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Au moins un cas où le couple franco-allemand marche ensemble : le climat

 

Au moins un cas où le couple franco-allemand marche ensemble : le climat

Je travaille depuis plusieurs années sur les prévisions climatiques du GIEC. Mon étude des données climatiques mondiales, mais aussi par pays, par continent et par hémisphère. Les données que j'utilise sont celles publiées par la NOAA ( https://www.noaa.gov/ ), administration américaine reconnue par l'ensemble des climatologues. Ceci m'a amené à constater que les prévisions globales du GIEC s'appuyaient sur une période ne débutant qu'en 1978-1980 et une prévision linéaire jusqu'en 2021. Ceci n'est pas mis en cause jusqu'à cette date, même si elle n'explique pas le palier des températures de 1998 à 2014. Mais plus dérangeant est le fait que cette hypothèse linéaire, dite liée à la progression continue du CO2 anthropique rejeté dans l'atmosphère, n'explique pas du tout le palier des températures entre 1910 et 1977. Autrement dit le modèle du GIEC n'est validé que sur la période de 1978 à 2021 soit sur 43 ans. Peut-on raisonnablement faire des prévisions alarmistes sur les 75 ans qui nous séparent de 2100 ? Toutes les prévisions chiffrées, faites dans tous les domaines sur des périodes aussi longues, ont toutes été démenties. Il en est ainsi des prévisions du club de Rome sur le pétrole. Dans son rapport "Les limites de la croissance", il prévoyait l'épuisement du pétrole en 2000. En 2022 les réserves prouvées représentent 60 ans de consommation au rythme actuel, et le potentiel des gisements connus est sans cesse revu à la hausse. En plus ceci ne tient pas compte du "gaz de schiste", dont la production croît toujours aux États-Unis.

Les prévisions climatiques à 25 ans sont déjà hardies. Personnellement je n'avance que des tendances statistiques d'évolution des températures à 25 ans devant nous, le reste au-delà de 2050 n'est fourni qu'à titre indicatif et peut subir des évolutions importantes des tendances dans les proches années, Mais le GIEC a retenu le modèle mathématique prévisionnel le plus pessimiste, parmi les  246 qui lui ont été proposés, avec un écart de  température de +5,8°C en 2100 par rapport à la période préindustrielle 1850-1900, si rien n'est fait pour arrêter la production de CO2 anthropique. Or la prolongation de l'évolution linéaire ,de la température depuis 1978 jusqu'en 2100, donnée à +0,02°C/an dans le document du GIEC, remis aux chefs d’État en 2021, ne donne pourtant que +2,7°C en 2100 par rapport à la période 1850-1900. Ce chiffre caché de 2,7°C tient en plus compte de l'émission annuelle actuelle de CO2 jusqu'en 2100, donc un maintien de l'émission actuelle de baisse dans la prévision pour 2100 ! L'effet du CO2 anthropique ne serait-il pas surévalué comme le démontre le Pr Claude Gervais par ses mesures spectroscopiques ? Il y a donc de quoi émettre un certain doute sur les prévisions du GIEC pour la fin de notre siècle, et de quoi se demander pourquoi le GIEC retient la prévision la plus pessimiste avec un doute aussi grand entre +2,7°C et +5,8°C.

C'est l'observation de l'évolution des températures du globe depuis 1910 qui p'aconduit à proposer une autre vision de l'évolution des températures. L'hypothèse d'une variation non seulement linéaire mais aussi cyclique s'appuie sur les données de température d'un passé plus lointain de 115 ans que celui de 43 ans du GIEC ! Mon hypothèse est donc validée sur une période deux fois et demi plus longue que celle du GIEC, et ses tendances prévisionnelles sont donc à prendre en considération. Je constate qu'elle est validée non seulement sur l'ensemble du globe, mais aussi sur chacun des hémisphères, sur l'ensemble des terres du globe, dont la France. Seul y échappe pour l'instant l'ensemble des océans du globe. Ces derniers ne montrent pas encore l'apparition d'un maximum d'écart de température dans un avenir proche, comme pour toutes les autres parties du monde. La température continue à croître dans les océans sans limite proche, et à un rythme qui s'apprête à dépasser les prévisions du GIEC. Ce phénomène est peut-être un effet de rattrapage des températures des océans vers celles des terres, mais c'est aux climatologues d'éclaircir cette particularité. Pour les terres l'alarmisme propagé n'a pas de raison d'être, l'éventualité de maxima dans un avenir proche devient une probabilité raisonnable et l'Arctique risque d'être le premier territoire qui vivra l'inversion climatique dès 2029. Si c'est le cas, le lien primordial carbone-réchauffement sera à remettre en cause.

