Un mois d’août 2025, médiatisé très chaud, cachant des prévisions finalement peu alarmistes
Le mois d’août 2025 en France
Bonjour,
Vous avez sans doute oublié la propagande climatique déversée au mois d’août où de nombreuses régions françaises ont subi des températures élevées. Elle s’est appuyée comme d’habitude sur des records de température battus à Trifouillé-les oies à une heure précise de la journée, et des incendies très importants dans le sud mais, comme d’habitude, principalement volontaires comme celui de l’Aude cachant une volonté de conquérir un espace inculte pour y implanter des éoliennes refusées par les locaux. Ma compagne et moi-même nous avons vécu la deuxième canicule dans le sud, mais ce mois d’août est loin d’être un record pour la France.
L’écart de température par rapport à la période 1991-2020, finalement retenu par la NOAA (référence mondiale) pour la France, n’est pas de +1,4°C, mais de +1,20°C. Cela le place en 10ème position des records des mois d’août en France, loin derrière le record absolu de 2003 à +4,38°C, soit (+6,06°C) par rapport à la période de référence 1850-1900. Il est même loin du record d’août 1911 à +2,09°C (+3,81°C) ! (Les écarts fournis ici entre parenthèses font référence à la période préindustrielle1850-1900). II y a 124 ans la température en août subie chez nous en 1911 fut plus élevée de près de 1°C, et même de +1,23°C en 1997 !
Le constat de la grande variabilité des mesures mensuelles est visible par rapport à la tendance linéaire des températures depuis 1850. L’augmentation annuelle de +0,011°C/an est représentée par un trait plein et des tirets rouge sur le graphique. Elle conduit à +0,40°C (+2.12°C) en 2100. Oui les mois d’août sont de plus en plus chauds mais la variabilité d’un année sur l’autre masque cette augmentation. La prévision statistique linéaire ne donne qu’une température de (+2,12°C) en 2100, alors que nous sommes à (+3,81°C) mesurés en août 2025 ! Il n’empêche qu’inexorablement la température a augmenté en août depuis 1850, même s’il a fait plus chaud en 1911 qu’en 2025.
L’alarmisme climatique ne peut pas être généré par cette évolution des mois d’août depuis 1850. Alors d’où vient-il ? Est-il crédible ? Pour y répondre nous allons raccourcir l’étude à celle de la période industrielle de 1910 à 2025.
Cette fois l’évolution moyenne des écarts de température en rouge passe de +0,011°C/an à +0,023°C/an. Depuis 1910 l’évolution s’avère 2 fois plus rapide que depuis 1850. Si elle se poursuivait jusqu’en 2100, elle nous conduirait à +1,85°C (+3,56°C). Cela devient beaucoup plus alarmiste, d’autant plus que l’évolution semble encore s’accélérer depuis 1978-1980, et que nous franchissons allègrement la iimite des +2°C par rapport à la période 1850-1900 en pointillés rouge. Il faut donc envisager l’évolution climatique en deux phases, avant et après 1978.
Ce graphique confirme l’existence de deux périodes apparemment distinctes, d’une part une stabilité des températures de 1910 à 1977 en traits et tirets bruns, et d’autre part une évolution très rapide à +0,055°C/an de 1978 à 2025 en trait et pointillés vert. Si cette dernière se poursuivait jusqu’en 2100, nous atteindrions les (+6,8°C) ! Ceci prédirait une constance de mois d’août caniculaires bien au-delà des +40°C. Il y aurait bien de quoi s’alarmer et de donner raison à l’information climatique actuelle. Mais cette évolution linéaire, 2,5 fois plus rapide que celle mondiale du GIEC représentée en tirets noirs, est-elle inéluctable ? En effet si l’on regarde plus attentivement l’évolution des écarts mensuels autour de l’évolution moyenne en rouge, on perçoit un mouvement d’oscillation des écarts autour de cette droite. L’évolution climatique des écarts des mois d’août en France ne serait-elle seulement linéaire mais aussi cyclique ?
L’hypothèse d’une évolution combinée linéaire et cyclique en trait et tirets bleu sur ce graphique montre visuellement qu’elle est beaucoup plus représentative que l’hypothèse linéaire depuis 1978. Tout en s’enroulant autour de l’évolution moyenne en rouge depuis 1910, elle prend bien en compte une évolution de type linéaire de 1982 à 2025. Mais elle introduit ensuite une fin de demi-cycle en proposant un maximum des écarts de température en 2039 à +1,23°C (+2,95°C). Dans les 15 ans à venir, cela change tout dans la tendance climatique. Ce modèle climatique cyclique, résolument axé sur le court terme, au sens climatique, ne nous prévoit qu’une augmentation moyenne de +0,3°C en plus des +2,4°C subis depuis 1978 ! C’est supportable et ensuite ce sera le commencement d’un inversion climatique.
