7%), Russie (17%).

Au 1er trimestre 2022 notre dette était de 113,3% du PIB à 2823 milliards d’euros. Elle n’était que de 97,4% et 2375 milliards au 4ème trimestre 2019, soit durant la pandémie une dépense totale de 448 milliards d’euros de dette supplémentaire et 15,9% d’augmentation qui nous fait passer au-delà des 100% du PIB. Fin 2021 la dette publique de 2813,1 milliards passait à 112,9% soit un ajout de 165 milliards aux 2648 milliards de fin 2020. Au 1er trimestre 2022 la dette continue à s’aggraver de 0,4% pour atteindre le montant de 2823 milliards. La France est devenue le 5ème pays le plus endetté de l’UE en %PIB, et l’un des pays du monde les plus endettés/habitant avec 41 579 euros en 2020. A titre de comparaison celle-ci n’est que 38 334 euros au Royaume-Uni, et de 29 773 euros en Allemagne. La France est même le 4ème pays ayant le moins bien géré financièrement la pandémie.

La fin des taux négatifs pour les emprunts

La période des taux négatifs, qui permettait à l’Etat d’alléger la dette par le retour d’intérêts à l’emprunteur et non plus au prêteur, se termine. Les taux pour la France sont tous redevenus positifs. Le 17 mai le taux à 5 ans atteint +0,84% et 1,46% à 10 ans. Les banques centrales doivent lutter contre l’inflation galopante et tenter de la ramener à 2% en augmentant le taux d’intérêts des crédits sensé provoquer un ralentissement économique. Pour pallier l’augmentation des taux des emprunts la France ne peut plus compter que sur la croissance avec l’aide de la dévaluation de l’euro, mais plus de la moitié de ses exportations sont dans la zone euro, donc l’impact de la dévaluation par rapport au dollar en est diminué sur ses exportations.

L’aggravation du déficit de la balance commerciale

En effet le moteur principal de la croissance vient du solde de notre commerce extérieur car le reste vient essentiellement des dépenses de l’Etat, alimenté soit par la dette, soit par le solde positif du commerce extérieur. Or notre commerce extérieur est déficitaire, dans le calcul du PIB sur la somme des dépenses de l’Etat, et vient donc aggraver notre déficit budgétaire chronique. Le retour à l’équilibre budgétaire se fait par soit une augmentation des taxes ou (et) des impôts, soit par une diminution des investissements ou (et) des dépenses de fonctionnement. La diminution des investissements paralyse la compétitivité des entreprises et la création ou la rénovation du patrimoine national, dont les infrastructures (hôpitaux, établissements scolaires et sportifs, routes, réseau ferré, ports, etc.).

La menace sur le bas de laine de l’épargne

Une autre manière de faire rentrer de l’argent dans les caisses est l’épargne des particuliers dont le taux d’intérêt est toujours ajusté pour que celui-ci soit inférieur à l’inflation. C’est du vol mais cela n’a jamais empêché les gouvernements successifs de le pratiquer. Notons qu’en période troublée où la peur du lendemain augmente comme aujourd’hui, le peuple épargne plus et alimente donc plus les caisses de l’Etat et le montant des revenus qu’il en tire. La contrepartie est la diminution de l’investissement de l’épargne dans les entreprises qui impacte la création et la modernisation de celles-ci, passage obligé de l’augmentation de compétitivité. Mais il ne faut pas oublier que les taux d’intérêts relativement bas pour les emprunts d’Etat sont en partie dues à l’importance du montant de notre épargne agissant comme garantie pour les prêteurs étrangers.

A la fin du 1er trimestre 2021 l’épargne totale des particuliers atteignait les 6 000 milliards d’euros. Pour près des 2/3 elle est mise dans les épargnes sûres (obligations, assurances vie, livret d’épargne pour 20%), le reste dans les produits financiers. L’épargne annuelle atteint les 156 milliards d’euros et grossit chaque année le montant total de l’épargne. On peut rapprocher ce chiffre de l’augmentation de l’endettement de 2020 cité plus haut à 165 milliards d’euros. On comprend la confiance des prêteurs. Mais attention en cas de krach où les prêteurs étrangers demandent le remboursement intégral de la dette les 1900 milliards de l’épargne des livrets et obligations ne suffiraient pas à rembourser les 2800 milliards d’endettement. Il faudrait encore prélever 900 milliards sur les assurances-vie et les créances. Ceux qui croient que la dette ne se remboursera jamais font un pari risqué sur l’avenir. La France n’est pas les Etats-Unis qui peuvent s’endetter sans limite grâce au dollar imprimable sans limite après l’avoir imposé comme monnaie des transactions commerciales… tout au moins pour l’instant tant que dure leur hégémonie monétaire et militaire. Des textes de loi français et européens prévoient que les particuliers peuvent être ponctionnés par les Etats jusqu’à 100 000 euros par ménage. On pourrait donc spolier de cette somme 28 millions de ménages sur les 29,2 ménages français pour rembourser la dette. Curieuse coïncidence ! Si l’on ajoute une péréquation pour que les riches payent beaucoup plus on peut se douter que le chiffre de 100 000 par ménage rassure bien les prêteurs.

