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Arrêtons tout, la peur climatique et les actions inutiles !



Écarts de température en août 2016 à +0,98°C et 6 ans plus tard en août 2022 à +0,90°C !

Le lecteur qui ne veut pas aller plus loin peut s’arrêter à cette image comme devant sa télé et aller à la conclusion, il aura l’essentiel et il lui suffira de l’admettre sans autre explication… comme à la télé.

Nous sommes face à deux interrogations.

Les prévisions climatiques sont-elles catastrophiques ? Pouvons-nous y faire quelque chose ?

Ces deux interrogations alimentent une peur instillée en permanence dans les esprits en France plus qu’ailleurs. Il suffit d’un été chaud pour que l’urgence climatique reprenne de plus belle et fasse la courte échelle à la fin de l’abondance par la nécessité de réduire nos consommations de gaz. Qu’en est-il réellement ?

Oui le réchauffement existe et depuis 1978 au rythme d’une évolution globalement linéaire de +0,0174°C/an à partir des relevés mensuels satellitaires de la NOAA. Les prévisions du GIEC sur la date d’atteinte de la température globale de +1,5°C sont basées sur des modèles mathématiques. Elles ont varié dans le temps et la dernière date est 2044 avec une limite inférieure de la zone d’incertitude à 2032. Cette date était déjà donnée dans le rapport GIEC 2015. D’où l’affirmation d’une constance des prévisions climatiques et de l’urgence avec seulement 10 ans devant nous. Toutefois la prévision d’augmentation globalement linéaire à court terme, non contestée par le GIEC puisqu’il parle de +0,02°C/an, donnerait plutôt la date de 2052 au lieu de 2044, comme nous le verrons plus loin, ce qui repousse probablement l’urgence avec 30 ans devant nous.

Enfin depuis environ janvier 2015 à juillet 2022, les températures globales oscillent autour d’une moyenne de +0,9°C. Le réchauffement global est pour l’instant bloqué et il n’y a donc pas de raison de paniquer. L’avenir prévisible ne justifie pas l‘affolement provoqué par la température globale en 2016 et ré-exploité en France avec les incendies de juillet-août 2022. Les variations maximales mensuelles de 0,65°C dans cette période de 7 ans sont d’une ampleur presque aussi grande que l’évolution de +0,9°C depuis 1978, ce qui relativise l’impact du réchauffement climatique sur notre vie. Si l’on prenait les extrêmes journaliers, l’écart serait encore plus grand.

Mais regardons les chiffres qui ne sont presque jamais publiés d’une façon mathématique et vulgarisatrice. On va comprendre ensemble pourquoi.

Autour de notre globe l’air contient un total de 3250 milliards de tonnes de CO2 en 2021. L’émission anthropique annuelle de CO2 est de 36,3 milliards de tonnes en 2021.

Le GIEC affirme de plus : « Les continents et les océans ont absorbé une proportion quasi constante (globalement de 56%) des émissions de CO2 (SPM A.1.1 page 4) ». Il nous apprend que seulement 44% de tonnes restent dans l’air et donc tonnes dites susceptibles d’agir sur la température, soit 16 milliards de tonnes, le reste étant absorbé par le monde végétal et les océans. Les émissions anthropiques annuelles augmentent donc la masse totale de CO2 de 0,5% (16/3200).

Le dernier rapport AR6 du GIEC aux décideurs nous indique dans le paragraphe D.1.1 page 28 que « chaque mille milliards de tonnes de CO2 cumulées devraient probablement réchauffer la Terre de 0,27°C à 0,63°C avec une meilleure estimation à 0,45°C ». On note au passage l’incertitude de nos connaissances qui varient d’un facteur de plus de 2,3 !

Nous pouvons ainsi calculer l’augmentation de température annuelle produite par la totalité des émissions anthropiques si toutes restaient dans l’air soit 0,0072°C (16/1000*0,45) ! Par ses activités l’humanité entière augmenterait annuellement la température du globe de 0,0072°C !

