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Apocalypse now or to morrow ?


Apocalypse maintenant ou demain ? Voilà la question fondamentale posée aux français dont seule l’action peut encore repousser un peu le jugement dernier où les peuples coupables vont finir dans la fournaise de l’enfer. « To be or not to be », Être ou ne pas être dépend de nous puisque c’est nous qui creusons notre tombe. Notre obscurantisme nous conduit tout droit à notre extinction. Il faut au moins une Sainte pour nous montrer la lumière de la rédemption, on l’a mise sur l’autel de la renommée. Si ce matin vous pensiez pouvoir oublier les canicules qui vont se succéder à un rythme infernal et respirer à plein poumon une fraîcheur attendue, c’est raté. Nous venons aujourd’hui de consommer l’ensemble des ressources annuelles de la planète. Nous étions à peine remis des pics de pollution, de la disparition des mammifères et des insectes, de la fonte des glaciers et des glaces polaires, de la montée inexorable des eaux maritimes dans la chaleur étouffante de deux canicules successives dont la fréquence va augmenter, que nous sombrons dans une culpabilité qui doit nous ramener à restreindre notre consumérisme sous peine de finir dans nos propres déchets non recyclables et dans un manque total. J’en arrive à me demander si je dois encore respirer car je culpabilise en rejetant du CO2 sans parler des pets que je ne saurais contrôler comme les vaches coupables d’émettre du méthane.
 
Evidemment j’ai la tête pleine de remords et de résolutions de retourner à une vie d’ascète en récoltant l’eau de pluie et en cultivant mes légumes car toute alimentation carnée qui fait souffrir les animaux inutilement est prohibée… jusqu’à ce que l’on confirme que les plantes souffrent aussi. Entouré de panneaux solaires je m’en remets à la nature et la nuit je ne consomme rien, je dors, et plus l’hiver que l’été. Heureusement une armée de jeunes croisés va entreprendre de sauver la planète, de décarboniser tout çà et nous convaincre qu’il ne faut plus créer d’enfants ou alors à un rythme qui n’augmente pas la population mondiale voire même la diminue puisque nous sommes trop nombreux pour les ressources de cette planète. D’ailleurs il est urgent de cesser ce rêve d’aller sur Mars pour la coloniser et répandre notre mal dans l’univers. Il faut être fou pour penser que quand on a épuisé une planète on va en chercher une autre. Tout cela me plonge dans un abîme de réflexions. Ne serait-il pas temps d’interdire aux couples homosexuels d’avoir des enfants, car les couples hétérosexuels sont amplement suffisants dans une projection de décroissance démographique ? Ne serait-il pas temps pour limiter notre consommation d’en revenir au troc qui ne permet d’acheter que dans la mesure de ce que l’on a vendu ? Ne serait-il pas temps de vivre sous terre où la température est peu variable et d’utiliser la géothermie pour les cultures, énergie verte et à disposition partout ?
Je déconne pensez-vous, peut-être mais j’en connais d’autres qui nous font prendre des vessies pour des lanternes et affolent les populations. Pour l’épuisement des ressources, il faut d’abord connaître l’ampleur de celles-ci non seulement aujourd’hui mais dans l’avenir. L’avenir est confié à des modèles mathématiques dont la valeur des paramètres est calée sur le passé mais ces modèles n’ont pas la vertu de faire en sorte que ces paramètres se calent eux-mêmes automatiquement à chaque pas du temps d’un avenir aujourd’hui inconnu. C’est exactement ce qui arrive aux modèles mathématiques du réchauffement climatique calés sur la période 1978-1998 et qui ne représentent déjà plus la réalité mesurée en 2019. Par ailleurs si l’on prend le cas du pétrole, on n’imaginait pas en 2000 que les Etats-Unis, alors les plus gros consommateurs de pétrole, seraient non seulement auto-suffisants mais en plus exportateurs. On n’imaginait pas que la prospection pétrolière et celle de l’uranium seraient arrêtées. On n’imaginait pas non plus que la consommation de terres rares allait s’envoler et devenir une matière stratégique. Tout cela pour dire que le paysage des ressources en 2000 était bien différent de celui de 2019. Qu’en sera-t-il en 2040 ? Les modèles mathématiques ne peuvent donner que ce pourquoi ils sont programmés et l’avenir leur réserve des surprises. En plus l’humanité a toujours su s’adapter dès qu’elle voit arriver le danger. L’explosion démographique de la Chine a été stoppée et je suis prêt à parier que dans un certain nombre de pays d’Afrique émergents le contrôle démographique va arriver.
D’une façon générale nous vivons, particulièrement en France, une époque de terrorisme écologique qui plonge notre pays dans une désespérance, une fatalité qui lui interdit de regarder ailleurs, car cette priorité écologique masque tout. Seule la satisfaction de nos besoins élémentaires peut encore nous faire réagir. Pourtant il y a de quoi s’inquiéter car l’apocalypse la plus proche de nous est économique. Les voyants rouges s’allument les uns après les autres. La plus grosse banque mondiale, la Deutsche Bank, est au bord de la faillite. Elle licencie 18.000 personnes et se débarrasse dans une banque annexe de toutes ses créances pourries, non récupérables. Mais les banques françaises sont aussi mal en point, licencient et ferment leurs succursales. Elles ne sont plus capables de rembourser qu’un dixième de l’argent qu’on leur a confié. Donc si nous retirons tous notre argent, nous n’en retirerons que le dixième. La BCE relance l’émission de liquidités, argent de Monopoly, et maintient des taux négatifs qui crucifient les banques, et rendent fous les marchés boursiers où la montée du prix des actions n’a plus aucun rapport avec la croissance économique. Le Etats empruntent sans intérêt et les déficits s’accumulent. En plus comme je l’ai montré dans de nombreux articles la France rentre dans la catégorie des grands pays en difficulté avec un chômage qui est loin de décroître comme chez nos voisins, un commerce extérieur dont le solde se dégrade, une croissance atone, et un déficit budgétaire comblé par des ventes de notre patrimoine, comme l’aéroport de Paris et nos fleurons industriels dont la dernière usine Asthom de fabrication des turbines et le chantier naval de Saint-Nazaire.
Le drame français c’est de préférer l’idéologie au pragmatisme dans des périodes où il faut serrer les boulons. C’est de préférer sauver la planète plutôt que de commencer à se sauver elle-même, c’est de croire que l’UE c’est la paix, que l’euro nous protège et que l’Allemagne est notre amie dans un esprit d’empathie. Non l’Allemagne n’attend que de mettre la main sur la France selon une volonté qui remonte aux Habsbourg et Charles Quint au XVIème siècle, Guillaume II au XIXème siècle et Hitler au XXème. La constitution de la Région européenne d’Alsace, le traité d’Aix-la-Chapelle, la participation périodique d’un gouvernant allemand au Conseil des Ministres français, et la volonté allemande d’être représentée au Conseil de Sécurité de l’ONU sous la houlette française, sont autant de signes avant-coureurs de la renaissance de la politique hégémonique allemande. Macron ne vise que l’UE fédérale et les citoyens français n’y voient pas de mal dans leur idéologie de l’UE de la paix, donc les choses avancent au pas de l’oie.
Se tromper d’urgence mène en effet à la catastrophe,
Et c’est ce que fait notre pays au nom des idéologies.
Il n’y a pas d’amis dans les relations géopolitiques. 
Donald Trump et Angela Merkel l’ont compris
Quand les français, comme Don Quichotte, 
Se battent pour décarboniser le monde.
L’heure des désillusions va sonner.
Claude Trouvé 
29/07/19

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