Une balance commerciale de plus en plus déficitaire


La meilleure
manière de maintenir le pays dans une croissance, hors de l’utilisation du déficit budgétaire, donc de la dette publique, reste le solde positif du commerce extérieur, c’est-à-dire un montant des exportations supérieur à celui des importations. Malheureusement le solde du commerce extérieur est déficitaire d’une façon endémique depuis 2004 et s’accroît passant de 64,7 milliards d’euros en 2020 à 84,7 milliards en 2021 malgré les mesures de relance économique et un endettement public supplémentaire en 2020 de 165 milliards cité plus haut. Le déficit commercial en mars 2022 bat des records avec -11,5 milliards aggravant le montant de février compté à -13 milliards. Selon les Douanes, avec un solde négatif de -31 milliards au 1er trimestre 2022, « Le déficit commercial dépasse ce trimestre le plus haut niveau historique. » Le seul maintien de ce solde dans les trimestres suivants de 2022 nous conduit à un solde commercial annuel de l’ordre de 124 milliards soit pratiquement le double du solde 2020.

Prévisions budgétaires utopiques pour 2022.

Cela a un impact sur la croissance, et l’année 2022 commence mal car celle du 1er trimestre est légèrement négative à -0,05%. Or la prévision de croissance annuelle du Fonds Monétaire International dirigée par Christine Lagarde était de 2,9%. Cela commence mal ! Le projet de budget national (PLF 2022) a été établi sur la base de 4 % puis récemment la prévision budgétaire est affichée à 3,4% par le ministère des Finances. Ce dernier chiffre suppose une croissance moyenne par trimestre de 0,84%, ce qui avec -0.05% n’a pas été réalisé pour le 1er trimestre 2022. C’est désormais une moyenne de 1,14% de croissance qu’il faut réaliser pour le reste de l’année. Mais l’INSEE et la Banque de France prévoient désormais une croissance à 0,2% sur le 2ème trimestre 2022 soit 0,15% pour le semestre. Pour atteindre alors l’objectif de 3,4% c’est une croissance trimestrielle moyenne de 1,61% que la France doit réaliser. Mais depuis le 3ème trimestre 2021, la situation économique occidentale se dégrade comme le prévoit le FMI désormais à 2,9%. Ceci représenterait une douzaine de milliards de baisse du PIB. C’est probablement une vision encore optimiste avec l’accroissement prévisible de la balance commerciale déjà au-delà de ce chiffre qui impactera la croissance.

Une inflation galopante en 2022



De plus le semestre allant de septembre 2021 à mars 2022 est peu glorieux sur le pouvoir d’achat des ménages. On entre dans une période de surchauffe inflationniste dans toute l’Europe et la France n’y échappe pas. L’inflation du 1er trimestre 2024 dépasse le seuil acceptable par la BCE d’où le resserrement des crédits aux Etats et la hausse des taux d’intérêts.  L’inflation du mois d’avril à 4,8% ne fait qu’amplifier le mouvement de hausse en cours. Depuis le 1er avril 2021 au 30 avril 2022, le taux d’inflation est de 9,6%. Il est bien évident que ni les salaires, ni à fortiori les retraites n’ont suivi. Sur la même période le Smic mensuel net a augmenté de 3,1% pour atteindre 1269 euros en avril 2021, soit une perte de pouvoir d’achat de -6,5% en un an ! Ce n’est qu’en mai 2022 que le Smic mensuel net vient d’être porté à 1302,64 euros sur la base de 35 heures hebdomadaires. C’est pire pour les retraités. En plus la phase d’accélération de l’inflation n’est pas terminée puisqu’on parle déjà de 7 à 8% dès le mois de juin, catastrophe pour les bas salaires passée sous un silence médiatique et situation sociale explosive.

Une gestion par la dette qu ne sauve pas l’économie française


On peut estimer que la période de neuf mois d’avril à décembre 2021 est rassurante puisque le PIB a augmenté de 0,73% hors inflation. Mais la composante consommation du PIB qui représente près de 50% du total est en baisse de 8% ce qui laisse présager une baisse de la production une fois atteint le maximum des niveaux de stock soutenables. La consommation est toujours le moteur principal de notre économie. Cette baisse a un lien direct avec l’inflation et le sentiment d’angoisse de la population managée par la peur du virus, des mesures sanitaires, de la guerre, du climat et de l’insécurité grandissante.