Cette variation est largement en-dessous de la précision des mesures que nous pouvons faire sur les variations journalières ou mensuelles, domaine de la météorologie qui n’a rien à voir avec la climatologie l’espace-temps étant totalement différent. De plus à ce rythme et, compte tenu que par rapport à la moyenne des températures depuis 2015 et à celle mesurée de plus en août 2022 à 0,9°C, il nous reste encore 0,6°C (1,5-0,9) avant d’atteindre les +1,5°C, cela mettrait 83 ans (0,6/0,0072) à cause des émissions anthropiques de CO2 si les émissions naturelles n’évoluaient pas ! Ce chiffre émanant de la donnée fournie par le GIEC de +0,02°C/an ne peut être contestable au regard des prévisions de la décennie qui vient. On perçoit donc clairement que l’urgence climatique est une arnaque facilement démontable. Pourtant en se servant des évènements météorologiques extrêmes répartis dans le monde entier et allant dans le sens voulu du réchauffement, on parvient par un matraquage médiatique et politique à convaincre de l’urgence climatique la majorité de la population française entre autres.

Plus grave encore. Dans son rapport aux décideurs de 2021 le GIEC annonce un réchauffement de +0,02°C/an, laissant entendre qu’il s’agit seulement des activités humaines, or nous venons de voir que celles-ci n’interviennent au plus que pour 44%. Mais si l’on reprend la figure 1 de cet article, on voit que la meilleure estimation statistique depuis 1978 donne un réchauffement annuel de +0,0174°C/an. Si l’on pousse l’analyse en partant de 1960 qui couvre l’essentiel des mesures fiables et complètes sur les taux de CO2 dans l‘atmosphère et les écarts de température, on peut faire les constats suivants :

1.    La vitesse d’évolution du taux de CO2 est pratiquement constante dans le temps avec une accélération très faible que matérialise le premier nombre de l’équation de régression statistique en bleu et en bas et à droite de la figure jointe.

2.     Le taux de CO2 en bleu et les températures en rouge évoluent dans le même sens.

Ce dernier point peut apporter de l’eau au moulin à la cause du réchauffement par le CO2 mais n’infirme pas que le CO2 soit l‘effet du réchauffement climatique. D’ailleurs le lien n’apparaît pas direct, car l’écart de température oscille autour d’une vitesse de croissance de 0,0141°C/an, s’éloignant encore un peu plus du 0,02°C du GIEC, alors que le taux de CO2 croît presque linéairement. De 1960 à 1978 la température croît légèrement, s’accélère fortement de 1978 à 1998, puis tend à diminuer jusqu’en avril 2015, puis après un sursaut dû au courant marin el-Niño se stabilise comme on a pu le constater sur la deuxième figure de cet article. Ce qui apparaît d’une façon certaine c’est que la cause du réchauffement n’est pas la seule et ce qui n’est pas constant c’est l’irradiance solaire à la source de tout.

Incertitudes masquées et réalité des chiffres

Les deux approches de la montée de la température globale/an sur les historiques depuis 1960 et depuis 1968, que j’ai présentées successivement dans cet article, montrent l’incertitude qui existe sur ce paramètre fondamental pour expliquer l’urgence climatique. Peu importe en effet que le CO2 soit la cause ou l’effet du réchauffement. Le constat d’une tendance linéaire de fond nous autorise, comme le fait le GIEC sans l’avouer explicitement, à prévoir la date d’atteinte de l’épouvantail du +1,5°C. Le nombre de décimales conservées dans les chiffres du tableau suivant n’a pas de signification en dehors du fait de permettre de juger des différences entre les colonnes du tableau car elles sont souvent faibles. La valeur de 0,0072°C/an de l’action climatique du pourcentage de CO2 dans l’atmosphère issu des émissions anthropiques, valeur calculée sur les données du GIEC, a été conservée constante. En effet les émissions annuelles ne représentent, comme décrit plus haut, que 0,5% de la quantité totale de CO2 dans l’atmosphère et ses variations deviennent insignifiantes dans les calculs.