Afin de montrer que la France n'est pas le seul pays européen à pouvoir vivre bientôt un maximum de température, je vous propose de le vérifier sur le graphique concernant l'Allemagne sur la courbe historique en trait bleu et tendancielle en tirets bleu. La coïncidence avec celle de la France, proposée plus loin, est frappante et peut-être la meilleure image du couple franco-allemand, vanté surtout par la France. L'écart de température y évolue aussi rapidement qu'en France, et 2,5 fois plus vite que la prévision globale du GIEC. Elle atteint un maximum de +3,1°C/(1850-1900), comme chez nous, mais en 2040, soit 3 ans plus tard. Notons que l'Allemagne, malgré son plus fort pourcentage d'énergies renouvelables, émet beaucoup plus de CO2 anthropique que nous, sans effet local notable sur le réchauffement climatique ! Les écarts mensuels de température sont représentés en bistre de 1910 à 1977, période de très faible évolution des températures, et en vert clair de 1978 à mai 2025, période de très forte évolution de celles-ci. 

Il est important de montrer qu'une étude statistique puisse apporter un commencement de validation à une évolution beaucoup moins anxiogène de la température dans notre pays et d'une façon plus générale pour toues les terres du globe. Le doute doit au moins s'installer, et je salue la proposition d'un moratoire sur les éoliennes votée à l'Assemblée Nationale. L'arrêt de la construction des énergies renouvelables procure une diminution immédiate des dépense de l'ordre de 20 milliards quand l’État en cherche 40 pour boucler son budget. D'une part la France est globalement exportatrice d'électricité, et prévoit la construction de 6 nouveaux réacteurs dont nous n'avons pas vraiment besoin sauf pour électrifier l'ensemble du parc de véhicules utilitaires ou non. Que ce soit les véhicules, les panneaux solaires ou les éoliennes, c'est la Chine qui sera le maître du marché pour longtemps creusant un peu plus notre dépendance énergétique. Si la France ne doit subir encore en 2037 qu'une augmentation moyenne de +0,35°C en plus de celle de 2,27°C depuis 1978, et moins ensuite, il n'y a pas de raisons (sauf inavouables) à manier la peur et à dépenser des centaines de milliards pour rien jusqu'en 2050.


 Afin d'imager mes propos sur la tendance actuelle de l'ensemble des terres du globe, vous trouverez plus le graphique de la dernière mise à jour de mai 2025, qui propose un maximum de température en 2036 à +2,42°C/(1850-1900). Comme cette date est proche de nous, la tendance ne devrait pas beaucoup évoluer, et ce n'est pas les premières indications de la température du globe en juin 2025 qui changeront significativement la date et la valeur du maximum. Sur l'ensemble des terres du globe, ce serait une moyenne de +0,2°C à subir encore en 11 ans, soit 0,020°C/an, en plus des +1,7°C encaissés depuis 1978 en 47 ans, soit +0,035°C/an. L'évolution devrait donc devenir en moyenne 1,8 fois plus lente, donc plus facile à subir avant d'atteindre l'inversion climatique après 2036. Le doute sur les prévisions climatiques à court terme doit donc prévaloir aujourd'hui tant que les statistiques climatiques tendancielles soient validées par la réalité des températures observées sur la douzaine d'années à venir. Les décisions actuelles du "zéro carbone" ne reposent sur aucun fondement scientifique fiable pour l'instant garantissant leur efficacité.

Claude Trouvé 

22/06/25 

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