Stagnation de la croissance ou récession en 2022


D’ailleurs la représentation mensuelle des trois derniers trimestres n’est pas rassurante. Nous allons tout droit vers la récession alors que le deuxième trimestre 2022 est déjà presqu’à moitié révolu. La production stagne et la consommation des ménages s’effondre. La production va créer des stocks et puis va reculer La stagnation de la production industrielle et l’abaissement significatif de la consommation et des investissements durant le 1er trimestre 2022 est particulièrement annonciateur de moments difficiles. Le quoiqu’il en coûte n’étant plus possible et l’inflation venant ralentir la consommation, il ne reste que la dévaluation de l’euro par rapport au dollar, dévaluation d’ailleurs en cours pour booster nos exportations et relancer la production à condition de pouvoir accompagner un plan de réappropriation de la fabrication du maximum de produits réalisés à l’étranger. Le ralentissement de l’économie mondiale par la pandémie, suivi des sanctions financières et économiques sur des pays producteurs crée une crise de l’offre et une inflation qui rejaillit sur notre économie.

La France, parmi les pays européens les plus endettés, s’est mise en zone de risque économique sans juguler la pandémie et avec un résultat sanitaire à peine moyen dans l’UE en nombre de décès. Son aide massive pour sauver les entreprises et l’emploi s’avère d’un effet à court terme, contrairement au Royaume-Uni qui vient d’afficher la meilleure croissance de l’Europe à 7,5% et est beaucoup moins endetté avec 95,35% du PIB en 2020.

Un taux de chômage qui stagne à 7,3% au 1er trimestre 2022


Avec un taux de chômage à 7,4%, au-dessus de la moyenne de l’UE à 6,2% et encore loin du plein emploi, la France ne fait bonne figure que devant l’Italie, l’Espagne et la Grèce ainsi que devant les pays d’Amérique du Sud. Il lui reste beaucoup de chemin à faire pour atteindre la Tchéquie (2,3%, le Japon (2,6%), l’Allemagne (2,9%), la Pologne et la Norvège (3%), la Hongrie (3,2%), les États-Unis (3,6%), le Royaume-Uni (3,8%) et même la Russie (4,3%). Tout laisse à penser que le chômage va repartir à la hausse en France dans le courant du 2ème trimestre 2022. Les créations d’emplois et la production ralentissent.

La dévaluation de l’euro

Ceci est d’autant plus inquiétant que l’euro baisse par rapport au dollar et au rouble.


En effet le 13 mai et en trois mois l’euro a perdu 8,3% de sa valeur pour s’échanger contre 1,04 dollar au lieu de près de 1,14, et a perdu 19,2% de sa valeur par rapport au rouble passant de 85 roubles à seulement 69. Nos importations vont donc être plus coûteuses à cause de cette baisse et de l’inflation en cours chez nos fournisseurs en particulier pour l’énergie. L’aspect favorable de la dévaluation de l’euro est l’amélioration de la compétitivité de nos entreprises. Malheureusement notre tissu industriel se délite et, en dehors de l’apport aux entreprises lors de la crise sanitaire, l’augmentation de la production est à la baisse ainsi que la consommation intérieure. La conjoncture risque donc de nous devenir de plus en plus défavorable.

La pandémie mal gérée


De plus, au 15 mai 2022 avec la COVID et 2185 décès/million d’habitants, nous faisons partie du quart des nations du monde ayant le moins bien géré la crise sanitaire, même si nos voisins portugais, espagnols, anglais belges, et italiens, ont fait pire que nous. En réalité c’est le fiasco des politiques sanitaires dans le monde occidental (Amériques et Europe) comme on le constate sur l’histogramme ci-dessous.


