Accéder au contenu principal

On n’a pas marché sur la lune, on nous a fait marcher

 

On n’a pas marché sur la lune, on nous a fait marcher

Ce vieux débat revient dans l’actualité. Il se trouve que j’ai fait mes études supérieures à la première époque où les étudiants calculaient les vitesses nécessaires des engins devant conquérir l’espace, en se satellisant ou en sortant de l’attraction terrestre. Quand les Américains ont fait assister tous les adolescents et adultes de l’époque à un spectacle grandiose de la conquête de l’espace lunaire, j'étais devant la réalisation de mes rêves mathématiques. Les Américains passaient de la conquête de l’ouest à celle de l’espace. L’ancien étudiant promu au grade d’ingénieur s’est enthousiasmé à un point où toute autre pensée scientifique et rationnelle devenait impossible. L’univers s’ouvrait à nous. Dix ans plus tard je m’étonnais que nous ne soyons pas retournés sur cette lune qui, la nuit, nous parait si proche. Mais la conquête de l’espace nous donnait de nouvelles perspectives avec la construction de la station spatiale. Vingt ans plus tard, je ne comprenais pas que la lune ne soit pas un objectif majeur, puisqu’il l’avait été pour les Américains. Le physicien a pensé alors que la vie des astronautes méritait d’être désormais mieux protégée lors du passage dans la ceinture de radiations mortelles qui enveloppe notre terre. Sans doute les difficultés n’étaient pas encore surmontées ou les crédits pour le faire n’étaient pas suffisants. Néanmoins le doute s’était installé en moi.

Mais aujourd’hui nous sommes pour moi devant le fake le plus énorme de l’humanité. Il n’est pas de percée scientifique majeure ayant été réalisée qui, cinquante plus tard, n’ait pas été de nouveau réalisée, améliorée et poursuivi à une telle avancée scientifique. J’ai travaillé sur la fusion nucléaire en 1960, mais 60 ans après on y travaille toujours et les recherches avancent. Les durées de maintien des températures et des pressions conjointes nécessaires se rapprochent de l’allumage de cette énergie.  L’enjeu énergétique est tel que le monde scientifique et politique n’abandonne pas, même si la date du succès recule plus loin que les 50 ans que nous avions prévu. La faisabilité est en voie de réalisation. Pour la lune il est évident que la science n’est pas encore en mesure de réaliser un alunissage et d’en revenir avec des hommes encore vivants. Les radiations mortelles en sont sans doute la cause principale. On peut sûrement envoyer un chien ou un singe, mais pas un homme, puisqu’on sait le faire pour un objet et faire récolter des pierres ou creuser le sol lunaire par des robots. Une conclusion s’impose à moi, nous n’avons pas marché sur la lune, on nous a fait marcher. Les Russes eux le savaient. Dans le retrait possible de Trump en Ukraine, il est possible que ce secret, gardé depuis par les Russes, ne soit pas sans influence sur l’avenir de la confrontation entre ces deux grands pays en guerre sur ce territoire.

L’excellente vidéo faite sur ce sujet lunaire, que je me permets de produire ici, est intéressante dans sa démarche d’esprit très factuelle, donnant des raisons de penser à un énorme montage cinématographique, et sa démonstration de la fragilité des arguments de ceux qui croient à ce vertigineux pas de l’humanité dans l’espace. A lire absolument en gardant sa liberté de penser.

https://youtu.be/LwMJN5wko8U

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le scandale du traitement du COVID

Le scandale du traitement du COVID On ne peut pas scientifiquement nier que la vaccination par les vaccins ARNm contre le COVID a, non seulement été inefficace contre la contagion, mais en plus dangereuse voire mortelle. Le tableau ci-dessous représente le nombre de décès par million d'habitants et la surmortalité de la France par rapport aux autres pays. Nous avons eu une surmortalité de 110.000 décès par rapport à la politique sanitaire du Sénégal, et de 96.000 par rapport à celle de l'Inde.     Mais le graphique suivant est tout aussi parlant. Il représente le nombre de décès/million d'habitants sur l'axe vertical et le taux de vaccination en % sur l'axe horizontal. On voit sur la courbe statistique moyenne en tirets verts que le nombre de décès/million d'habitants croît exponentiellement au-delà de 60% de vaccination. Le taux de vaccination est alors le facteur principal de l'explication du nombre des décès. Le reste de la dispersion autour de ce...

Vérités et contrevérités climatiques et l’art de la désinformation

  Vérités et contrevérités climatiques et l’art de la désinformation Le GIEC lâche une information qui relance la peur climatique en agitant la perspective du franchissement du mur des +1,5°C d’écart en 2039 par rapport à la période 1850-1900 pour notre planète. Dans l’esprit de la majorité des gens qui s’intéressent aux informations climatiques, c’est un cap franchi validant toutes les prévisions alarmistes pour la fin du siècle qui sous-tendent la validation de la nécessité de toutes les actions sur la transition énergétiques. C’est le slogan du « Zéro carbone ». Dans l’esprit de notre jeunesse 2039 c’est demain. Pourtant, dans la brutalité de publication de cette information, il s’agit d’une désinformation. Pourtant dans le travail de prévision du GIEC, l’information est vraie et ceci pour deux raisons : 1.     Le GIEC, s’appuyant sur l’évolution linéaire des températures depuis 1978, a fourni aux Etats encore en 2021 une prévision d’augment...

Le chantier catastrophique de l’EPR de Flamanville

Fiasco de Flamanville et succès franco-chinois   Le chantier de l’EPR de Flamanville avec ses deux réacteurs nucléaires ne cesse de prendre du retard avec 10 ans déjà et son coût est devenu hors norme. L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) parle maintenant de 2022 et le coût va arriver à 11 milliards. Cette situation est d’autant plus scandaleuse que les 2 réacteurs EPR de 1750 MW et de même type, construits à Taishan dans la province du Guangdong dans le sud de la Chine, sont une réussite. Le premier réacteur a été couplé au réseau le 13 décembre 2018 et fonctionne très bien. Le second a démarré le 28 mai 2019 et sera prochainement couplé au réseau de distribution électrique après les vérifications d’usage. Avec ses deux réacteurs EPR de 1 750 MW chacun, la centrale nucléaire de Taishan pourra fournir au réseau électrique chinois jusqu’à 24 TWh, soit l’équivalent de la consommation annuelle de 5 millions de Chinois. Pour ce faire il faut « brûler » 48 tonnes ...