Le tableau ci-dessus nous montre d’abord qu’aucune des dates trouvées pour l’atteinte du +1,5°C de la température globale ne génère d’urgence climatique. On a entre 30 et 43 ans devant nous. Il est curieux, qu’en partant des chiffres donnés par le GIEC aux décideurs politiques, on ait au moins 30 ans devant nous. Ceci tient au fait que le chiffre donné par le GIEC à 0,020°C/an sur la variation de la température/an est supérieur de 42% à l’estimation statistique linéaire depuis 1960 à 0,0141°C/an. Cette valeur de la variation de la température dans le temps est le paramètre fondamental et la réalité historique des mesures ne colle pas avec la valeur donnée par le GIEC. Il y a 13 ans (2065-2052) de différence dans la prévision linéaire entre celle du GIEC et la prévision à partir des températures réelles depuis 1960. On note au passage que c’est le scénario de 1970 qui se rapproche le plus de la proportion de 44% donné par le GIEC avec 45%. On aurait ainsi 38 ans devant nous, ce qui relativise l’urgence climatique. L’incertitude règne donc sur les modèles mathématiques prévisionnels et on est en droit de penser qu’il y a une manipulation de chiffres au profit de l’urgence climatique. D’ailleurs la date de 2044 donnée aux décideurs avec la valeur de 0,02°C/an du GIEC est bien plus rapprochée que celle de 2052 évaluée ici et alimente l’urgence climatique.

Mais le fait le plus marquant est l’infime impact de décroissance du CO2 émis, prise linéairement pour ce calcul, jusqu’à zéro en 2050 (GIEC carbone 0) par rapport à une stratégie GIEC sans action autre sur le CO2 émis que celle de maintenir le niveau des émissions actuelles. On ne gagne que 36 jours ((2052,68-2052,58) * 365) ! Autrement dit la disparition totale des émissions de CO2 ne sert à rien pour ralentir l’atteinte des +1,5°C. Le bénéfice de cette opération, d’ailleurs impossible à réaliser même en 30 ans car aucun des pays les plus émetteurs ne veut s’y engager, ne se ferait sentir que plus tard dans l’atteinte des +2°C. L’atteinte du « Zéro carbone » donne alors en effet un éloignement de date de 14 ans pour son franchissement… 2092 au lieu de 2078 !

Tout cela nous amène à constater la vanité humaine de croire pouvoir faire des prévisions à 70 ans et même à 30 ans sur un sujet encore si mal connu. Il montre que nous n’avons pas de possibilité d’empêcher l’augmentation des températures si la nature ne le fait pas d’elle-même. De surcroît l’effet infime du Zéro carbone rentre dans l’incertitude sur la valeur et l’existence de la liaison causale du taux de carbone émis sur la variation de la température du globe.

D’après les chiffres du GIEC et la variation de température globale constatée par les mesures satellitaires de la NOAA de 1978 à juillet 2022, la participation du CO2 anthropique au réchauffement serait comprise entre 36% et 51%, pour n’aboutir qu’à une augmentation annuelle de température de moins de 0,0072°C !

Et la France dans tout ça ?

La France aurait émis 418 millions de tonnes de CO2 en 2021 suivant une trajectoire de baisse de -1,71%/an, et le monde 36,3 milliards de tonnes en 2021. Sa part de CO2 conservée dans l’air est donc de 0,184 milliards de tonnes (418/1000*0,44). Ceci représente donc 0,006% (0,184/3200) de la masse totale de CO2 dans l’air et 1,15% (418/1000/36,3) des émissions totales annuelles. Ce sont donc 0,184 milliards de tonnes qui sont censés faire augmenter la température. Comme l’ajout de mille milliards de tonnes de CO2 augmente la température de 0,45°C selon le GIEC, la France a donc participé pour 0,0000828°C en 2021 (0,184/1000*0,45) au réchauffement climatique !

La France a donc participé pour 0,00008°C en 2021 au réchauffement climatique !