Mais l’Algérie, notre voisine de l’autre côté de la Méditerranée, a 14 fois moins de décès/million d’habitants. Si la même politique sanitaire, basée sur le traitement à domicile plus que sur la vaccination avec seulement 15% de vaccinés, ce n’est pas 147 400 décès que nous aurions eu depuis le début de la pandémie, mais seulement 10 400 en 27 mois, soit plus de deux fois moins qu’une simple grippe. En Europe on peut citer la Suède avec -15% et une politique notoirement moins coercitive privilégiant l’immunité naturelle. Elle a de plus réussi à augmenter son PIB de 1,7% entre 2019 et 2021, alors qu’en France il a chuté et -1,4%. Mais surtout elle n’a augmenté sa dette que de 1,6% du PIB entre ces deux années, alors que la France l’a augmenté de 14,8%, soit plus de 9 fois plus. Le 15 mai 2022 et par rapport à nous l’Allemagne affiche -25% de décès, les Pays-Bas -40,3%, le Danemark -50,5%, la Finlande -64,7% et la Norvège -74,7%, mais la Bulgarie +146%. On constate sur l’histogramme le fiasco général de la politique sanitaire occidentale (Amériques et Europe), basée sur la coercition et la vaccination totale, ainsi que les énormes disparités au sein même de l’Europe entre la Norvège et la Bulgarie. Elles ont entraîné non seulement des répercussions sanitaires mais économiques et éducatives plus ou moins mauvaises, car le meilleur chemin économico-sanitaire global a été suivi par le continent afro-asiatique. La comparaison de la France avec l’Algérie et la Suède montre cela d’une façon incontestable et dramatique. D’ailleurs le continent occidental (Amériques + Europe) a 9,2 fois plus de décès/habitant et 7 fois plus de cas/habitant que le continent afro-asiatique représentant respectivement 1,78 et 6,10 milliards d’habitants malgré un taux de vaccination de 10% plus élevé.

Le recul des économies française et européenne en 2022

Dans un contexte mondial où l’économie n’est pas complètement remise des mesures sanitaires de la pandémie, la guerre en Ukraine vient percuter de nouveau les échanges commerciaux internationaux. On sait que ce sont les pays les plus fragiles qui sont les premières victimes d’un ralentissement économique. Elle peut perdurer sous l’influence américaine qui veut faire perdre la guerre à la Russie afin de se concentrer sur son combat contre la Chine. Dans cette bataille intercontinentale, l’Europe est en position de faiblesse avec une économie en recul relatif et une dépendance énergétique préoccupante. La France y joue un rôle de moins en moins efficace avec une période où l’importante aggravation de sa dette n’a eu qu’un effet provisoire de rebond comme en témoigne la détérioration rapide de notre balance commerciale et celle de notre croissance qui flirte avec la récession dans ce 1er trimestre 2022. Le recul de l’euro par rapport au dollar ne suffit plus pour redynamiser notre appareil productif en déclin, nos exportations reculent depuis la guerre en Ukraine. Il s’y ajoute celui par rapport au rouble qui augmente déjà le montant de nos importations énergétiques pour aggraver le déficit de notre balance commerciale.

 L’inflation en montée rapide de près de 13% en un an va toucher principalement la population a faible salaire ou sans activité et les retraités avec un impact négatif sur la consommation et sur la production dans les mois à venir. Il n’a pas été tiré les leçons d’une politique sanitaire inefficace, coercitive, et coûteuse de gestion de la pandémie, basée essentiellement sur le muselage, le confinement et la vaccination aveugle de 80% de la population, la poursuite annoncée de sa continuation au gré des peurs engendrées. Gela ne peut que peser sur la dette, la croissance, le chômage, la perte de pouvoir d’achat et une augmentation de la pauvreté.

L’augmentation du prix du panier de la ménagère et des dépenses énergétiques va engendrer des replis communautaires, corporatistes et religieux, et des mouvements sociaux graves et de la misère dans un contexte général de libanisation. Le clivage ira grandissant entre une élite restreinte à l’abri de la tourmente et le reste du peuple incluant désormais les classes moyennes. Cette élite conduit le peuple vers la soumission à une misère rampante par la peur sanitaire, climatique, sécuritaire et identitaire. Elle lui fait croire que son salut est dans le fédéralisme européen qui n’est que la somme d’intérêts divergents.

Le suicide français dans une Europe américanisée

Or cette Europe n’a d‘existence possible que dans la vassalisation et dans l’acceptation d’une politique américaine d’attaque sur le Nouvel Ordre Mondial asiatique pour sauver l’hégémonie du dollar par la guerre. Elle se vend au diable qui se sert d’elle pour ses propres intérêts, se laisse dépouiller en appliquant des sanctions qui lui sont plus défavorables qu’à l’adversaire désigné. Cette Europe va jusqu’à s’enthousiasmer pour une guerre civile ukrainienne qui n’est pas la nôtre, hors de l’UE et de l’OTAN, comme une somnambule, droguée de démocratie et de droits de l’homme, drapée dans la suffisance impérialiste du camp du Bien, où son humanisme va jusqu’à risquer le sang de ses enfants dans un possible affrontement planétaire en jouant avec le feu nucléaire.

En proie à la peur programmée et au désenchantement,

A une perte d’identité et de visions d’avenir

La France perd ses réflexes de survie

Dans un aveuglement suicidaire.

Elle glisse vers la libanisation

La soumission, la misère

Et l’insécurité.

Claude Trouvé

17/05/22

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