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La propagande climatique avance toujours mais à reculons

La propagande climatique avance toujours mais à reculons

L’Europe connaît un réchauffement climatique plus de deux fois plus élevé que la moyenne mondiale.

 La propagande climatique avance toujours à reculons mais persiste et signe. Devant la stagnation aujourd’hui de la température globale (terres et océans) à +0,9°C (source NOAA) entre 2015 et septembre 2022, ce qui contrarie le message du Nouvel Ordre Mondial sur la peur climatique, la propagande climatique choisit l’Europe pour mieux faire passer le message d’inquiétude à des peuples directement concernés et en particulier la France à la pointe de la chasse aux émissions carbone. Les communiqués des médias se résument ainsi :

« Les températures, en Europe, ont subi une élévation considérable au cours de la période 19912021, avec un réchauffement d'environ +0,5 °C par décennie. »

Les dernières prévisions du GIEC sont calculées sur la base de +0,22°C par décennie, d’où l’annonce de la multiplication par plus de deux du réchauffement global pour l’Europe (2*0,22). Curieusement c’est en novembre 2022 que cette information est médiatisée alors qu’elle est connue depuis longtemps. Seulement voilà, jusqu’en 2016 les réchauffistes surfaient sur une évolution des températures globales (terres + océans) de +0,2°C par décennie. Ceci permettait de parler d’urgence climatique avec un dépassement des +1,5°C dans un avenir de l’ordre du ¼ de siècle voire moins. Après 2016 et la fin du passage du courant marin El Niño, la stagnation de la température globale à +0,9°C commençait à gêner la propagande climatique. Le glaciologue, Jean Jouzel, avait essayé de tromper son monde en parlant de température terrestre proche des +1,5°C, ce qui est vrai, mais en jouant sur les deux signification (terres et Terre). Il faisait ainsi changer de référentiel à l’insu de la compréhension populaire, car la température des terres du globe est supérieure de +0,5°C à celle du Globe (terres + océans). Ce subterfuge a vite été éventé pour être en fait une tromperie scientifique. Il fallait donc trouver une nouvelle information incontestable qui remobilise la crainte climatique. La température européenne fait l’affaire car elle nous touche de plus près que le globe entier, ou que toutes les terres du globe. De plus pour l’Europe la température publiée est celle des terres, car la superficie marine est restreinte, et la température est plus élevée comme sur l’ensemble des terres de la planète.


Élargissons tout d’abord notre investigation en parlant des hémisphères Nord et Sud qui ont de bonnes raisons de se différencier par rapport au climat, ne serait-ce que par l’inclinaison de l’axe de la Terre sur son orbite autour du soleil. Le graphique ci-contre, sourcé sur la base de données NOAA comme tous les graphiques présentés ici, montre que depuis 1978 la vitesse de progression de la température est 2,7 fois plus élevée dans l’hémisphère Nord (+0,025°C/an) par rapport à l’hémisphère Sud (+0,0091°C/an). On peut y voir la beaucoup plus grande part des océans dans l’hémisphère Sud et la présence du continent Antarctique. L’ensemble terres + océans de l’hémisphère Nord dépasse les +1,1°C en septembre 2022 soit +0,2°C par rapport à la température globale.


Si on se focalise sur seulement les terres des deux hémisphères, la vitesse de montée de la température de l’hémisphère Nord (+0,0338°C/an n’est plus que 1,7 fois celle de l’hémisphère Sud (+0,0188°C/an). Notons que l’écart de température entre le Nord et le Sud était infime en 1991 et qu’il devient de +0,5°C en septembre 2022. Cet écart est le même qu’entre la température globale des terres et celle des océans. On peut tenter une explication simple à savoir que dans l’hémisphère Nord ce sont exclusivement des terres, et dans l’hémisphère Sud des océans en grande majorité.


L’Europe a donc une probabilité importante d’avoir une température des terres plus élevée que la température globale (terres + océans). On peut penser que l’Europe n’étant représentée pratiquement que par des terres, la vitesse d’évolution de la température sera plus élevée que celle des terres de l’hémisphère Nord qui comprend des océans agissant en modérateur des températures terrestres. C’est effectivement le cas sur la figure ci-contre. Avec une vitesse d’évolution de +0,0464°C/an, l’Europe évolue 1,36 fois plus vite que les terres de l’hémisphère Nord (0,0338°C/an).

 

Cette rapide étude montre l’influence directe et indirecte des océans sur la température globale et sur celle des terres. Les océans agissent en modérateur, en réservoir de calories. Cela signifie qu’il faut bien savoir de quoi on parle lorsque l’on annonce des températures et que l’on ne peut pas changer de référentiel sans le dire expressément sous peine de tromper les gens. Il faut redire ici que lorsque l’on parle de la valeur limite de +1,5°C prise comme butée raisonnable du réchauffement, il s’agit la température globale (terres +océans). Or nous n’en sommes en septembre 2022 qu’à une valeur de +0,9°C depuis 7 ans. L’évolution des températures de l’Europe n’est plus que de 0,017°C/an, valeur identique à l’évolution globale depuis 1978 de la température globale, et celles du Monde et des terres du Monde s’avèrent même légèrement négatives, comme le montre le graphique ci-dessus.

L’évolution des températures de l’Europe n’est plus que de 0,017°C/an, valeur identique à l’évolution globale depuis 1978 de la température globale, et celles du Monde et des terres du Monde s’avèrent même légèrement négatives. Comparer l’Europe à la température globale c’est comme comparer l’Ile-de-France à la France. De plus les valeurs et les évolutions seront différentes si l’on prend la Côte d’Azur.