Selon le rapport officiel sur l’impact environnemental du budget de l’État PLF 2021, le plan de relance se monte à 100 milliards dont 42,8 milliards pour les actions favorables à la lutte climatique. Parmi elles on trouve 6,9 milliards dédiés aux énergies renouvelables EnR. Rien qu’à partir de ce dernier chiffre, 1/10 °C gagné coûte 8330 milliards d’euros. Mais on peut doubler cette somme si l’on tient compte des subventions à l’automobile électrique et aux infrastructures nécessaires. Il faut comparer cela au PIB de la France de l’ordre de 2 500 milliards. On voit le ridicule de cette situation au regard des dépenses engagées et l’impact infime sur le climat.

Crédulité et vanité humaine sont au service de l’oligarchie mondialiste

L’humanité est impuissante à juguler l’évolution climatique mais la France, l’un des pays les plus décarbonés du monde, se couvre de ridicule. De l’aveu explicite du GIEC, l’évolution de la température ne serait provoquée par les émissions anthropiques du carbone que pour 44% au vu de l’historique des températures depuis 1978. Ce chiffre est d’ailleurs compris dans l’incertitude du GIEC comprise entre 27% et 63% ! Les certitudes affirmées par le GIEC cachent en fait une grande incertitude scientifique. La difficulté de plus en plus grande de convaincre doit se saisir de toutes les occasions pour alimenter la peur en se servant des informations de l’actualité (incendies, sécheresse, etc.) sur un territoire géographique toujours très inférieur à la surface terrestre mondiale. La météo nationale vient par exemple d’affirmer que les épisodes climatiques comme celle d’août vont être multipliées par 22 en 2050. C’est un détournement grave des compétences de cette institution nationale qui n'est en rien un service de climatologie car le public n’est pas forcément conscient que par ailleurs le GIEC n’a jamais émis une certitude sur ce point, y compris ouragans, typhons, tsunamis, etc.

Nos calculs sont utiles pour comprendre les influentes prépondérantes sur le climat mais ils sont incapables de prévisions sérieuses dans un phénomène de nature chaotique où les prévisions sont illusoires. En effet ils montrent que notre vanité de contrôler le climat est irréalisable, incapable de s’opposer efficacement aux évolutions naturelles du climat, et d’un coût faramineux. Ils montrent qu’on ne peut pas stopper la montée des températures mais seulement la ralentir si tant est que le CO2 est la cause du réchauffement. Elle dépend d’abord essentiellement de l’évolution naturelle dont la source est l’irradiance solaire et de la variation des tâches solaires. Il semblerait pour certains chercheurs que nous sommes au sommet d’un cycle solaire et que la température redescendrait naturellement dans les trente ans prochains. Mais l’oligarchie financière n’attend pas et c’est le chiffre de dépenses de 150 000 milliards qui a été avancé durant la COP26, une manne qu’il faut faire avaler aux peules par la peur et faire payer par l’euphorie du sauvetage de la planète.

En conclusion :

1.     Le « Zéro carbone » n’a pratiquement aucun effet sur l’évolution de la température globale, l’évolution climatique est d’origine naturelle et solaire. Il n’est même plus utile de se battre sur la nécessité de réduire ou non notre empreinte carbone pour une raison de réchauffement climatique.

2.     La stratégie « Zéro carbone » a un coût mondialement faramineux :

·       Elle enrichit l’oligarchie mondiale

·       Elle est un puits d’économies pour des pays comme la France si elle prend la décision d’arrêter cette gabegie des énergies renouvelables, les subventions à la voiture électrique, et les infrastructures pour ces deux folies.

·       Il faut arrêter la propagande et les actions du « zéro carbone » qui ne profitent qu’à une oligarchie financière. Il faut cesser de se servir des évènements extrêmes météorologiques pour frapper l’opinion et masquer leur incapacité à prévoir l’évolution climatique.

Le climat a rendu le monde schizophrène,

L’argent est au centre d’une arnaque.

La peur condamne à l’absurdité

Un peuple esclave et aveuglé.

Claude Trouvé

15/09/22

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