Non seulement ceci montrerait que tous les efforts financiers et les contraintes imposées ont non seulement été inutiles mais que la théorie de l’impact primordial du CO2 est erronée, puisque nous nous trouverions dans une période où les écarts de température baissent alors que le taux de CO2 dans l’air augmente ! Mais ce qui est valable pour le mois d’août en France est-il valable tous mois confondus ?
L’évolution climatique en France
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La réponse est oui. On retrouve les deux périodes de l’avant et de l’après 1978 et l’oscillation des écarts mensuels autour de la droite statistique couvrant la période 1910-août 2025. Toutefois, avec +0,019°C/an, la vitesse moyenne d’évolution des écarts est cette fois très proche de la prévision linéaire globale du GIEC à +0,020°C/an. Mais le plus important est la confirmation de la validité du modèle linéaire et cyclique des températures pour la France entière. Comme pour les mois d’août il projette un maximum en 2039, mais à +1,58°C (+3,20°C), soit +0,4°C au-dessus de celui d’août. Cela conduirait à ajouter de l’ordre de +0,4°C dans les 15 ans à venir en plus des +2,3°C subis depuis 1978 et atteindre un maximum de (+3,2°C). On sera loin du maximum de +2°C supportable selon le GIEC, mais avec (+2,72°C) en août 2025 nous l’avons déjà largement dépassé. L’augmentation supplémentaire de +0,4°C sur 15 ans ne devrait pas être insupportable quand on voit que l’atteinte des (+3,2°C) est à comparer aux +4,38°C (+6,06°C) de septembre 2023.
Août 2025 confirme la possibilité d’une inversion climatique dans 15 ans et remet en cause toutes les actions issues de la la lutte pour le « Zéro carbone ». Car je peux déjà vous annoncer que mon prochain article confirmera la validité de l’hypothèse linéaire et cyclique sur d’autres territoires du globe, en particulier l’évolution climatique de l’Arctique, véritable sentinelle annonciatrice de l’inversion climatique pour 2026. Donc l’hypothèse de l’évolution linéaire et cyclique du climat pourra être vérifiée dans les 5 ans à venir. Je répète que la transition énergétique en cours représente 300 milliards d’euros d’ici 2035 pour un apport climatique probablement nul, sans compter que nous sommes dans une période faste des productions agricoles et que la planète reverdit.
Conclusion
L’alarmisme climatique propagé en août en profitant de l’effet caniculaire s’inscrit dans une évolution haussière des températures en cours depuis 1978 tous mois confondus ou spécifique au mois d’août. En France cette hausse est 2,5 fois plus rapide que la prévision linéaire du GIEC pour le globe. Sa poursuite jusqu’en 2100 conduirait à plus de 6°C au-dessus de la période de référence préindustrielle 1850-1900. Remarquons que pour la France la vitesse de hausse des écarts de température est constante, et ne reflète aucun effet des efforts faits depuis 2007 pour limiter l’émission anthropique de CO2. C’est déjà des dizaines et des dizaines de milliards d’euros probablement dépensés en pure perte.
De plus une analyse statistique plus pointue sur une hypothèse d’évolution combinée linéaire et cyclique des écarts de température, incluant toute la péritode 1910-2025, montre que la prise en compte de l’historique avant 1978 contrairement aux prévisions du GIEC, met en évidence un maximum en 2039, suivi d’une inversion climatique. Ce constat n’est pas nouveau, mais il se confirme en France et je peux montrer qu’il est déjà presque présent en Arctique peu éloigné dans les terres de l’hémisphère Nord, ce qui nous intéresse particulièrement. Non seulement ce maximum en France est proche à 15 ans, mais il indique que la hausse à subir encore n’est que de +0,4°C par rapport à aujourd’hui. Or nous avons déjà subi +2,3°C depuis 1978, et avec (+2,72°C) en août, nous avons franchi la barrière des (+2°C) du GIEC depuis la période préindustrielle. Il n’y a très probablement pas de catastrophisme à propager en France, mais à vérifier en permanence que l’hypothèse linéaire et cyclique tient toujours. Si oui elle nous mènera à un maximum et une inversion climatique dans un avenir proche que connaîtra une grande partie de la population actuelle. Le pire serait alors que la température redescende ensuite à son étiage de 1850-1900 à -3°C en-dessous de la température actuelle, car on reverrait un mois de février avec un écart de -12°C en dessous de la normale comme en 1956. Disons non au catastrophisme inéluctable et profitons de la situation climatique actuelle, car elle fait partie des périodes heureuses de l’humanité comme l’optimum médiéval.
Claude Trouvé
18/09/25
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