Comme la comparaison publiée par l’ONU et les médias est faite entre l’évolution de la température en Europe et celle de la température globale, il convient déjà de comparer l’Europe à l’ensemble des terres du monde pour la même période 1978-2022. La température de l’Europe avec 0,0464°C/an évolue 1,57 fois plus vite que celle à 0,0295°C/an des terres du monde. Je n’ai pas d’explication autre que celle du bon sens qui veut que l’Europe ne soit pas enclavée dans des océans comme les Amériques et l’Afrique. L’Europe est un cas particulier où vraisemblablement le modérateur océanique a peu d’effet.


La dernière comparaison de l’évolution de la température en Europe est à faire avec la température globale sur la même période. Le début de la période examinée est pris en 1978 car l’année de départ du réchauffement climatique est celle prise en compte dans les modèles prévisionnels du GIEC. La température de l’Europe avec 0,0464°C/an croît 2,64 fois plus vite que celle de l’ensemble du globe. On peut prévoir linéairement une atteinte des +2°C en 2027 soit +0,4°C par rapport à celle mesurée aujourd’hui. Ceci va donc pouvoir servir d’argument à l’urgence climatique si cette tendance se poursuit.


L’annonce faite par l’Organisation météorologique mondiale qui reprend les mesures de la NOAA prend une période plus courte de 1991 à 2022. Le nouveau graphique de l’évolution de la température de l’Europe et de la température globale donne des résultats légèrement différents. La température de l’Europe avec +0,0479°C/an croît 2,4 fois plus vite que la température globale avec 0,0198°C/an depuis 1991. L’annonce d’une croissance de la température de l’Europe plus de deux fois plus rapide que la température globale est donc bien réelle. Ceci permet une prévision linéaire pour l’Europe de +5,5°C en 2100, prévision hasardeuse que n’hésite pas à faire l’ONU comme pour la température globale. L’Europe, qui a déjà dépassé les +1,5°C, franchirait la limite des +2°C en 2031. Ceci permet de dire que nous n’avons que 9 ans devant nous avant la catastrophe climatique et que en 2100 ce sera la fournaise en Europe. Toutefois, selon le même mode prévisionnel, la température globale ne franchirait la limite des +1,5°C qu’en 2047 et celle du +2°C qu’en 2073. La fournaise globale de 2100 ne serait plus qu’à +2,54°C, si rien ne change dans notre comportement actuel. Autrement dit l’Europe serait le foyer central du réchauffement climatique. Donc pour la sauver, il faut que le monde entier s’arrête de larguer du CO2 dans l’atmosphère, car l’Europe ne peut qu’en supprimer 10% et ne peut donc se suffire à elle-même ! L’urgence est là car nous n’avons que 9 ans pour agir et nous devons motiver le monde entier, qui traîne les pieds, en montrant l’exemple avant cette date ! Bravo à nos jeunes français à la pointe du combat pour sauver la planète.


Reprenons notre souffle pour essayer de raisonner calmement. Tout d’abord pourquoi choisir ce moment pour annoncer une nouvelle aussi alarmiste alors qu’elle était connue depuis longtemps ?  En effet le graphique ci-contre, qui fait une évaluation relative des vitesses d’évolution de la température globale entre l’Europe et le Monde dans la période 1978-2014, donne une vitesse 2,84 fois supérieure de l’Europe. D’ailleurs il est plutôt rassurant de constater que dans la période complète 1978-2022 examinée plus haut, ce rapport avait baissé de 2,84 à 2,64, signifiant une évolution récente un peu moins rapide. Ceci est confirmé par l’analyse de la période suivante 2015-2022, faite plus haut, qui montre la stagnation des températures sur ces 7 ans. Cette annonce alarmiste début novembre sur l’Europe n’est faite que pour surfer sur le mois d’octobre chaud en France, et pour enfoncer le clou de la propagande réchauffiste à la veille d’une période hivernale où chacun va se défendre contre le froid.


Mais la réalité d’un ralentissement de l’évolution globale des températures crée visiblement une inquiétude chez les propagandistes qui les poussent à chercher tous les faux-nez du réchauffement climatique. L’Europe certes montre un réchauffement plus marqué que celui du Globe mais assez proche de celui observé dans l’hémisphère Nord, sans toutefois affecter la température globale depuis 7 ans. Celle-ci évolue plus près des +0,17°C par décennie que des +0,20°C retenus par le GIEC. Alors pourquoi nous plaindrions nous de voir une végétation plus luxuriante grâce au surplus de CO2 et à une température annuelle plus chaude ? Si le courant marin froid la Niña vient nous donner un hiver froid, nous souhaiterons tous 2°C de plus, soit juste l’accroissement de la température de l’Europe depuis 1978. Mais pour nous réchauffer et nous alarmer en même temps, on va bientôt nous sortir que l’Arctique se réchauffe n fois plus vite que le reste du monde, et on va plaindre les ours qui vont souffrir de la chaleur et finir leur vie dans l’eau ! Al Gore nous avait bien prévenus, il n’y aura plus de glace au pôle Nord… en 2013.

L’arnaque climatique avance un nouveau pion de propagande

Confrontée à une réalité qui ébranle les prévisions.

Mais en prenant le référentiel de l’Europe

La propagande avance… à reculons.

Claude Trouvé

05/11/22

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