L’hypothèse d’une évolution combinée linéaire et cyclique (ou polycyclique) des températures.
Devant l’incohérence qui plombe la validité des prévisions du GIEC surtout à long terme, il reste à tenir compte d’un historique plus vaste, incluant une période antérieure à 1978 que ne peut refléter la prévision linéaire GIEC de 1978-2024. J’ajoute à cela le caractère cyclique de l’énergie solaire qui est à la base de tout. Ce constat aboutit à une influence linéaire et cyclique qui ne fait pas de différence entre l’origine naturelle et anthropologique. J’ai adopté une tendance d’expérience validée par un long passé, mais à portée limitée aux prévisions climatiques à court et moyen terme limitée, soit à 3 ou 4 dizaines d’années. Son utilisation au-delà n'a pas de sens. La validité des prévisions climatiques décroît toujours rapidement avec l’éloignement de la date visée, et la prévision pour la fin du siècle est sujette à des écarts de plusieurs degrés sur la prévision. C'est aussi le cas des modèles mathématiques du GIEC qui ont une dispersion de +1 à +6,5°C en 2100 pour le globe.
La tendance climatique possible en France revue en mai 2025
J’ai montré, dans de nombreux articles, que l’hypothèse d’une évolution linéaire et cyclique s’appliquait non seulement au globe, mais aussi aux terres du globe dans leur ensemble donc à la France, et aussi à l’Arctique, mais pas aux océans. Le mois de mai avec un écart de seulement +0,9°C par rapport à la période 1991-2020 vient pour l’instant conforter l’hypothèse d’évolution linéaire et cyclique des températures. En effet la prévision, que donnait cette hypothèse en décembre 2024, se trouve confirmée en mai 2025. Les graphiques représentant les écarts mensuels de températures de 1910 à 2024-2025 se ressemblent au point de se confondre. La courbe bleu à trait plein puis à tirets de l’hypothèse linéaire et cyclique s’enroule autour de la droite rouge donnant l’évolution linéaire depuis 1910. Les deux maxima, de décembre 2024 et de mai 2026, sont respectivement en 2036 et 2037, à +1,34°C par rapport à 1991-2020 soit (+2,96°C/1850-1900) et +1,45°C soit (+3,03°C/1850-1900).
Tendances statistiques des écarts de température en décembre 2024
La tendance statistique de l'hypothèse d'une évolution linéaire et cyclique des températures prévoit pour la France un maximum pour 2036-2038 et aux alentours de +1,3°C à 1,5°C/1991-2020, soit +2,9°C à+3,1°C/1850-1900, une hausse maximum de seulement +0,3°C;à +0,4°C par rapport à aujourd'hui, s'ajoutant aux +2,7°C acquis depuis la période 1850-1900.
On voit nettement que les écarts en vert depuis 1978 sont en hausse rapide à +0,052°C/an, soit 2,5 fois plus vite que la prévision GIEC à +0,02°C, représentée en trait plein noir puis en tirets noirs.Si elle se poursuivait, elle conduirait à un écart de +6°C en 2100. Pour ne pas affoler la population française, tout en maintenant une pression pour la transition énergétique, la France a choisi d'afficher la prévision de +4°C en 2100. Elle n'est plus dans la science mais dans la propagande. Il faut bien comprendre que les températures annuelles, à fortiori mensuelles, sont sujettes à des variations de plusieurs degrés autour de la tendance moyenne, comme on le constate sur les graphiques. On peut encore avoir des températures extrêmes comme en septembre 2023 à +4,42°C soit +6,06°C/1850-2020, et même en mai en mai 1868 à comme en mai 1868 +3,03°C soit +4,65°C/1850-1900. On peut penser néanmoins que la fréquence des records de température battus va diminuer.
Conclusion
En résumé, selon l’hypothèse linéaire et cyclique, la hausse probable des températures ne va se poursuivre que pendant une douzaine d’années à une vitesse de plus en plus lente et de très peu en degré, aux alentours de +0,4°C, par rapport à la hausse acquise depuis 1850 ou 1978. La possibilité d’un maximum proche remet en cause les prévisions à moyen et long terme, ainsi que l’importance primordiale du CO2 anthropique. On constate pour le moins que le doute a des raisons de subsister, et que la peur n’a pas pour l’instant à être répandue et à engendrer des actions coûteuses engagées avant que le doute ne soit levé. J’ai montré dans un précédent article que l’évolution des températures de l’Arctique, qui présente un maximum encore plus proche de nous, va valider ou non l’hypothèse linéaire et cyclique. Dans les prochains jours je vous informerai dans de l'évolution tendancielle de cette hypothèse linéaire et cyclique à partir de l'historique de 1910 à cette fois mai 2025.
Honnêteté et sérieux de l’étude
Je tiens à signaler que, contrairement aux données utilisées dans l’étude statistique de Pfizer pour faire agréer son vaccin, les données sont toutes issues des statistiques mondiales de la NOAA, base mondiale de données climatiques, et n’ont subi aucune correction, ni aucun ajout. Les résultats sur les deux périodes avant1978 en bistre, après 1977 en vert, et sur l’hypothèse linéaire et cyclique, sont le fruit direct de l’étude statistique. J’en découvre les résultats, je les présente sans modification. Chacun peut les voir et accepter ou non mes commentaires, contrairement aux affirmations péremptoires, ne souffrant aucune contestation, de l’information politique et médiatique.Moi je parle de tendance, même si elle devient de plus en plus probable. Pour des prévisions climatiques, il faut maîtriser les totalités des causes et de leurs effets respectifs, c'est n'est pas le cas dans l'état actuel de la science climatique.
Le doute sied à la science honnête,
Le dogmatisme à la science biaisée.
Claude Trouvé
10/06/25
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